Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 18 juillet 2008

Résumé de nos 2 premières semaines au Québec

Ma mère étant l'une des plus fidèles lectrices de mon blogue, je ne pouvais parler de tout le temps que j'ai consacré ces derniers mois - avec ma soeur - à l'organisation du 50e anniversaire de mariage de mes parents.

Ça s'est déroulé samedi dernier et tout s'est parfaitement bien déroulé, sans anicroche et fût un succès sur toute la ligne ! Encore une fois, je m'émerveille toujours de ce que l'on peut accomplir grâce à Internet. Je me suis occupée de toute la préparation des faire-part - design, approbation d'épreuves, étiquettes, etc. - à distance, magré la piètre qualité de connexion qu'on a en Guyana.


Justement en parlant de la Guyana, ça me faisait rire la première semaine de notre retour, lorsque j'entendais les gens se plaindre de la chaleur... je leur répondais "Vous ne savez pas c'est quoi, avoir chaud !!!"

Du côté de la compagnie à Stéphane par contre, rien ne s'arrange. Ils ne nous ont toujours pas payé, malgré l'envoi d'une mise en demeure enregistrée cette semaine de ma part et de Stéphane, séparément. Peu importe comment ça va évoluer, c'est certain qu'il faudra bien retourner récupérer nos affaires, notre chat et j'espère bien, notre chien, mais Stéphane est toujours en négociation du point de vue professionnel et tout peut basculer d'une journée à l'autre.

En attendant, nous en profitons pour voir nos enfants le plus souvent possible; ce soir par exemple, je sors avec mon plus jeune fils en tête-à-tête.

dimanche 6 juillet 2008

Sinus bloqués en avion, pas une bonne idée !

Debout à 5h30, nous avons quitté la maison une heure plus tard. Notre avion décollait à 10h30 et nous avons eu l’agréable surprise, pour le vol de Georgetown à Port-au-Spain (Trinidad), de nous faire « surclasser » en première classe… AUCUNE IDÉE pourquoi, mais on n’a pas osé demander pourquoi, de peur qu’ils ne réalisent leur erreur. Moi et Stéphane nous sommes donc confondus en hypothèses diverses…

Malheureusement, ce privilège fût de courte durée (seulement une heure avant l’escale) et nous sommes revenus en classe économique pour le reste du voyage. Mais là n’est pas le problème.

Encore très amochée par mon virus de la fièvre Dengue et passablement congestionnée des sinus, j’ai appris de façon éprouvante que pression atmosphérique qui fluctue et tympans malades sont une combinaison extrêmement douloureuse.

À trois reprises aujourd’hui, nous avons décollé, atterri, etc. Du moment que l’avion commençait à perdre de l’altitude, en vue d’un atterrissage, le changement de pression atmosphérique se faisait vivement ressentir dans mes oreilles et j’avais l’impression que la tête voulait m’exploser !

J’avais beau essayer tous les « trucs » de voyageurs : mâcher de la gomme, moucher, avaler, etc., rien n’y faisait.

J’étais tellement « bouchée », une fois sur la piste d’atterrissage, que je devais me tenir après les rampes et les murs à la sortie de l’avion, car mon centre de l’équilibre était sérieusement affecté pendant quelques minutes.

Histoire d’avoir du temps « relax » à Toronto pour souper, nous avions réservé le vol Toronto-Montréal assez tard en soirée, ce qui nous a fait arriver à la maison de mes parents – qui sont venus nous chercher comme d’habitude – il était près d’une heure du matin !

mardi 1 juillet 2008

L’ombre de moi-même

Bon depuis jeudi dernier, j’ai la fièvre dengue. Une vraie saloperie ! Je fais de moins en moins de fièvre, je n’ai plus mal à la gorge, mais je suis toujours très faible et les décongestionnants n’ont absolument aucun effet, de sorte que je passe des dizaines de mouchoirs par nuit. Moi, je suis absolument incapable de dormir en respirant par la bouche… Résultat, je dors très mal, par secousse seulement, même que les dernières nuits, je me suis relevée genre de 3 à 5-6 heures du matin, en travaillant sur l’ordi pour passer le temps.

Stéphane est rentré dimanche soir et je lui ai dit que c’est une bonne chose qu’il n’ait pas dormi à côté de moi car il n’aurait pas trop apprécié… la nuit dernière, je sortais de la chambre pour aller me moucher, je m’assoyais dans le lit en espérant que les sinus me débloquent et quand une petite ouverture se faisait, je me dépêchais d’essayer de me rendormir !

Bref, c’est difficile de reprendre des forces avec un aussi mauvais sommeil, sans parler de la perte d’appétit comme rarement cela m’est arrivé dans ma vie de gourmande mais ça, c’est la dernière chose dont je vais me plaindre J !

Seulement j’ai dit à Stéphane que s’il avait fallu qu’on fasse le voyage de retour au Québec demain, c’est en chaise roulante qu’il aurait dû me pousser, d’un terminal à l’autre, car mine de rien, c’est un long voyage : on part de la maison vers 7h30 dimanche matin, mais on arrive seulement vers minuit le soir, avec deux escales à travers tout ça. (Donc beaucoup de déplacements dans les aéroports).

Mais bon, un jour à la fois, je fais ce que je peux pour me reposer – Dieu merci pour l'aide de Colette, la femme de ménage – car je n’ai pas le choix d’être sur pied pour dimanche…