Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

jeudi 29 janvier 2009

Soirée sur la côte ouest de la Barbade




Nous avions décidé, moi et ma chum Joëlle, d’aller faire un tour sur la côte ouest, là où se trouvent tous les chics hôtels de la Barbade, les villas les plus somptueuses, les restaurants les plus gastronomiques et par conséquent… les gens les mieux nantis !

À 17h00 nous attentions l’autobus marquée « Speightown », qui fait le trajet direct, sans passer par Bridgetown mais 45 minutes et 4 autobus « Bridgetown » plus tard, nous nous sommes résignées à prendre un de ces derniers en me disant que rendue au terminal d’autobus, nous aurions plus de chances d’en trouver un qui nous amènerait sur la côte ouest.

Ce que je ne savais pas par contre, c’est qu’une fois rendues là, il nous fallait CHANGER de terminus, donc marcher encore plusieurs minutes, juste au moment où la pluie s’est mise de la partie. Il faut dire que depuis son arrivée, Joëlle n’a pas été particulièrement gâtée point de vue temps, elle qui est maniaque de plage et soleil. Faut dire que pour cette période de l’année – normalement la saison sèche – il pleut anormalement souvent ! Qu’on le veuille ou non, on ne peut nier les changements climatiques qui affectent la planète et même quand je vivais en Guyana, les habitants en faisaient la remarque. Aussi paradisiaque qu’elle puisse être, de toute évidence la Barbade n’y échappe pas !

Donc, devant les caprices de Dame Nature et Joëlle n’était pas particulièrement douée pour la misère, elle a vite pris la décision de héler un taxi. Lorsqu’on est arrivée à Holetown, sur la 2e avenue qui regroupe quelques petits restos sympathiques (ce qui ne rime pas nécessairement avec « abordables »), j’avoue qu’on a été un peu déçues de constater que la place était plutôt désertique ! Faut dire qu’il était quand même tôt pour le souper des vacanciers (18h30) alors on a fait le tour des restos pour examiner les menus, mais devant le manque d’ambiance, j’ai suggéré qu’on aille prendre un apéro au Surfside, le beach bar à quelques centaines de mètres de là où j’avais revu mon ami barbadien après 25 ans en 2007.

Justement, comme je ne l’avais pas vu depuis l’automne dernier, j’ai pensé lui passer un coup de fil pour lui demander s’il avait envie de venir prendre un verre avec nous et quand je lui ai demandé sur son cell. de venir nous rejoindre, il m’a répondu qu’il était déjà là !!!

Il a également confirmé la baisse du tourisme dont tout le monde se plaint un peu sur l’île, mais lui a compris comment faire pour travailler moins et faire autant de $$$. Installé avec son « speed boat » sur les rives du Sandy Lane – l’hôtel le plus luxueux de l’île – il n’a fait qu’un client aujourd’hui… sauf qu’à 400$ de l’heure pour louer son bateau, on comprend que ça ne lui en prend pas 10 clients par jour.

Et le genre de client qu’il sert n’ont pas vraiment besoin de s’inquiéter de ses tarifs… parmi ses « réguliers », il compte Beyoncé, Simon Cowell (American Idol), Hugh Grant, et cie.


C’est finalement ce qui a animé le plus notre soirée, puisque ce petit bar de plage est assez populaire et nous avons bien ri tous les trois, avant de nous décider à aller souper moi et Joëlle au Spago, restaurant italien où j’ai mangé l’une des meilleures salade César de ma vie. On a beau chialer contre le prix élevé des restos à la Barbade, ce n’est pas pour rien qu’elle est reconnue comme une destination « gastronomique » !

mercredi 28 janvier 2009

Le vent commence à tourner de mon bord…

Pauvre Joëlle qui s’est réveillée en plein milieu de la nuit et dont les pleurs m’ont surprise, en allant au petit coin… son mal d’oreille était devenu une douleur insoutenable, au point de lui arracher des larmes ! Comme je me rappelais avoir fait pour mes enfants à l’époque, je n’ai pu que réchauffer une débarbouillette pour lui mettre sur l’oreille, ce après quoi je me suis sentie totalement impuissante.
Nous avions prévu aller faire un tour guidé des paysages grandioses de la Barbade, avec Johnson Tours, mais comme de raison lorsqu’elle s’est réveillée ce matin, il n’était plus question d’aller nulle part, surtout pas se taper un voyage d’autobus de 5 heures !

