Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

dimanche 26 avril 2009

Toute bonne chose a une fin...

Qu'est-ce qu'on fait avec un blogue, lorsqu'il n'a plus raison d'être? L'aventure pour laquelle je l'avais créé au départ - mon exil pour accompagner mon amoureux dans son rêve professionnel - s'est malheureusement terminée peu après notre retour au Québec début avril 09. Moi de façon permanente, Stéphane étant reparti vendredi dernier, pour poursuivre ses objectifs de vie qui selon lui, sont totalement incompatibles avec les miens.

Je n'entrerai pas dans les détails sur cette place publique mais le résultat ne change pas... il préfère retrouver une liberté lui permettant de ne pas avoir de compte à rendre à personne et de se concentrer sur ses objectifs professionnels, ces derniers lui fournissant très peu souvent l'occasion de passer du temps au Québec...

Je suis donc rentrée pour me retrouver près de ma famille, mes enfants, mes amis, avec une nouvelle vie à me reconstruire... Comme m'en a fait la remarque une amie sur Facebook... sur l'échelle du stress, je "score" pas mal haut, mais j'en ai vu d'autres et je sais que le temps - un jours à la fois - va rendre la douleur et la peine de plus en plus supportable mais surtout ... je fais confiance à la VIE! Donnez-moi quelques semaines pour lécher ma plaie et vous verrez, la lionne va reprendre du poil de la bête !!! :-)

Alors voilà, je vous repose la question? qu'est-ce qu'on fait d'un blogue "fini"? On le "ferme" (je ne sais même pas comment)? On en fait un livre? Est-ce que ça intéresserait vraiment les gens? Réponse svp sur ctardif@videotron.ca


mercredi 25 mars 2009

Vivante et Vibrante !

Je n'ai pas écrit depuis un bout de temps, pour ne pas trop dévoiler ma stratégie de développement du projet d'hôtel pour célibataires que je travaille depuis quelques mois, mais juste comme je pensais devoir faire une croix dessus en me résignant à contiuer à en rêver, une réunion avec des hommes d'affaires la semaine dernière a pris une tournure inattendue et a littéralement jeté de l'huile sur le feu !!!

On m'a dit que mon projet était tellement "hot", qu'il n'était pas question que je parte de la Barbade... Je laisse consciemment des éléments dans la zone grise, mais disons que ma fibre entrepreneure vibre actuellement à 100 à l'heure et que ces dernières semaines, j'ai investi beaucoup de temps à développer le plan de marketing de mon concept.

Parallèlement, je poursuis mes activités de marketing pour la Singelringen et c'est de plus en plus encourageant et prometteur, avec déjà des articles dans les principaux journaux québécois... suivis de demande de vente au détail de la part de certaines bijouteries...

A travers tout ça, ma mère est arrivée samedi dernier, alors je prends quand même du temps pour passer avec elle... notre première vacance mère-fille de toute notre vie!

Puis mon chum arrive lundi dernier à la Barbade pour qu'on retourne tous les trois ensemble au Québec le 1er avril prochain.

Je ne peux en dire plus long pour le moment... car mon avenir professionel est en plein ébullition et je suis très excitée de voir comment les étoiles semblent vouloir s'aligner...

Les péripéties d'une entrepreneure qui ne lâche jamais... à suivre !

dimanche 8 mars 2009

J'aurai une petite-fille dans quelques mois!

Évidemment, la grande nouvelle de la semaine pour moi, c'est d'avoir appris que je pourrai enfin "catiner" dans quelques mois, puisque ma fille n'a pu résister, lors de son échographie, à demander le sexe du bébé qu'elle doit mettre au monde le 20 juillet prochain. Malheureusement, ça ne fait que relancer le débat sur mon "expatriation"! Elle est assez mature et m'aime assez pour m'avouer candidement que si elle souhaite pour mois que je réalise mes aspirations professionnelles à la Barbade, elle ne serait pas fâchée que sa "maman" rentre au pays! C'est pourquoi je me suis fixée un ultimatum et à la fin de cette semaine, j'envoie une lettre au proprio de l'hôtel expliquant que si il n'accepte pas de reconnaître le travail que je fais immédiatement, en me versant des frais de consultation, je n'aurai pas les moyens d'attendre qu'il me verse des commissions de "bookings" entrent dans 2 ou 3 mois.

