Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 31 août 2007

Un restaurant chinois sans Spare-ribs !

Encore une journée à faire des téléphones et de l’ordinateur… à part une visite de maison en fin de journée, avec le même agent d’immeuble qu’hier, Tony Reid. Tout un numéro ce bonhomme de 53 ans qui est un adepte de la Loi de l’Attraction, qu’il prêche quasiment comme une religion !

Comme Stéphane et son patron Daniel était avec moi cette fois-ci, nous sommes retournés voir la maison exécutive qu’il m’avait montrée en premier hier… les gars se sont bien amusés à imaginer différents scénarios dans cette résidence de prestige et lorsque je disais à l’agent de l’immeuble que nous n’avions pas les moyens de nous payer ça – le prix demandé était de 2,200$US/mois – il me répondait toujours « Your wish is my command !!! ». Je lui ai répondu que je ne me rappelais pas avoir frotté une vieille lampe dernièrement, mais j’avoue que c’est très agréable à entendre !!!

Le propriétaire était revenu, mais ce dernier prétendait qu’il était seulement « l’homme de service », alors que l’agent nous disait qu’il possédait presque 2 douzaines de maisons dans le même genre, mais qu’il n’aimait pas afficher sa prospérité. Qui dit vrai hein ???

Bref quand on est revenu à l’hôtel, dans son véhicule tout dégingandé, je l’ai invité à venir prendre un verre avec nous, histoire de négocier entre les 4 yeux… je crois que les gars ont compris qu’ils étaient mieux de me laisser parler et user de mon charme… en leur présence bien sûr !

Je lui ai dit que la compagnie n’avait pas les moyens de payer plus que 1,500$/mois et à ma grande surprise, il a répondu qu’elle était nôtre, si c’est ce que nous voulions au plus profond de notre cœur !

En réalité, Excel Gold Guyana s’est fixé un budget de plus ou moins 1,000$/mois mais lors d’une discussion un peu plus tôt, Stéphane a émis l’hypothèse qu’il paierait 500$/mois de sa poche pour qu’on puisse se payer quelque chose d’un peu plus potable…

De plus, j’ai suggéré qu’il me serait peut-être possible, d’en faire un « Bed and Breakfast » de type canadien, afin d’accueillir des exécutifs et des diplomates en visite… ce que je me suis retenue de mentionner devant l’agent et le propriétaire…

Avec la grandeur des pièces de cette maison, on pourrait y vivre 8 à 10 facilement sans se piler sur les pieds ! Finalement, les gars sont bien d’accord qu’en vivant dans un quartier où se tiennent les ambassadeurs et autres compagnies minières canadiennes prospères, qu’on avait plus de chances de faire des contacts extrêmement intéressants. N’est-ce pas en vivant comme des personnes prospères qu’on finit par le devenir ? C’est bien là une des vertus de la loi de l’attraction…

Finalement, c’est difficile à croire, mais M. Reid va parler au propriétaire, et j’ai même poussé l’audace de demander à avoir mon mot à dire sur le choix du mobilier – la maison n’est pas meublée – car le propriétaire possède également un magasin de meubles.

Après ce vent d’espoir et le départ de Mr. Reid – qui s’en allait à l’église – nous avons encore eu le problème de trouver un endroit potable où manger pour encore une fois, être déçu par un buffet chinois – le mot est un peu fort – où il n’y avait ni soupe won-ton, ni Plum sauce, ni spare ribs !!!

jeudi 30 août 2007

Je magasine une maison !

Histoire de leur donner un coup de main, j'ai offert aux gars de poursuivre les recherches de maison.

Je leur ai montré le tableau comparatif que j’ai monté hier dans Excel, pour faciliter nos recherches et nous aider à évaluer nos options et c’est avec plaisir que Daniel m’a prêté son cellulaire pour que j’aie une façon de les rejoindre et à tout le moins, que j’aie moi-même un moyen de communication en cas d’urgence.

J’ai donc passé l’avant-midi à faire des appels et préparer une session de visites. Je n’avais d’autres choix que de me résigner à dîner seule, alors je suis retournée au petit café un peu zen, où j’avais mangé une très bonne salade le lendemain de mon arrivée.

La serveuse était très sympathique, on a jasé un peu d’alimentation, elle m’a indiqué où se trouvait l’épicerie la plus proche, en n’oubliant pas de me recommander la prudence lorsque je me déplace seule !