Alors elle est restée tranquille, à alterner entre la plage et le lit… c’est pas la vacance idéale, mais c’est mieux que d’essayer d’aller travailler en pleine tempête de neige à Montréal, comme c’est la cas aujourd’hui, où il en tombera jusqu’à 25 cm !

En après-midi, j’ai eu le bonheur et l’excitation de me découvrir une alliée de taille pour la promotion de la « singelringen » (bague pour célibataires), une professionnelle des relations publiques, que j’ai connue dans le temps du magazine RendezVous.

Elle est excité par le concept et déjà très impliquée dans le milieu des célibataires, avec des mandats pour des clubs d’envergure et même, des projets pour la télé qui pourraient faire partie d’un mix promotionnel.

Après une heure de conversation sur Skype, je me suis dit qu’avec notre bagage commun de contacts, elle et moi, ferons une équipe du tonnerre !

lundi 26 janvier 2009

Je finalise ma nouvelle opportunité d’affaires

Citation de ma chum Joëlle, qui écrivait quelque chose sur la liste d’épicerie ce matin : « Allez faire l’épicerie ici à la Barbade, c’est comme s’acheter un bijou ! » Malgré ma mise en garde, elle n’en revient toujours pas. C’est le prix à payer pour vivre sur cette île paradisiaque. Malgré cela, elle affirme catégoriquement vouloir revenir avec son nouveau chum, tout comme ma copine Danielle venue la semaine dernière, qui n’est pas plus en moyen qu’il faut. C’est ainsi, on y vient une fois et on devient « accro » !

Moi j’ai travaillé toute la journée, entre autre à finaliser mon entente avec la Suède, lecture de contrat, modifications, discussion téléphonique, etc. Que voilà un beau défi, qui cadre parfaitement bien avec mon projet d’hôtel pour voyageurs solo, dont je devrais avoir des nouvelles demain. Ça ne m’inquiète pas plus qu’il ne faut parce que si ce n’est pas celui-là, j’en ai plein d’autres à aller voir.

Trouvant que le petit bar « Ka-nei » de la plage Rockley – à quelques minutes de marche – commençait à grever sérieusement son budget, elle a découvert que la petite plage de l’autre côté de la rue, avait un petit côté un peu plus sauvage, mais également l’avantage de pouvoir revenir à la maison se faire elle-même ses drinks… beaucoup plus économique, il va sans dire.

En fin de journée, pendant qu’elle allait faire un tour à l’épicerie, je suis allée faire mon heure de marche rapide sur le boardwalk récemment complété. Comme je regardais le soleil se coucher en arrière des nuages avec des rayons émanant tout comme on voit sur les images religieuses catholiques voulant personnifier Dieu, et stimulée par mes nouveaux objectifs, je me sentais chargée à bloc, en me disant que la Vie est belle !

Au retour, j’ai trouvé ma chum complètement déconfite de sa visite à l’épicerie… les étalages étaient vides dans le comptoir des fruits et légumes, ce qui constituait la majorité des items sur la liste et il ne nous restait plus qu’à attendre… le bateau ! C’est comme ça quand on vit sur une île. Ce n’est pas l’abondance en permanence à laquelle on est habitué dans les grandes villes nord-américaines.

Après 2 soupers tranquilles à la maison, elle tenait donc absolument à sortir manger ce soir alors je lui ai proposé le « Mamma Mia », même si j’y suis allée 2 fois dans les derniers 10 jours. La preuve que ça en vaut le coup, c’était plein à craquer… un lundi soir. Toutes leurs salades sont excellentes et ce soir je me suis régalée de la spéciale « Doctor’s salad » (allez savoir d’où ils ont sorti ce nom !?!) composée de feta, légumes grilles, olives et tomates séchées au soleil. Hummm…

dimanche 25 janvier 2009

Dimanche relax…

Comme il n’avait pas fait très beau hier et qu’elle n’avait pas eu sa dose de soleil, Joëlle s’est empressée de déjeuner pour s’installer sur la plage aussi vite que possible.