D'une manière ou d'une autre, je serai confrontée soit à un bonheur soit professionnel, d'être payé pour faire ce que j'adore, dans un environnement paradisiaque, à rencontrer des gens de partout dans le monde ou soit à la joie personnelle de rentrer au pays proche de mes enfants et mes amis. En ce moment, ça ressemble presque à "un choix de Sophie!"... j'ai bien dit presque...

Quant à mon chum, il s'apprête à quitter également ce pays de fou pour venir me rejoindre à la fin du mois et à partir de là, nous discuterons de notre avenir...

L'autre événement marquant de ma semaine fût mon initiation à la plongée sous-marine mercredi dernier. J’ai adoré, malgré mes appréhensions reliées à ma claustrophobie et quelques difficultés à m’ajuster aux changements de pression. J’ai du descendre très très lentement, même si je n'arrêtais pas de me souffler dans le nez pincé pour "equilizer", comme disent les plongueurs expérimentés.

J'ai vu des poissons que je n'avais jamais vu, même pas en photo et j’aurais pu les admirer pendant des heures, une fois que je fus comfortable au fond de la mer, par 30 ou 40 pieds. Plus que tout, j’aurais aimé que Stéphane - un plongeur chevronné - fusse avec moi pour voir mes premiers « pas » sous l’eau. Ça revient toujours à mon concept d'activités de groupe pour pouvoir "partager" nos moments de bonheur...

Vendredi en fin de journée, je suis allée prendre un thé sur la terrasse avec mon ordi pour admirer le coucher de soleil et j'ai rencontré des gens en voyage d'affaires, dont un américain de 50 ans qui était tout seul de sa gang, alors on a sympathisé et il m'a invité à souper pour hier soir.

Disons simplement que choisir entre manger toute seule dans mon petit appartement un samedi soir ou avoir de la compagnie pour discuter de tout et de rien dans un restaurant sur le bord de la mer, le choix n'est pas trop difficile... d'autant plus que je ne me suis pas gênée, à la minute où je suis allée le rencontrer au bar de l'hôtel, pour mettre les choses au clair et spécifier qu'apprécier la compagnie de quelqu'un d'intéressant et d'articulé ne signifie absolument pas que je suis à la recherche d'une aventure d'un soir... surtout pas avec un homme marié!!!

Heureusement, j'avais affaire à un vrai gentleman et j'avoue que ses quelques compliments envers ma personne ont fait du bien à mon petit égo en manque d'une présence masculine et nous avons passé une soirée agréable, tout simplement.

dimanche 1 mars 2009

Lentement, mais sûrement...

Quand on attend qu’une business décolle pour rapporter des revenus, tout semble prendre beaucoup trop de temps ! J’ai fini par compléter mes logos en début de semaine et sans demander mon reste, je me suis occupée de mes des cartes d’affaires ; je les ai montées moi-même dans un template de Word, envoyées à une maison d’impression pas très loin – un contact que j’avais rencontré dans une rencontre BNI - et l’après-midi même, j’avais mes cartes !

Je me suis également montée une petite affiche, pour mettre sur le mur chaque côté de l’entrée de mon bureau, pour au moins que les gens sachent ce que je faisais là ! Ça a porté fruit car le même jour, soit jeudi, une femme s’est arrêtée et pour s’informer en quoi ce la consistait. Elle ne reste pas à l’hôtel mais chez une amie et c’est une irlandaise qui vient régulièrement à la Barbade depuis 10 ans, au moins 2 ou 3 fois par année. Blonde aux yeux bleus, Anita est une belle divorcée avec 3 grands enfants comme moi, énergique et chaleureuse de 52 ans et nous avons convenu de nous revoir ce week-end.

