Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mercredi 25 mars 2009

Vivante et Vibrante !

Je n'ai pas écrit depuis un bout de temps, pour ne pas trop dévoiler ma stratégie de développement du projet d'hôtel pour célibataires que je travaille depuis quelques mois, mais juste comme je pensais devoir faire une croix dessus en me résignant à contiuer à en rêver, une réunion avec des hommes d'affaires la semaine dernière a pris une tournure inattendue et a littéralement jeté de l'huile sur le feu !!!

On m'a dit que mon projet était tellement "hot", qu'il n'était pas question que je parte de la Barbade... Je laisse consciemment des éléments dans la zone grise, mais disons que ma fibre entrepreneure vibre actuellement à 100 à l'heure et que ces dernières semaines, j'ai investi beaucoup de temps à développer le plan de marketing de mon concept.

Parallèlement, je poursuis mes activités de marketing pour la Singelringen et c'est de plus en plus encourageant et prometteur, avec déjà des articles dans les principaux journaux québécois... suivis de demande de vente au détail de la part de certaines bijouteries...

A travers tout ça, ma mère est arrivée samedi dernier, alors je prends quand même du temps pour passer avec elle... notre première vacance mère-fille de toute notre vie!

Puis mon chum arrive lundi dernier à la Barbade pour qu'on retourne tous les trois ensemble au Québec le 1er avril prochain.

Je ne peux en dire plus long pour le moment... car mon avenir professionel est en plein ébullition et je suis très excitée de voir comment les étoiles semblent vouloir s'aligner...

Les péripéties d'une entrepreneure qui ne lâche jamais... à suivre !

dimanche 8 mars 2009

J'aurai une petite-fille dans quelques mois!

Évidemment, la grande nouvelle de la semaine pour moi, c'est d'avoir appris que je pourrai enfin "catiner" dans quelques mois, puisque ma fille n'a pu résister, lors de son échographie, à demander le sexe du bébé qu'elle doit mettre au monde le 20 juillet prochain. Malheureusement, ça ne fait que relancer le débat sur mon "expatriation"! Elle est assez mature et m'aime assez pour m'avouer candidement que si elle souhaite pour mois que je réalise mes aspirations professionnelles à la Barbade, elle ne serait pas fâchée que sa "maman" rentre au pays! C'est pourquoi je me suis fixée un ultimatum et à la fin de cette semaine, j'envoie une lettre au proprio de l'hôtel expliquant que si il n'accepte pas de reconnaître le travail que je fais immédiatement, en me versant des frais de consultation, je n'aurai pas les moyens d'attendre qu'il me verse des commissions de "bookings" entrent dans 2 ou 3 mois.

D'une manière ou d'une autre, je serai confrontée soit à un bonheur soit professionnel, d'être payé pour faire ce que j'adore, dans un environnement paradisiaque, à rencontrer des gens de partout dans le monde ou soit à la joie personnelle de rentrer au pays proche de mes enfants et mes amis. En ce moment, ça ressemble presque à "un choix de Sophie!"... j'ai bien dit presque...

Quant à mon chum, il s'apprête à quitter également ce pays de fou pour venir me rejoindre à la fin du mois et à partir de là, nous discuterons de notre avenir...

L'autre événement marquant de ma semaine fût mon initiation à la plongée sous-marine mercredi dernier. J’ai adoré, malgré mes appréhensions reliées à ma claustrophobie et quelques difficultés à m’ajuster aux changements de pression. J’ai du descendre très très lentement, même si je n'arrêtais pas de me souffler dans le nez pincé pour "equilizer", comme disent les plongueurs expérimentés.

J'ai vu des poissons que je n'avais jamais vu, même pas en photo et j’aurais pu les admirer pendant des heures, une fois que je fus comfortable au fond de la mer, par 30 ou 40 pieds. Plus que tout, j’aurais aimé que Stéphane - un plongeur chevronné - fusse avec moi pour voir mes premiers « pas » sous l’eau. Ça revient toujours à mon concept d'activités de groupe pour pouvoir "partager" nos moments de bonheur...

Vendredi en fin de journée, je suis allée prendre un thé sur la terrasse avec mon ordi pour admirer le coucher de soleil et j'ai rencontré des gens en voyage d'affaires, dont un américain de 50 ans qui était tout seul de sa gang, alors on a sympathisé et il m'a invité à souper pour hier soir.

Disons simplement que choisir entre manger toute seule dans mon petit appartement un samedi soir ou avoir de la compagnie pour discuter de tout et de rien dans un restaurant sur le bord de la mer, le choix n'est pas trop difficile... d'autant plus que je ne me suis pas gênée, à la minute où je suis allée le rencontrer au bar de l'hôtel, pour mettre les choses au clair et spécifier qu'apprécier la compagnie de quelqu'un d'intéressant et d'articulé ne signifie absolument pas que je suis à la recherche d'une aventure d'un soir... surtout pas avec un homme marié!!!

Heureusement, j'avais affaire à un vrai gentleman et j'avoue que ses quelques compliments envers ma personne ont fait du bien à mon petit égo en manque d'une présence masculine et nous avons passé une soirée agréable, tout simplement.

dimanche 1 mars 2009

Lentement, mais sûrement...