Moi de mon côté j’ai fait un peu de ménage dans l’appartement, joué au Scrabble avec ma fille Isabelle, de l’autre côté de l’océan, (elle m’a battue 2 fois sur 3 la p’tite mausus !)

J’ai également reçu une réponse très positive à mon courriel d’hier regardant mon projet de distribution… comme quoi les entrepreneurs n’ont vraiment pas la même perception de l’expression « week-end » que les salariés !

Comme Internet fonctionnait très mal ou à peu près pas, je ne pouvais téléphoner chez mes parents – c’est la fête à mon père – j’ai continué à faire de la comptabilité jusqu’en milieu d’après-midi, après quoi je suis allée rejoindre ma chum Joëlle, qui était complètement coma sur la plage. J’en ai donc profité pour faire ma petite routine de work-out et nous avons eu droit à un magnifique coucher de soleil directement dans l’eau (la plupart du temps, il se couche derrière les nuages).

Elle s’est endormie de nouveau aussitôt que nous sommes rentrées à la maison, alors j’ai décidé de la laisser se reposer et de me faire un petit souper léger vers 19h30. Lorsqu’elle s’est réveillée… c’est moi qui suis allée me coucher une heure plus tard !

samedi 24 janvier 2009

Journée tranquille à la maison

Levée à 7h00 du matin, j’ai fait de l’ordi. sur le balcon, en attendant que ma chum Joëlle, qui avait lu tard dans la nuit, se réveille. L’objectif principal de la journée était d’aller faire l’épicerie et la pauvre – malgré mes avertissements – a fait le saut lors du passage à la caisse enregistreuse. Le prix des denrées alimentaires, particulièrement au chapitre des fruits et légumes, est plutôt « difficile à digérer », quand on pense à l’abondance qu’on retrouve dans nos supermarchés québécois.

De retour à la maison, Joëlle s’est fait un sandwich, avant d’aller sur la plage, car moi je devais me concentrer sur quelques courriels importants, à répondre, en plus de mettre mon blogue à jour. J’avais bien l’intention de la rejoindre vers 15h00 pour prendre un peu de bon temps, mais pour une rare fois, Dame Nature n’a pas été très coopérative et il a plu à torrent à quelques reprises, assez pour me faire envisager de faire un roupillon, au lieu d’aller me taper une heure d’exercice…

Finalement, je n’ai pu faire ni l’un ni l’autre, puisque vers 16h00, Joëlle est revenue… après avoir, faute de soleil, jeté son dévolu sur la boutique hors-taxes (Cave & Sheppard) située à quelques minutes de marche de chez moi. J’ai donc bêtement continué à travailler sur ma négociation avec la Suède pour la bague « singelringen », pendant qu’elle faisait un bon roupillon sur la terrasse.

On a décidé de rester tranquille ce soir et de nous cuisiner une délicieuse salade au poulet, mangée sur la terrasse. On a fini la soirée en jouant au Scrabble en ligne… assise une en face de l’autre, avec notre lap-top sur les genoux, grâce à l’application WordBiz (http://www.isc.ro/) C’est fou la technologie non ? Plus besoin de secouer le petit sac pour choisir ses lettres…

vendredi 23 janvier 2009

50 ans pour ma chum Joëlle et souper au Café Sol

Joëlle s’était installée sur le futon mais quand je me suis levée ce matin, à 6h30, Danielle était donc couchée à côté d’elle. Sans entrer dans les détails, nous avons su que le monsieur en question a finalement avoué avoir une copine qui l’attendait au retour. Il m’est absolument impossible de répéter sur ce blogue les noms et sobriquets dont je l’ai affublé !

Pour une fille dont le chum vit en permanence de l’autre côté de la mer, ce n’est certainement pas très rassurant mais que puis-je y faire… sinon espérer que « le mien » est différent !