J’ai également reçu la visite d’une autre femme, référée par la coiffeuse de l’hôtel. Originaire d’Angleterre, Vicky habite la Barbade depuis 28 ans et s’est retrouvée veuve il y a 2 ans. Sans enfant, elle n’a aucune envie et raison de retourner vivre dans son gris pays, même que le plus étonnant, elle après avoir accepté l’invitation d’amis de Montréal, elle en a fait son 2e pays d’adoption. Elle dit qu’elle adore y passer quelques semaines chaque été ! Ici elle partage son temps entre la décoration par les fleurs et son amour inconditionnel pour les animaux et le bénévolat qu’elle fait pour la « SPCA » Barbadienne. Elle a 6 chiens qu’elle promène régulièrement sur la plage… j’ai bien hâte de voir ça.

Nous avions convenu de souper ensemble vendredi soir, mais quand j’ai téléphoné pour confirmer, elle a dû reporter à cause d’une visite inattendue. J’avoue que ça m’a énormément déçue, car j’étais tellement contente d’avoir une « date » ce vendredi soir. Je me doute bien qu’éventuellement, avec le développement des activités, ma vie sociale devrait reprendre un peu du poil de la bête mais pour le moment, je n’ai pas trouvé ça drôle que mon souper soit cancellé à la dernière minute et j’étais très déprimée ce soir-là. J’étais fatiguée, tout me paraissait sombre et il s’en serait fallu de peu pour que je fasse mes valises… j’ai compris un peu plus tard dans la soirée que mes hormones étaient en grande partie responsables de mon état d’âme et heureusement que le lendemain, une excursion d’une journée aiderait à me changer les idées.

De fait, je devais « tester » les services d’un autre fournisseur d’excursion – Island Safari – qui nous fait faire un tour de la Barbade en jeep et nous amène dans des endroits reculés, que peu de touristes ont la chance de voir, avec un lunch à la plantation Sunbury. Comme j’avais obtenu 2 « gratuités », j’ai contacté Anita en après-midi le vendredi pour lui demander si elle était intéressée à m’accompagner et à 8h00 le samedi matin, elle était chez moi (elle ne séjourne pas très loin de chez moi et s’est loué un « moke » pour la semaine).

Nous avons passé une très belle journée, car entre autre notre guide était extrêmement professionnel et cultivé, avec un adorable sens de l’humour. Ça en est un que j’engagerais demain matin pour escorter mes groupes lors d’activités. Je ne me suis donc pas gênée pour prendre ses coordonnées, car je travaille aussi à me monter un réseau de ressources pour me remplacer quand j’irai au Québec.

L’excursion fût donc appréciée sur toute la ligne par Anita et moi-même et au retour vers 15h30, nous nous sommes séparés pour refaire le plein d’énergie, nous « pouponner » un peu et elle est revenue me chercher à 19h00 pour aller souper.

Plus tard dans la soirée, quand nous nous sommes dirigées vers le Reggae Lounge pour aller prendre un verre et nous dégourdir les jambes, on a revu un des participants à l’excursion d’aujourd’hui qui m’avait demandé de le prendre en photo. Originaire de Trinidad mais vivant maintenant à Vancouver, une annulation de dernière minute (tiens, ça n’arrive pas qu’à moi !?!) l’a forcé à voyager seul. Il était avec un autre couple rencontré dans l’autobus et on s’est tous installé ensemble à une table où on a passé une partie de la soirée. Évidemment, j’ai commencé à distribuer mes cartes d’affaires !

En conclusion de cette semaine, je suis contente des progrès que ça a fait, malgré que la récession m’inquiète comme tout le monde, puisque les gens voyagent moins (ma mère, ma sœur, ma fille qui pensait bien revenir – ça a tout foiré pour des considérations financières), mais j’essaie de me convaincre que ce n’est pas une raison pour ne plus prendre aucune initiative… ça va peut-être juste être un peu plus long et difficile à décoller, mais on fait quoi ? On s’assoit par terre et on pleure ?

dimanche 22 février 2009

J’ai de nouveau une vie « Corpo »!

