Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 29 août 2008

Les médias commencent à parler de nous...

Quelle heureuse surprise ce matin, de recevoir un premier courriel de mon jeune ami Jean-Thomas Léveillé, me transférant un premier lien sur la parution dans la section Affaires du site Internet Argent de Canoë, d’un article traitant de nos déboires, à moi et Stéphane avec Excel Gold Mining, qui nous a littéralement « abandonné » ici en territoire Guyanais. Le deuxième article complétait ce qui s’est révélé être en fait une page complète dans le Journal de Montréal d’aujourd’hui, dont ma fille Isabelle s’est empressée de m’en envoyer une copie numérisée. Heureusement que je suis bien entourée !!!

J’ai retourné l’information à tout mon réseau de contacts, en leur expliquant qu’au début de notre relation d’affaires avec eux, je leur avais offert mes services de relations publiques, ce qu’ils avaient refusé, mais que j’avais décidé de leur en faire gratuitement! Ça ne nous donnera peut-être pas notre argent plus vite, mais j’espère au moins que le fait de les dénoncer sur la place publique les empêchera de flouer d’autres honnêtes gens comme nous…

Ils ont voulu se foutre de notre gueule et ne pas respecter leurs engagements, mais je ne crois pas qu’ils aient réalisé à qui ils avaient affaire et que si je pouvais être la plus loyale des amies, je pouvais également être l’ennemie la plus impitoyable ! Pourtant, nous leur avons donné toutes les chances de régler ce conflit à l’amiable mais je ne suis pas du genre à me laisser manger la laine sur le dos sans rouspéter… En tout cas, si j’étais à leur place, j’essaierais de me débarrasser de moi au plus sacrant en réglant ça hors-cour, car ce sont encore une fois les avocats qui vont s’enrichir, mais nous n’avons pas l’intention de lâcher le morceau ! Ils nous doivent quand même, à nous deux, plus de 50,000$, sans compter tous les préjudices qu’ils nous ont causé pour nous avoir abandonné ici.

Évidemment, ce fût le sujet de conversation de la journée et cela m’a tenu passablement occupé, car en plus de devoir calmer les craintes de ma mère et de répondre à plusieurs autres contacts et amis qui m’ont écrit, j’ai également travaillé pour rectifier une citation dans l’article – fausse bien entendue, à croire qu’il souffre d’Alzheimer – du président, Daniel Pauzé.

J’ai écrit aux personnes concernées et après le week-end du travail, ce sera certainement à suivre.

Pendant ce temps et à travers tout ça, je continue mes recherches et mes démarches pour notre rapatriement au Québec sauf que, juste avant de nous endormir, je me suis rappelé la remarque d’une copine à l’effet que c’était dommage que nous rentrions au Québec… juste à temps pour l’hiver.

J’ai alors demandé à Stéphane « Pourquoi on ne se trouverait pas quelque chose aux Barbades pour quelques mois? » Notre esprit s’est alors emballé et nous avons fait du « brainstorming » en position horizontale ! La principale raison qui nous motiverait dans ce sens, est surtout le fait que notre argent se trouve actuellement placé dans des investissements et que comme la Bourse a récemment pris une débarque, il serait sage d’attendre quelques mois avant de récupérer nos placements.

Nous serions trop perdants de sortir notre argent pour nous acheter une maison, alors qu’au printemps, selon Stéphane, le secteur aurifère – qui constitue le principal secteur de nos placements – va reprendre du poil de la bête… enfin c’est ce qu’on espère !

Déjà, je connais quelques personnes sur cette île de rêve, où ce me serait certainement plus facile de trouver des contrats de consultation et nous trouver où nous loger. Quant à Stéphane, spécialiste de la détection, il a pensé qu’il pourrait peut-être offrir ses services pour retrouver les bijoux des riches touristes qui fréquentent les plages de la Barbade… enfin une idée qui pourrait faire son chemin. Comme on dit, on va dormir là-dessus!

dimanche 24 août 2008

Le meilleur de la Guyana, pendant que nous y sommes encore!




Je suis revenue en Guyana depuis déjà presque deux semaines, en me préparant pour le retour au Québec définitif. Ce sera encore là une autre grande aventure puisque j'aurais à repartir à zéro (maison, boulot, etc.) mais bon, j'en ai vu d'autres avant...

Stéphane travaille quand même ses options pour continuer à oeuvrer dans ce qu'il aime - le domaine minier - mais on verra si ce sera assez rentable pour compenser pour tous les sacrifices que je dois faire en vivant ici: perte d'autonomie considérable, de salaire, de qualité de vie en général et pour souffrir de la chaleur qui m'accable presque continuellement, sauf quand je suis dans mon bureau ou dans ma chambre.