Avant de partir pour la plage une dernière fois en compagnie de Joëlle, Danielle m’a fait ses adieux, puisque je n’étais pas pour être là quand son taxi viendrait la chercher à 14h00. En effet, j’avais un lunch avec Danielle-Collins, une canadienne vivant ici depuis 16 ans et qui aimerait bien que je m’occupe du club social du « Canadian’s Women Club », ici à la Barbade. On en a discuté et je vais y réfléchir, mais je pense que ce serait sage que je commence par m’occuper de mes revenus avant de m’investir dans un autre projet…

Avec tout ça, je suis revenue juste à temps pour rencontrer mon ex-belle-sœur Shantal, qui m’attendait à l’appartement pour me faire ma teinture. Elle est restée à peine pour la durée de l’application, car elle était venue en bicyclette et en avait pour presque une heure de vélo pour retourner chez elle à la clarté.

Lorsque Joëlle est revenue de la plage vers 18h00, nous avons fait quelques recherches avant de trouver un endroit digne de cette journée, puisqu’elle célèbre aujourd’hui ses 50 ans ! J’étais vraiment flattée qu’elle ait choisi de passer ce jour mémorable avec moi, bien consciente quand même que mon emplacement l’avait grandement influencée 

Nous sommes finalement retournées dans St-Laswrence Gap, au restaurant mexicain « Café Sol », où nous nous sommes régalées, avec l’aide bien sûr de quelques margaritas! C’est pourquoi même si nous avons marché les quelques 15 minutes pour nous rendre au resto, le taxi était vraiment la seule option pour retourner…

jeudi 22 janvier 2009

Arrivée de Joëlle (Cadieux)

Danielle (Graton) est allée faire de la plage, pour sa dernière journée complète à la Barbade. Pour la deuxième fois depuis hier, j’ai reparlé longuement avec mon interlocuteur de la Suède, pour le projet de distribution de www.singelringen.com. On semble bien aller dans la même direction et nous poursuivons nos échanges d’information pour apprendre à nous connaître, avant de nous engager comme partenaires.

Même qu’il a été question qu’on se rencontre, en profitant de sa tournée américaine – Mexico, Las Vegas et New-York – le mois prochain. J’étais à m’informer du prix des billets d’avion sur Internet lorsque la réalité m’a rattrapée : je n’avais aucun vêtement d’hiver ici à la Barbade ! Au pire, il faudrait que je passe par ma fille qui vient me visiter à la fin du mois pour qu’elle m’apporte quelque chose de quoi faire au moins 2-3 jours à New-York, incluant bottes et manteau d’hiver. A moi de réfléchir si c’est sage « d’investir » un autre 1,000$ pour faire cette rencontre tout de suite ou d’attendre que les choses soient un peu plus avancées…

Tel que prévu, j’ai reçu un « nouvel arrivage » en fin d’après-midi, en la personne de ma copine Joëlle (Cadieux), qui restera pour 10 jours avec moi. Après qu’elle et Danielle aient fait connaissance, je me suis excusée, à la blague, d’avoir fait un « double booking » pour une nuit !

Comme nous étions toutes les trois à « papotter » joyeusement et les deux à faire connaissance, Stéphane m’a téléphonée sur Skype et après une brève conversation, je lui ai fait remarqué que je me sentais presque comme au paradis, sur mon île de rêve, en m’amusant avec des copines du Québec !

Même si Danielle est partie souper avec son belge et moi et Joëlle sommes allées au Irish Mc Bride Pub, la première est revenue tard en milieu de nuit et s’est faite une petite place à côté de Joëlle qui, toujours sur l’adrénaline de son voyage et malgré qu’elle n’ait pas dormi de la nuit précédente, s’était couchée très tard.

mercredi 21 janvier 2009

Une brochette de bonnes nouvelles!

Je n’avais rien écrit sur mon blogue depuis le 5 décembre dernier parce que j’avais décidé, pour un certain temps, de consacrer tout mon temps et mes efforts à trouver une façon de générer des revenus.