Encore une semaine fertile en événement d’un point de vue professionnel, puisque côté personnel, c’est plutôt tranquille, avec un chum de l’autre côté de l’océan. Heureusement qu’on se parle presque tous les jours et qu’on s’envoie plein de bisous et d’accolades virtuelles avec Skype. Tiens, je viens d’avoir un flash… je suis peut-être dans le champ parce que ça existe déjà, mais il devrait exister un Skype « cochon »… pour les amoureux à distance… avec des icônes pas mal plus suggestives et sexuels que des bisous… une idée à suggérer à mon programmeur de fils peut-être ou si quelqu’un connaît ça… svp faites-moi signe! C’est tout un défi que de garder la « flamme » en vie quand on se voit quelques jours par mois.

Bon revenons aux choses sérieuses! Après avoir accepté mon projet sur une poignée de main la semaine dernière, je devrais recevoir un contrat en début de cette semaine, car il était prévu de signer le tout mardi à 14h00. Or, C’est seulement mardi matin vers 9h00 que j’ai reçu une copie du contrat.. C’est drôle, je n’étais pas vraiment surprise, quand j’ai vu cet espèce de ramassis de texte et de 2-3 clauses jetées sur papier une à la suite de l’autre, sans vraiment d’ordre logique et sans absolument aucune espèce de mise en forme ou de présentation quelconque !

Plein d’éléments manquaient alors je me suis lancée tête première dans la réécriture complète du document, en me basant sur l’entente que j’avais signée avec Singelringen.

Je leur ai retourné en fin d’avant-midi et j’ai rencontré ces messieurs – Leif Brandel (Chairman et proprio.) et Adrien Grant (CEO) tel que prévu, à 14h00. Le désaccord portait surtout sur le seuil que je devais atteindre pour pouvoir habiter à l’hôtel – mon objectif étant de me débarrasser de mon loyer certes, mais aussi d’être sur les lieux de l’action et j’ai réussi à leur faire couper ça de moitié.

On m’a également autorisée à vendre la bague « Singelringen » sur place. Il a été convenu que je revienne vraiment m’installer le lendemain à 14h00, car le technicien informatique devait configurer mon lap-top afin que je puisse me connecter sur leur Internet Haute Vitesse. Je me suis rendue compte avec joie que leur connexion était beaucoup plus rapide que celle que j’ai à l’appartement car je n’ai plus aucun problème à faire des « Skype Out ».

Premier constat, je pensais qu’on me présenterait mais une fois dans mon bureau – stratégiquement situé juste à l’entrée de l’hôtel, face à la réception – c’est à peine si j’ai vu le CEO, qui m’a catapultée à la pauvre directrice de l’hôtel, Olivia, en lui demandant de me présenter. Ce fût un tour très rapide et en voyant ça, j’ai décidé d’écrire moi-même une lettre au personnel pour me présenter, comme n’importe quel département de Ressources Humaines aurait dû faire! Difficile de croire que ce groupe gère 3 hôtels…

Néanmoins, vous dire comment ça me fait du bien de renouer avec un minimum de vie corporative! De me préparer pour aller travailler le matin, de voir du monde! Comme mon bureau est un local qui n’est pas fermé par une porte, c’est parfait pour les gens qui viennent me jaser et à qui je peux expliquer le concept, en attendant que j’aie le matériel promotionnel approprié. Le côté plate de la chose par contre est que je ne peux vraiment rien laisser de valeur dans cette pièce et heureusement que j’avais ramené ma grosse valise à roulettes du Québec, car je dois chaque jour « transporter mon bureau ». Mais c’est correct, j’apporte mon lunch et mes sandales de marche, car je me rends à pied à l’hôtel et je me change souvent en arrivant pour mettre mes sandales plus fancy.

Je réalise par contre, que je devrai investir un peu plus sur ma garde-robe de travail car ici, je n’ai absolument aucun tailleur ou rien de vraiment « corpo. »

Comme je suis aussi très active sur Facebook, j’ai déjà eu une demande d’entrevue de la part d’une chroniqueuse – Marie-Julie Gagnon – qui écrit pour Clin d’œil. Elle devrait en parler dans le numéro de juin, qui sortira en mai.

Vendredi et samedi, j’ai beaucoup travaillé sur le logo pour mes deux nouvelles entreprises : « Happy Single Living Consulting Services » qui vend des services de consultations en marketing aux célibataires et est également distributeur de la bague www.singelringen.com et le « Happy Singles Activities Club », qui est responsable du programme d’activités de l’hôtel.