A 16h00, je suis repartie en taxi avec un agent d’immeubles, M. Tony Reid, qui avait dégagé beaucoup de professionnalismes lors de notre conversation téléphonique de ce matin. Ancien employé d’une banque à la retraite et converti à l’immobilier depuis 14 ans, il fût très gentleman, et m’ouvrait toujours la portière du taxi.

Avant qu’il comprenne que nous avions vraiment un budget à respecter, il a commencé par me faire visiter ce que je ne peux pas appeler une maison, mais une véritable « mansion », avec maison d’invité, quartier pour les domestiques et tout le tra la la. Sans farce, on aurait pu installer une allée de quilles dans le salon ! La cuisine devait bien avoir 30 pieds de comptoir et deux lavabos doubles à chacune des extrémités de la pièce. Bien sûr, à 2,500$/mois, c’est hors de prix mais QUELLE cabane !

Nous sommes ensuite allés en voir une autre, très bien aussi, mais avec une vue déprimante sur de véritables taudis.

De retour à la chambre, je me suis réinstallée sur la terrasse et j’ai continué à travailler… jusqu’à ce que je me décide à prendre des nouvelles de Stéphane, parce qu’il était passé 19h00. On a donc soupé très tard, avec d’autre choix que d’aller au Méridien, l’hôtel le plus chic de Georgetown, le seul endroit où on peut manger dignement à cette heure du soir, puisque nous y sommes arrivés passé 20h00... moi qui déteste manger tard !

mercredi 29 août 2007

Un déjeuner à mon goût :-)

J’ai eu le bonheur de déjeuner presque comme chez nous ce matin, avec 2 petites tranches de pain brun que Stéphane m’a déniché hier, une petite banane et un peu de beurre d’arachide.

Après le départ des gars, j’ai réglé quelques détails concernant l’arrivée de notre marchandise par cargo demain, avec la firme responsable du dédouanement. Ensuite, je me suis mise en frais de me trouver une petite souris de voyage pour mon lap-top car j’ai oublié la mienne chez Cathleen. J’ai fait quelques appels dans les pages Jaunes, suis allée dans 2 magasins à pied, pour revenir en sueur… les mains vides. Et que je m’ennuie de mon Bureau en Gros !!! Je me demande combien ça coûterait et combien de temps cela prendrait pour m’envoyer ma petite souris – que j’adorais – par la poste ???

Je me suis ensuite installée sur la terrasse pour le reste de la journée, en dînant d’une barre de protéines, de carottes et de céleri, quand j’ai vu que les gars n’étaient pas encore revenus à 13h00. Une autre affaire que je me demande bien comment je vais faire pour trouver ici, lorsque ma provision du Québec sera épuisée… j’ai quand même fait quelques recherches sur Internet pour vérifier les possibilités de livraison et les coûts… et c’est pas impossible mais bon… je crois que je vais attendre que quelqu’un vienne nous visiter…

Plus tard, juste comme j’avais envie d’aller faire une petite sieste avant le souper, Stéphane est arrivé en me disant qu’on repartait à 16h00, visiter une autre maison. Elle s’est avérée intéressante de l’intérieur, mais quel vue déprimante du balcon avant !!! Égoût le long de la rue, quartier défavorisé à proximité, rien qui me rassurait beaucoup.

Finalement, le souper était pour moi une catastrophe, selon mes standards, car les gars se contentaient ce soir d’un « Fish’n Chips ». En passant, la partie « chips » était constituée non pas de pommes de terre frites, mais bien de languettes de bananes frites !

C’était ça ou le jeûne ! J’ai donc mangé mon repas avec dédain du bout des doigts, en laissant la moitié, mais l’ananas frais que Stéphane a coupé après était tout simplement le meilleur que j’aie jamais mangé !

S’il m’arrive à l’occasion au Québec de sauter une journée sans douche, c’est absolument hors de question ici, du moins tant que c’est disponible, car une seule virée à pied pour aller faire une course me fait transpirer à grosses gouttes ! Tant pis pour l’eau chaude qui est une denrée plutôt rare ici, on se contente de sa température qui varie selon l’heure du jour. En effet, l’eau est chauffée par le soleil dans de gros réservoir, alors elle est tiède le matin, bouillante en après-midi et redevient tiède en fin de soirée quand tout le monde a utilisé la réserve d’eau chaude. Même dans les maisons qu’on visite, la plupart n’on pas de chauffe-eau.

mardi 28 août 2007

Manger à mon goût... quel défi !