Ceux-ci ont porté fruit avec un premier mandat de consultation pour l’implantation d’une solution ACT ! dans une banque de Ste-Lucie, une île des petites Antilles à 30 minutes de vol en avion, où je suis allée travailler les 3 derniers jours avant de revenir au Québec pour le Temps des Fêtes.

À part le bonheur de revoir mes enfants, ma famille et mes amis, ce fût plutôt très tranquille, à cause de notre situation financière plus que précaire. Pas de sortie – sauf une soirée au cinéma avec mon petit-fils Darien – pas de folies, pas de sport… niet… mais des câlins et des bisous en masse de ma famille et mes amies !!!

Stéphane est revenu avec moi à la Barbade, mais seulement pour 3 jours, car il est retourné en Guyana pour continuer d’attendre que son partenariat se concrétise… attente qui dure depuis plus de 3 mois maintenant ! Il est bien déterminé à aller au bout car au fond, son futur associé n’a aucun intérêt à « l’étirer » ainsi et l’intention est clairement présente… c’est juste que la bureaucratie se met de la partie et les transferts d’argent sont plus complexes que prévus.

A cause de cette situation inconfortable, je ne peux pas dire que Stéphane fût le plus joyeux des compagnons dans le Temps des Fêtes, même qu’on a eu de sérieuses conversations, mais je serais bien la dernière à le blâmer de vouloir persister dans un domaine qui le passionne, moi qui n’a pas fait de 9 à 5, 5 jours/sem., depuis plus de 28 ans ! Je le comprends et je le supporte dans ces moments difficiles, en me disant qu’à ce point-ci, ça ne pourra qu’aller mieux.

De mon côté, une rencontre extrêmement riche en opportunités s’est déroulée la semaine dernière avec le CEO d’un très bel hôtel situé à quelques minutes de marche de chez moi. Comme il avait déjà été mis au courant de mon concept de resort pour célibataires seulement, je suis arrivée armée jusqu’aux dents pour argumenter et faire valoir ma proposition d’affaires. Or, après seulement quelques minutes de conversation, il m’a presque coupé la parole en me disant « Oui je suis intéressé… » Ce qui m’a laissée bouche bée. Quand il a rajouté : « Je n’ai pas de problèmes non plus à innover et être le premier à proposer cette formule », je n’ai pu que répondre : « Euh... wow c’est super… ! »

Il ne lui reste plus qu’à obtenir l’autorisation du chairman, en fait le propriétaire de l’hôtel, un suédois actuellement en « visite » sur l’île. Suite à cette rencontre, j’ai travaillé longuement sur un document servant de « Business Case » que je lui ai fait parvenir par courriel, afin de l’aider à « convaincre » son patron. J’attends la suite anxieusement, mais ce document est fin prêt à être présenté à un autre hôtel si nécessaire.

Depuis quelques jours, une copine – Danielle – est arrivée chez moi pour une petite vacance bien méritée et c’est fort agréable d’avoir de la compagnie. Étant traductrice de profession, elle m’a d’ailleurs gracieusement aidé à peaufiner mon document de présentation en anglais pour le « Singles-only » concept.

Ainsi, si j’ai senti le besoin de mettre à jour mon blogue, c’est à cause d’une journée remplie de bonnes nouvelles, qui méritait que je la souligne.

Tout d’abord, après avoir déposé une demande de détermination de statut de salarié/consultant auprès de Revenu Québec, Stéphane a finalement reçu la réponse par courriel aujourd’hui : statut de salarié ! C’est une bonne nouvelle depuis longtemps, d’autant plus que les Commissions des Normes du Travail lui ont refusé son recours, sous prétexte qu’il était considéré comme « Cadre ». On saura bientôt quelles seront les répercussions sur les montants que la compagnie lui doit et les recours judiciaires permis.

Ensuite, le président du produit www.singelringen.com (un concept de bague pour les célibataires fiers de l’être et bien dans leur peau) m’a téléphonée directement de Suède pour continuer nos communications entreprises par courriel. Nous avons discuté près d’une heure et il est très intéressé à me confier les droits de distribution exclusifs pour le Canada et les Caraïbes.