Hier j’ai pris ça un peu plus relaxe, en prenant beaucoup de temps le matin pour faire de l’exercice sur la plage, mais je ne peux toujours pas faire de marche rapide car ma cheville est encore douloureuse. L’épicerie, un peu de ménage et le reste du temps sur l’ordi… la journée a passé très vite!

En conclusion, mes projets se concrétisent de plus en plus, même si n’importe qui serait découragé devant la somme de travail colossale que ça représente… mais quand on aime ce qu’on fait, ça passe beaucoup mieux. De toute façon, je n’ai jamais été le genre « tranquille et relax » alors avec de grands enfants autonomes et un chum de l’autre côté de l’océan, je peux travailler tant que je veux et ça dérange personne!

vendredi 13 février 2009

Une semaine fructueuse!

Cette semaine m'a fait vibrer aux deux pôles émotionnels. J'ai vu avec tristesse mon chum repartir pour la Guyana mardi matin, alors que ma fille et Brian sont retournés au Québec jeudi après-midi. Ouf! Quel trou ça fait dans ma vie!

Par contre, la dernière journée de la semaine ne pouvait mieux se terminer, alors qu'après deux autres rencontres avec le proprio de l'hôtel - (un suédois d'origine qui possède en tout 3 hôtels à la Barbade) et son CEO (que j'ai vu fermer les yeux pendant de longues secondes, lors de nos réunions!!!), on s'est finalement quitté sur une poignée de main, après qu'il m'eut confirmé qu'ils étaient prêts à aller de l'avant avec mon concept d'hôtel pour les "Solo-voyageurs".

Je leur ai exigé un contrat de travail que l’on devrait signer mardi prochain, juste avant qu’on me présente officiellement au personnel. Ils sont d’accord pour que je m’installe dans l’ancien bureau de Virgin Holidays, juste à l’entrée de la réception de l’hôtel, dès la semaine prochaine. Par contre, comme habiter sur les lieux même faisait partie de mes exigences, ils ont demandé à ce que je fasse mes preuves et rentre au moins quelques réservations.

Je comprends ça mais juste de partir le matin de mon appart. pour m'en aller travailler dans un bureau avec du monde alentour de moi, c'est déjà une nette amélioration de conditions de travail! Je trouvais ça très lourd, d'être isolée dans mon coin, sans voir personne de la journée... et comme je n'ai pas les moyens trop trop de sortir et dépenser (heureusement, la vapeur va bientôt se renverser), c'est pas facile de se faire des amis... Ouf! ça va être rafraîchissant!

Ça tombe bien, la cousine d’une connaissance a communiqué avec moi il y a quelques jours pour trouver un endroit à la Barbade le mois prochain et comme c’est une femme célibataire, j’ai pu lui réserver une chambre au Sandy Bay. Ma première cliente!

Évidemment, j’avais une envie folle de célébrer et de crier ma joie sur les toits, mais c’est difficile quand notre famille et nos amis se trouvent à des milliers de kilomètres et que la connexion Internet ne permet pas une excellente communication. Je trouve que ça a pris une éternité avant que Stéphane ne vienne me rejoindre sur SKYPE en fin d’après-midi, pour que je puisse lui annoncer la bonne nouvelle.

Au courant de la semaine, j'ai également avancé mes négociations avec un important site de rencontre au Québec, concernant un méga-concours "Célibataire et bien dans sa peau!, qui résultera d'une synergie entre la bague pour célibataires "Singelringen" et un premier prix consistant en une vacance au premier hôtel des Caraïbes spécialement dédié aux célibataires.

Tout ça est très excitant certes mais peut parfois être étourdissant, lorsque j'envisage la somme de travail que ça représente. Je suis seule pour faire décoller les ventes de deux gros projets pour célibataires, les bagues au Canada et les réservations dans un hôtel de la Barbade, en plus de développer mon site internet www.happysingleliving.com, sur lequel il sera possible de faire des réservations d'hôtels pour célibataires et de consulter/choisir à l'avance les activités et événements disponibles à destination.