On se lève habituellement entre 7h00 et 7h30 car si on arrive trop tard au coin-déjeuner (compris avec la chambre), il ne reste plus rien ! C’est toujours ce qui m’incommode le plus quand je suis à l’étranger : la qualité de la nourriture.

J’aime beaucoup essayer de nouveaux mets et je suis très ouverte à ce niveau mais les légumes me manquent et par exemple, pour déjeuner, il n’y a pas de pain de blé entier, pas de fromage cottage, pas de fruits frais bref, c’est très limité. J’ai donc beaucoup de difficulté à surveiller mon alimentation et manger sainement comme j’y suis habituée, avec la phobie de prendre du poids, d’autant plus que je n’ai pas encore trouvé mon beat pour faire de l’exercice.

Évidemment, ce n’est pas prudent de le faire à la noirceur – qui tombe à 18h00 pile, à ce niveau de l’équateur – et peut-être que je pourrais m’organiser pour le matin, mais ça reste à voir… Ce sera probablement plus facile quand nous habiterons en dehors de la ville…

Je suis retournée au marché ce matin, avec cette fois un parapluie comme ombrelle et une bouteille de « bear spray » (en réalité du poivre machin truc) bien accessible, qui selon Stéphane, pourrait être bien plus utile qu’un couteau… ! J’aime bien prendre des risques… calculés, mais la peur ne m’empêchera jamais de faire ce que j’ai envie de faire !

J’ai passé le reste de la journée sur la terrasse à l’étage de l’hôtel, à travailler sur mon lap-top, écrire mon journal, envoyer des courriels, faire quelques appels, etc., alors que Stéphane et son patron se sont occupés de leurs affaires.

J’étais super bien, avec un bon vent qui rendait la température presque confortable… seuls les klaxons incessants m’emmerdent un peu.

Pour souper, maintenant que je suis là et que je sensibilise les gars à la saine alimentation, on a eu beaucoup de misère à trouver un restaurant qui servait autre chose que de la friture. C’est vraiment incroyable par ici, TOUT est frit, le poulet, le poisson… nous nous sommes finalement retrouvés dans la salle à manger de l’hôtel Tower… où les 3 premiers mets que Stéphane et Daniel ont choisi… n’étaient pas disponible !!!

Je me suis débrouillée avec une assiette de légumes sautés, accompagnés de crevettes « sweet’n sour », mais qui étaient de toute évidence frites également dans une espèce de pâte… au moins je ne suis pas tentée par les desserts somptueux de notre cuisine québécoise !

Nous sommes revenus dans la chambre vers 21h00 et je les ai aidés – entre autre parce que je tape 10 fois plus vite qu’eux sur un clavier – à préparer des documents dont ils avaient besoin pour leurs rendez-vous de demain.

lundi 27 août 2007

Première sortie solo à Georgetown

Comme mon chum est pris toute la journée avec son boss par des rencontres à gauche et à droite, ça ne me dérangeait pas de rester toute seule, même si j’avais lu hier sur le site du gouvernement canadien que le Guyana demeure un pays relativement dangereux, où l’on rapporte souvent des vols et des agressions. On y mentionnait évidemment les mesures de sécurité d’usage, comme entre autre, de ne pas afficher sa richesse et rester très « low profile ».

La chambre d’hôtel est équipée d’un mini frigo alors voulant retrouver mes petites habitudes de vieille fille, je voulais me procurer quelques légumes – carottes et céleri – au marché. Stéphane m’a indiqué par où aller, en me précisant sur la carte de rester sur les rues jaunes – les artères principales – et d’éviter les rues « blanches »…

Je suis donc partie avec mon sac à dos vide, pour rapporter mes achats, la main tout près de ma bretelle où se trouve accrochée mon canif, en marchant d’un pas rapide et décidé, la tête bien haute.

Dans le magasin général où je suis entrée, qui j’avoue m’inspirais un peu le dédain, j’y ai vu la chose la plus dégueulasse dans un comptoir de viande : un paquet de pieds de poulet ! Beurk !!! J’ai payé plus de 6$ une petite boîte de céréales de type Granola et j’ai réussi à trouvé, au fond d’un frigo, ce qui semblait être du yogourt aux ananas. J’ai trouvé du céleri oui, mais fût surprise de constater que les carottes étaient importées de Californie !!! Sont pas capables d’en faire pousser ici ???