Nous avons fait la grasse matinée ce matin, notre invitée (du Bed & Breakfast) incluse, de sorte que lorsqu’on a eu terminé de déjeuner, c’est à peine si nous avons eu le temps de débarrasser la table avant de nous rendre à l’aéroport de Ogle, un petite complexe de la grosseur de l’aéroport de Mascouche au Québec, situé à seulement 5 minutes de route de chez nous.

C’est bien sûr un peu tassé, à trois en avant dans un pick-up Toyota, mais on n’était toute de même pas pour laisser notre invitée nous suivre en taxi…

Il faisait une chaleur d’enfer, ce qui me rend toujours un peu maussade et marabout. Dans ces temps-là, j’ai tendance à avoir la mèche courte et mon niveau de tolérance prend une méchante débarque ! Alors que Stéphane ait oublié de s’informer du point de rencontre et nous oblige à marcher vers tous les bâtiments, sous un soleil de plomb, disons que je marchais très vite !

Visite aux toilettes : merde ! pas foutu d’avoir des sièges de toilettes dans ces baraques et même pas non plus de papier ! je suis moi-même retournée à ce qui ressemblait à une « réception », afin qu’on aille en chercher. Décidemment, il ne fallait pas me regarder de travers aujourd’hui…

Après une heure d’attente, notre groupe d’une douzaine de personnes s’est finalement engouffré dans un petit avion à hélices, dans lequel je commençais à me sentir mal, tellement on étouffait, jusqu’à ce qu’on décolle et que la ventilation soit activée.

Le trajet dure environ 1h15 pour atteindre le site des plus hautes chutes au monde, en une seule « tombée », soit 741 pieds. Pour vous donner une idée de leur envergure, elles sont 5 fois plus hautes que les chutes de Niagara en Ontario et quant aux chutes de l’Ange, au Vénézuela, elles sont plus hautes seulement grâce à la présence de plusieurs paliers de déversement.

Le vol en avion valait déjà le coût (en spécial à 180$/persl), ne serait-ce que pour constater l’immensité de la forêt vierge amazonienne qui se déroulait sous nos yeux. Pour reprendre l’expression de mon ami Jean-Thomas Léveillé (journaliste à Radio-Canada), nous survolions un « tapis de brocoli » !

Malheureusement notre invitée Paloma, la pauvre, qui souffrait déjà de diarrhée depuis hier, n’a pas apprécié les mouvements de l’appareil et heureusement que je traîne toujours un ou deux sacs de plastique vides dans mon sac de taille, car elle fût rapidement prise de haut-le-cœur incontrôlables.

Rendus sur place, un guide nous a conduits le long d’un sentier pédestre qui nous offrait plusieurs points de vue sur les chutes majestueuses, mais vraiment, à vous en couper le souffle.

Le plus impressionnant de la situation, c’est que nous pouvions littéralement nous asseoir sur le bord du précipice, puisqu’aucune clôture ni barrière ne venait défigurer le paysage et saccager cette nature encore vierge et sauvage. On était bien loin des chutes du Niagara, archi-commercialisées et exploitées à l’extrême. Je nous considérais extrêmement privilégiés, moi et Stéphane, de pouvoir admirer cette merveille naturelle, alors que la majorité de la population guyanaise ne peuvent pas se payer ce luxe.

C’est vraiment à contrecœur que nous sommes retournés à l’avion après environ 2 heures de béate contemplation. Nous sommes rentrés à la maison vers 18h00 et Paloma s’est en allée directement au lit, toujours affectée par le « flu » et le voyage en avion.

lundi 11 août 2008

Terminus... tout l'monde descend !

Au moment où j'écris ces lignes, Stéphane est retourné en Guyana pour finir de ramasser les pots cassés, après que la compagnie qui l'emploiyait l'ait cavalièrement remercié et ce, EN REFUSANT DE NOUS PAYER CE QUI NOUS EST DÛ (plusieurs milliers de dollars en salaires, honoraires et remboursements de dépenses), sous prétexte qu'ils n'ont plus d'argent dans les coffres de l'entreprise !

Nous sommes dans les recours légaux par-dessus la tête, car il n'est pas question de nous laisser manger la laine sur le dos comme ça... on a trimé dur, on a fait de gros sacrifices et Stéphane a même risqué sa vie... et c'est comme ça qu'on nous remercie!

Bref, j'ai monté tout un dossier, dont un document de 8 pages qui raconte notre déplorable histoire et qui me sert beaucoup dans mes communications avec les différents intervenants...

Si vous êtes curieux de lire cet étonnant récit et qui sait, de peut-être nous aider à trouver une solution pour obtenir justice plus rapidement, je vous invite à m'écrire à mon adresse de courriel personnelle sur ctardif@videotron.ca et je vous le ferai parvenir avec grand plaisir.

Vous comprendrez que je ne peux révéler trop de détails sur une place publique telle qu'ici, alors pour le moment, après avoir poursuivi les démarches durant toute cette semaine, je m'apprête à retourner prêter main forte à mon Amour dimanche prochain...