Je sais que plusieurs seraient découragés à ma place mais personnellement, ça me stimule! J'avoue par contre que j'ai parfois de la difficulté à m'endormir, alors que mes neurones travaillent à 100 milles à l'heure...

dimanche 8 février 2009

Journée à la plage en amoureux

Petites courses du dimanche matin : en premier la banque, pour retirer du comptant et ensuite la pharmacie, pour des petits achats de trucs personnels. On en a profité pour nous procurer un kit de ping-pong de plage, car moi m’étendre des heures sans bouger – et je ne considère pas « lire » comme une activité qui bouge! – je ne suis pas capable. Stéphane avait également amené son cerf-volant qu’il avait essayé de faire monter hier sans succès, par manque de vent.

Donc après avoir rempli sac de plage et sac à dos de tout ce qu’il fallait pour survivre à une demi-journée de farniente – liquide, collations, lecture, crème solaire, etc. – on s’est dirigé vers la plage du Sandy Bay, ce même hôtel dont je rencontre le propriétaire et le CEO mardi matin. Je voulais avoir un « feeling » de la place et j’ai d’ailleurs eu une bonne conversation avec une cliente du Nouveau-Brunswick qui en est à sa 12e visite à ce même endroit!

J’ai également remarqué la présence d’un kiosque pour les sports nautiques, mais je n’ai jamais vu personne en arrière du comptoir! Il existe même un coin garderie pour les enfants, qui enchantera sûrement tous les parents célibataires à la recherche de LA solution parfaite pour des vacances idéales.

Pendant que Stéphane s’amusait comme un petit garçon à dominer le ciel avec son cerf-volant, j’ai exploré le fond marin de la plage. J’ai eu l’immense joie d’apercevoir une tortue avec qui j’ai nagé pendant un bon moment, m’amusant même à la « flatter » à l’occasion! La prochaine fois, j’essaierai de penser à m’apporter du poisson déchiqueté pour la nourrir… en fait LES nourrir, car Stéphane dit que de loin, il en a vu au moins 2 dans le coin où je me trouvais.

Observation d’un moment de farniente dans les chaises longues : en grignotant un mélange de noix, on a découvert que les tourterelles adorent les arachides, mais dédaignent totalement les graines de citrouilles et les graines de sésame !
On s’est ensuite bien amusé à jouer au ping-pong de plage pendant un bon moment jusqu’à ce que fidèle à moi-même, je me torde la cheville droite et me ramasse étendue au sol de tout mon long ! Retour tranquille en boitillant à la chaise longue.

On est également allé faire un tour juste à côté de l’hôtel, où le party était vraiment pris! La musique entraînante faisait danser les vacanciers en plein après-midi, les grillades sentaient bon à faire saliver et le liquide coulait à flots derrière le bar qui ne fournissait pas! L’endroit s’appelle le Crystal Waters et apparemment que c’est comme ça tous les dimanches. Je me suis dit que c’est le genre d’ambiance que j’aimerais recréer à « mon » hôtel de célibataires…

Finalement, on a passé une très belle journée et j’avoue que ça m’a fait du bien de « décrocher » pendant 2 jours pour passer du temps avec mon amoureux, car je travaille pratiquement 7 jours sur 7 lorsqu’il n’est pas là et je me dis qu’avec les deux projets que j’ai sur la table – le changement d’orientation de marketing de l’hôtel et la distribution des bagues pour célibataires au Canada – j’ai besoin de me ramasser des forces pour les prochains mois….

Juste avant d’aller manger une bouchée à côté de chez nous au Mojo’s (où c’est très bon, mais ça prend une éternité à se faire servir), Isa et Brian sont arrêtés ramasser les denrées qu’ils avaient mis au frigo ce matin, avant d’aller faire une tournée de l’île avec Shantal et sa mère (la grand-mère paternelle d’Isabelle). En effet, ils changent encore d’hôtel pour la troisième fois, car au moment de réserver, il avait été impossible de trouver quelque chose de disponible – et raisonnable – pour une période de 12 jours.

Ils se dirigent donc vers le New Edgewater, du côté est de l’île, pour une espèce de « retraite », puisque c’est complètement sauvage de ce côté et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils se sont loué un véhicule pour les derniers jours.