Heureusement que je ne suis pas de nature peureuse car quel zoo!!! Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est extrêmement bénéfique pour l’ego d’une femme – spécialement une blanche aux cheveux blonds – de se promener sur la rue! Je ne me souviens pas de la dernière fois où je me suis fait autant interpeller, siffler et aborder… évidemment, un taxi s’offrait aux 2 minutes, puisque je marchais…

J’aurais envie d’inviter toutes mes amies déprimées et à l’estime de soi malmené à aller faire une promenade au marché, un remède infaillible pour retrouver le sourire devant son miroir!

N’empêche que c’était néanmoins éprouvant car j’étais loin de me sentir en parfaite sécurité et j’avais le cœur qui battait quelques crans au-dessus de la normale. Les gens crient, je sais que je suis remarquée et ça conduit comme des fous, en l’absence totale de trottoir, donc très risqué pour les piétons. De plus, le traffic roule à l’anglaise – donc à l’envers de nous – et on n’a pas toujours le réflexe de regarder du bon côté de la rue… il y a très peu de signalisation, et les conducteurs klaxonnent à TOUS les coins de rue pour s’annoncer…

Je n’étais donc pas fâchée de rentrer à l’hôtel et à l’air frais, presque en même temps que Stéphane. Nous sommes donc aller dîner dans un petit bistro pas loin et même si lui avait eu le « va-vite » la nuit après avoir mangé une salade, j’ai quand même tenté ma chance, confiante que j’ai l’estomac solide.

D’ailleurs en préparation de mon voyage, ça fait quelques semaines que je prends quotidiennement du « Florify », un produit de Melaleuca qui renforcit la flore intestinale. Alors ce n’est probablement pas étranger au fait que j’ai dormi comme un bébé toute la nuit, sans le moindre signe de « tourista »!!!

Après être allés visiter une autre maison en fin de journée, nous sommes allés manger dans un restaurant chinois – curieusement il y en a à tous les coins de rue ici – où la bouffe était « correcte », mis à part le fait que ce soir-là, il était impossible de commander des « spare ribs »; rupture de stock quoi !

Un peu de courriels en soirée, une bonne douche et le visionnement d’une émission de « 24 » - la dernière saison, prêtée par une copine – j’étais prête à faire dodo à 22h30.

dimanche 26 août 2007

"Welcome to Guyana"... dans un poste de police!

J’ai volé de nuit, avec en tout et partout peut-être 2 heures de sommeil… de toute façon, c’est pas mal l’adrénaline qui me tient debout depuis 2 semaines… je me suis promise que les premiers jours, je prendrais ça relaxe et je « vacherais » en masse… mais me connaissant… on verra !!!

L’attente aux douanes de l’aéroport m’a semblé interminable, alors que je me levais sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir mon Stéphane… Après quelques longues secondes, je l’ai finalement entrevu, qui tentait de me photographier, essayant de capturer ma joie de le revoir après près d’un mois de séparation et ce, même si on se « voyait » presque tous les jours grâce à l’Internet…

Nous nous sommes entassés dans un taxi – car des valises, il y en avait partout ! – et à peine 5 minutes plus tard, nous nous sommes fait arrêter par un blocage routier, qui vérifiait si les papiers du conducteur étaient en règle. Comble de malchance, notre chauffeur de taxi avait « oublié » de renouveler son permis de conduire. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans un poste de police, moins d’une heure après mon arrivée en Guyana !!!

Je dormais littéralement debout et ça a pris presque une autre heure avant que notre délinquant de chauffeur nous trouve un remplaçant, en l’occurrence son fils.

Ma première impression fût de constater avec tristesse l’état de saleté et de négligence de cette ville, ce qui doit sûrement rebuter plus d’un touriste. Daniel Pauzé, le patron de Stéphane était arrivé le mercredi précédent et se trouvait à l’hôtel pour m’accueillir mais moi tout ce que je voulais, c’était m’effondrer dans un lit !!!