Quand on attend qu’une business décolle pour rapporter des revenus, tout semble prendre beaucoup trop de temps ! J’ai fini par compléter mes logos en début de semaine et sans demander mon reste, je me suis occupée de mes des cartes d’affaires ; je les ai montées moi-même dans un template de Word, envoyées à une maison d’impression pas très loin – un contact que j’avais rencontré dans une rencontre BNI - et l’après-midi même, j’avais mes cartes !

Je me suis également montée une petite affiche, pour mettre sur le mur chaque côté de l’entrée de mon bureau, pour au moins que les gens sachent ce que je faisais là ! Ça a porté fruit car le même jour, soit jeudi, une femme s’est arrêtée et pour s’informer en quoi ce la consistait. Elle ne reste pas à l’hôtel mais chez une amie et c’est une irlandaise qui vient régulièrement à la Barbade depuis 10 ans, au moins 2 ou 3 fois par année. Blonde aux yeux bleus, Anita est une belle divorcée avec 3 grands enfants comme moi, énergique et chaleureuse de 52 ans et nous avons convenu de nous revoir ce week-end.

J’ai également reçu la visite d’une autre femme, référée par la coiffeuse de l’hôtel. Originaire d’Angleterre, Vicky habite la Barbade depuis 28 ans et s’est retrouvée veuve il y a 2 ans. Sans enfant, elle n’a aucune envie et raison de retourner vivre dans son gris pays, même que le plus étonnant, elle après avoir accepté l’invitation d’amis de Montréal, elle en a fait son 2e pays d’adoption. Elle dit qu’elle adore y passer quelques semaines chaque été ! Ici elle partage son temps entre la décoration par les fleurs et son amour inconditionnel pour les animaux et le bénévolat qu’elle fait pour la « SPCA » Barbadienne. Elle a 6 chiens qu’elle promène régulièrement sur la plage… j’ai bien hâte de voir ça.

Nous avions convenu de souper ensemble vendredi soir, mais quand j’ai téléphoné pour confirmer, elle a dû reporter à cause d’une visite inattendue. J’avoue que ça m’a énormément déçue, car j’étais tellement contente d’avoir une « date » ce vendredi soir. Je me doute bien qu’éventuellement, avec le développement des activités, ma vie sociale devrait reprendre un peu du poil de la bête mais pour le moment, je n’ai pas trouvé ça drôle que mon souper soit cancellé à la dernière minute et j’étais très déprimée ce soir-là. J’étais fatiguée, tout me paraissait sombre et il s’en serait fallu de peu pour que je fasse mes valises… j’ai compris un peu plus tard dans la soirée que mes hormones étaient en grande partie responsables de mon état d’âme et heureusement que le lendemain, une excursion d’une journée aiderait à me changer les idées.

De fait, je devais « tester » les services d’un autre fournisseur d’excursion – Island Safari – qui nous fait faire un tour de la Barbade en jeep et nous amène dans des endroits reculés, que peu de touristes ont la chance de voir, avec un lunch à la plantation Sunbury. Comme j’avais obtenu 2 « gratuités », j’ai contacté Anita en après-midi le vendredi pour lui demander si elle était intéressée à m’accompagner et à 8h00 le samedi matin, elle était chez moi (elle ne séjourne pas très loin de chez moi et s’est loué un « moke » pour la semaine).

Nous avons passé une très belle journée, car entre autre notre guide était extrêmement professionnel et cultivé, avec un adorable sens de l’humour. Ça en est un que j’engagerais demain matin pour escorter mes groupes lors d’activités. Je ne me suis donc pas gênée pour prendre ses coordonnées, car je travaille aussi à me monter un réseau de ressources pour me remplacer quand j’irai au Québec.

L’excursion fût donc appréciée sur toute la ligne par Anita et moi-même et au retour vers 15h30, nous nous sommes séparés pour refaire le plein d’énergie, nous « pouponner » un peu et elle est revenue me chercher à 19h00 pour aller souper.

Plus tard dans la soirée, quand nous nous sommes dirigées vers le Reggae Lounge pour aller prendre un verre et nous dégourdir les jambes, on a revu un des participants à l’excursion d’aujourd’hui qui m’avait demandé de le prendre en photo. Originaire de Trinidad mais vivant maintenant à Vancouver, une annulation de dernière minute (tiens, ça n’arrive pas qu’à moi !?!) l’a forcé à voyager seul. Il était avec un autre couple rencontré dans l’autobus et on s’est tous installé ensemble à une table où on a passé une partie de la soirée. Évidemment, j’ai commencé à distribuer mes cartes d’affaires !

En conclusion de cette semaine, je suis contente des progrès que ça a fait, malgré que la récession m’inquiète comme tout le monde, puisque les gens voyagent moins (ma mère, ma sœur, ma fille qui pensait bien revenir – ça a tout foiré pour des considérations financières), mais j’essaie de me convaincre que ce n’est pas une raison pour ne plus prendre aucune initiative… ça va peut-être juste être un peu plus long et difficile à décoller, mais on fait quoi ? On s’assoit par terre et on pleure ?