Ironiquement, à l’époque du magazine RendezVous, j’avais moi-même lancé sur le marché une épinglette à l’effigie d’un petit cœur avec des ailes, qui lorsque porté sur soi, faisait foi de notre statut de célibataire et d’ouverture à de nouvelles rencontres. L’idée était bien sûr, de faciliter les contacts aux célibataires en reconnaissant facilement les autres, comme par exemple lorsqu’on va lire son journal dans un café le dimanche matin et qu’on voit une personne qui nous semble intéressante… en se demandant si « l’autre » n’est pas loin…

Malheureusement l’handicap avec les épinglettes, c’était évidemment de devoir les transférer de vêtements chaque fois qu’on voulait la porter… pas très pratique ! Quand j’ai découvert qu’un Suédois avait créé une bague dans cet objectif en 2005 et que le concept a commencé à se répandre à travers le monde, avec plus de 150,000 ventes depuis son lancement, je me suis frappée la tête en me disant : « Pourquoi n’y avais-je pas pensé avant !?! »

Il faut dire, à ma défense, qu’avec les ressources limitées dont je disposais pour diriger le magazine, je portais à peu près tous les chapeaux : distribution, rédaction, production, marketing, promotion, etc.

Dans mes recherches, j’avais également croisé un autre site Internet faisant la promotion d’une bague similaire pour célibataires, ici au Québec. Par trois fois, pendant que j’y étais pour les Fêtes, j’ai rencontré l’instigateur de cette bague, car il aurait bien aimé qu’on s’associe, connaissant toute mon implication dans le milieu des célibataires au Québec et mon impressionnant réseau de contacts.

Très sympathique et déterminé, j’ai néanmoins dû me résoudre à prendre une décision purement d’affaires, en choisissant de m’associer avec son compétiteur, qui jouit non seulement d’une bonne longueur d’avance, mais également d’une notoriété beaucoup plus grande et de ressources financières plus importantes. Leur site Internet étant déjà disponible en plusieurs langues, je peux déjà penser rejoindre le marché canadien anglais.

Évidemment, cela s’inscrit en parfaite harmonie avec mon projet de réseau d’hôtels de villégiature pour célibataires qui j’espère, va débloquer dans les prochains jours. Pour tout dire, si ces deux projets prennent l’envergure que je souhaite, j’aurai du pain sur la planche pour travailler 7 jours sur 7 mais comme dans le temps de Célibaction (lorsque j’organisais des activités pour célibataires chaque semaine), quand on est passionné par ce que l’on fait, ce n’est plus du travail.

Je me vois donc très bien à développer mon réseau de détaillants au Canada en faisant beaucoup de travail à distance, mais en voyageant régulièrement pour rencontrer les médias et rencontrer mes futurs partenaires, tout en ayant pied-à-terre à la Barbade. Même que si les affaires vont bien et je rencontre les objectifs que je me suis fixés, j’aurai sûrement besoin d’un(e) représentant sur place au Canada… pour s’occuper de certaines tâches nécessitant une présence physique… alors avis aux intéressé(e)s, qui peuvent m’écrire à ctardif@videotron.ca.

Pour tout dire, j’adorerais reprendre cette direction, car même si l’implantation de solutions de Gestion Relation-Clientèle sur ACT ! me plaît beaucoup et répond à ma passion pour le Service à la Clientèle, je préférerais davantage m’impliquer dans le secteur de l’industrie touristique – tangente célibataire que je connais à fond – en travaillant avec des gens heureux d’être en vacances.

Dans un autre ordre d’idée, mon autre bonne nouvelle de la journée fût l’espoir qu’à semé ma mère, lors d’un petit échange rapide sur Skype, qu’elle vienne me visiter avec ma sœur dans les prochaines semaines, en m’informant que cette dernière était entrain de régler les formalités pour obtenir son passeport !

Ce serait super de les avoir toutes les deux, parce que entre autre, je craindrais moins que ma mère s’ennuie seule sur la plage, étant donné que je ne suis pas en vacances et que je dois travailler. Alors je me croise les doigts…