J’ai donc passé le reste de la journée à me coucher et me relever… je n’ai même pas eu faim pour souper ! En fin de journée, nous sommes allés visiter 2 maisons, car il semble que celle qui a été louée par un autre employé (une longue histoire qui est entrain de mal tourner) sera difficile à récupérer et il faut absolument quitter l’hôtel pour baisser les coûts…
En soirée, j’ai pu parler avec Isabelle et mon amie Lyne Cossette, ce qui était tout de même rassurant, mais je me suis recouchée complètement brûlée à 22h00.

samedi 25 août 2007

Départ pour mon aventure en Guyana

J'ai décidé de créer ce blog d'abord, pour tenir ma famille et mes amis au courant de mes aventures dans un pays d'Amérique du Sud encore peu connu, la Guyanna anglaise, dont le vrai nom est Guyana. C'est pour suivre mon chum (et surtout ne pas faire mentir le proverbe "Qui prend mari prend pays!") que j'ai tout laissé derrière moi - maison vendue et ménage entreposé - après de longs mois de réflexion et d'évaluation du pour et du contre. Ce fût une décision extrêmement déchirante à prendre, mais je vous en reparlerai sûrement..

J'ai également l'intention de m'en servir sur un site Web que je désire créer et qui me trotte dans la tête depuis longtemps et quand j'ai quelque chose dans la tête... enfin, vous verrez!

Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je n'ai pas le courage de vous raconter ma vie, parce que ça commence à être trop long ! Je vais seulement tenter de vous donner quelques grandes lignes:

Mère de trois enfants, Isabelle - 27 ans, Sébastien - 26 ans et Vincent - 19 ans. Divorcée de leur père alors que le dernier avait seulement 3 ans, je les ai pratiquement élevés seule, en essayant de trouver un homme qui ne serait pas effrayé par 1: le "package" qui venait avec mon amour et 2: par mon caractère de lionne fonceuse, déterminée, indépendante et autonome. Je ne veux pas décourager les célibataires de mon acabit en quête d'amour, mais ça m'a pris 12 ans ! Stéphane est donc entré dans ma vie en mai 2003 et déjà à l'automne, nous habitions ensemble - Shaddy, son rotweiler de 4 ans incluse - sans même jamais en avoir "officiellement" discuté !


Côté professionnel, je suis une entrepreneure dans toutes les fibres de mon corps et quand je ne travaillais pas à mon compte, j'ai longtemps oeuvré dans le département des ventes et marketing de grandes entreprises. Ma plus grande réalisation à ce jour - toujours du côté professionnel - fût la création d'un magazine pour célibataires RendezVous, qui fût publié de 2001 à 2003. J'ai failli y laisser ma peau (lire, faire faillitte), mais je ne regrette absolument rien !

Par contre, je ne suis pas en reste de projets... d'ailleurs, j'en ai toujours au moins un ou deux sur le "back-burner" et j'ai l'intention d'utiliser mes temps libres, loin de ma famille et mes amis, pour en développer au moins un.


ATTENTION GUYANA, ME VOILÀ !!!

Ce matin, je devais aller porter le 4 X 4 de Stéphane à Chertsey pour l'entreposer chez sa mère durant notre absence, mais MA mère m’a téléphonée pour m’offrir l’excellente suggestion d'utiliser le véhicule pour me conduire à l’aéroport et s'occuper de le ramener chez ma belle-mère plus tard cette semaine, avec mon père.

Bénédiction du ciel ! Puisque ça me donnait 3 heures de plus dans ma journée. J’ai donc pu finaliser mes valises de façon un peu plus relaxe – je ne pars quand même pas pour 2 semaines – et aller conduire Filou mon chat dans sa nouvelle famille, à Repentigny.

Sébastien est venu me voir chez Cathleen, juste avant que je quitte avec ma mère et déjà en route pour l’aéroport, je ne pouvais retenir mes larmes ! Vincent lui m’a téléphonée, car il travaillait et Isabelle s’est pointée quelques minutes seulement avant que je traverse la sécurité de l'aéroport, car elle arrivait du travail. Elle m’a sauté dans les bras en larmes, craignant de m’avoir manquée et ce fût déchirant de partir en jetant un dernier coup d'oeil à ma mère et ma fille…

En fait, durant tout le voyage – Montréal/Toronto, Toronto/Trinidad – Trinidad/Georgetown – j’ai sangloté à plusieurs reprises, en essayant de me consoler en pensant que ce n’était pas si pire que ça, que je les reverrais au mois de décembre, que je pourrais leur parler et voir mon monde grâce à Skype et une web cam…. Pas toujours évident de faire des choix dans la vie et de les assumer…

Durant mon escale à Toronto, j’ai téléphoné à Stéphane pour me donner du courage, juste avant de transférer la ligne de mon cellulaire à mon numéro d’affaires virtuel, qui me permet de prendre mes messages directement sur mon lap-top par courriel… puis en route pour le vol de 5 heures ou à peu près, vers un escale à Trinidad-Tobaggo..