Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 5 décembre 2008

Le Parasailing, revu et amélioré

Un autre rendez-vous en matinée, avec la propriétaire de deux petits hôtels de St-Lawrence Gap – Yellow Bird et South Gap – et j’ai finalement pu comprendre le phénomène des surcharges pour occupation simple ! En effet, j’essayais de figurer pourquoi les voyageurs solos ont souvent à payer un surplus et elle m’a expliqué.

D’un point de vue hôtelier, comme dans son cas, le pris d’une chambre reste le même pour une ou 2 personnes, avec souvent un léger extra s’il y a un 3e occupant. Normal puisque ça utilise plus de serviettes, de savon, d’eau chaude etc.

Par contre, les tours opérateurs qui préparent des forfaits hôtel-avion, dans un but évident de faire paraître le prix final plus alléchant, vont tout simplement diviser le prix de la chambre en deux et lui ajouter le tarif aérien C’est ce qui résulte en un prix avion+moitié de la chambre, basé sur une « occupation double », qu’on voit toujours écrit en petit.

Ce qui m’amène à penser qu’avec la facilité maintenant de réserver ses billets d’avion et son hôtel par Internet, s’il veut l’heure juste, le voyageur « solo » a tout intérêt à effectuer ses préparatifs par lui-même… il trouve le meilleur tarif aérien d’une part, négocie sa chambre de l’autre… et ne se retrouve pas frustré parce qu’il a vu un prix annoncé à 895$ qui finira par lui coûter 1,350$, parce qu’il est seul !

Très ouverte au concept du « Happy Singles Group » in Barbados, nous avons conclu une entente de partenariat et d’échange de visibilité sur nos sites Internet et moi de mon côté, après avoir visité les chambres dans ses deux établissements, je peux définitivement témoigner et rassurer les vacanciers célibataires sur la qualité qu’on y trouve.

Après ce rendez-vous, je me suis rendue complètement à l’autre bout de l’île, sur la cote ouest, pour aller « tester » une activité à inclure dans notre portfolio : le parasailing.

J’en avais déjà fait ici même lorsque j’avais 18 ans, mais j’avoue que la technique s’est grandement raffinée. A l’époque, il n’était même pas rare de se mouiller le derrière au moment du décollage et l’arrivée était toujours un peu… stressante !

Aujourd’hui, tout baigne dans l’huile… on décolle du bateau, avec un système de poulie qui vous fait monter dans les airs sans anicroche et le retour s’effectue tout aussi doucement et le tout, de façon très sécuritaire.

Du haut des airs, on a droit à une vue époustouflante de la côte et lorsque les vents sont favorables, le survol de la rive vous permet d’admirer tout le camaïeu des verts, bleus et turquoises que les coraux façonnent naturellement. Une fois là-haut – comme je n’ai absolument pas le vertige – je me suis posée la question si j’arriverais à trouver le courage un jour de sauter en parachute.

Malgré mon aisance à cette hauteur, je ne suis pas encore convaincue…

jeudi 4 décembre 2008

Vive la danse latine!

Hier mon article a enfin paru dans le journal mais je n’en revenais pas : j’ai parlé avec le journaliste pendant presque deux heures et il a tout enregistré, pour finalement, faire une demie-page avec des extraits intégraux du document informatif que j’ai rédigé et que j’envoie pour expliquer le concept du « Happy Singles Group ».

Non seulement il a recopié presque tout mon texte, mais il est également allé chercher une photo de mon album sur Facebook! On a beau me le répéter, mais je vais finir par le croire qu’ici c’est « la loi du moindre effort » qui règne !

En essayant de développer le concept d’activités pour célibataires dans une île des Caraïbes, je suis confrontée à deux extrêmes : d’une part, j’ai reçu le téléphone d’une animatrice de « Morning Show » à la radio qui a trippé sur l’idée, et qui m’a invitée pour une entrevue sur son show lundi prochain, à la station Mix 96 et à peine 30 minutes plus tard, en faisant mes appels de suivis, un opérateur de tours guidés m’a avoué ne pas avoir retourné mes appels parce qu’il pensait que c’était une affaire de « sexe » !

Je lui ai dit que c’était TRÈS important qu’on se rencontre et après quelques minutes, il a accepté.

J’avais un dernier engagement en fin de journée – une réunion mensuelle de femmes d’affaires – où j’ai rencontré quelques femmes intéressantes, mais je fus un peu déçue de voir que l’objectif de cette association visait surtout le bénévolat, plus particulièrement envers les femmes battues et abusées… moi qui s’attendait beaucoup plus à parler « d’Affaires ».

Néanmoins j’y ai fait la rencontre de quelques femmes intéressantes, dont une jeune représentant pour une compagnie pharmaceutique, qui après la réunion – il était environ 20h00 - m’a invitée à l’accompagner pour une soirée de danse salsa, à l’hôtel Savannah. J’ai hésité un peu car pour une raison que j’ignore – la chaleur peut-être – je suis fatiguée très tôt le soir.

Mais je me suis dit que ce sont parfois les imprévus qui sont réservent de belles surprises alors je me suis bottée le derrière et je l’ai suivie… dans son véhicule évidemment.

Je fus contente d’apprendre que les soirées salsa se déroulent chaque jeudi et même s’il n’y avait pas foule, la piqure de la danse m’a reprise. On voyait aussi que les gens étaient vraiment là pour danser, car les hommes faisaient danser toutes les femmes : les jeunes comme les vieilles, les petites comme les corpulentes. Même si je n’avais pas dansé de danse sociale depuis des lustres, j’ai bien essayé de me dérouiller pour une salsa, mais n’ayant pas prévu le coup, j’étais vraiment très mal chaussée pour l’occasion. Par contre, j’ai quitté l’endroit en me disant que de retour à Montréal, je partais m’acheter une paire de souliers de danse !