Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mardi 30 septembre 2008

Bye-bye la Guyana, Bonjour la Barbade !

La dernière semaine fût plutôt éprouvante, car pour la deuxième fois en à peine plus d’un an, je déménageais à nouveau ! Même si j’étais moins équipée que dans ma maison de Laval, n’empêche que j’avais acheté/rapporté du Québec beaucoup de choses pour rendre ma vie un peu plus confortable dans ce pays du Tiers-Monde.

J’ai réussi à revendre le ¾ des ces affaires – qu’il a quand même fallu tout nettoyer – mais il en est resté encore trop à « paqueter » et trouver de l’entreposage pour une couple de ces boîtes.

En ce qui concerne mon chat Filou, la solution parfaite s’est présentée samedi dernier, alors qu’un voisin américain – Jerry – qui adore les animaux (et s’ennuie de son chat aux Etats-Unis) a offert de le prendre et s’en occuper, jusqu’à ce qu’on puisse le ramener nous-même au Québec. J’avais bien eu quelques offres à gauche et à droite, mais c’est celle qui m’inspirait le plus confiance, car je l’ai vu souvent chez moi jouer avec Brutus et flatter Filou. Je lui fais donc entièrement confiance et ne me fais aucun souci quant au bien-être de mon chat.

Je m’étais assurée que mes valises soient prêtes avant de me coucher hier, afin de réduire au minimum mon stress déjà assez élevé, causé par ma séparation d’avec mon chum – qui lui, reste en Guyana pour démarrer sa propre petite opération minière – et par la pression de devoir me supporter financièrement dans un pays étranger… en un mois!

En effet, on a réussi à louer à bon prix (ce qui est très relatif à la Barbade) un appartement avec chambre fermée pour 1350$ US pour le mois, une aubaine quoi, selon les standards Barbadiens, mais déjà, je dois commencer à regarder pour quelque chose de moins cher et à plus long terme dans les journaux…

Je stressais aussi énormément à cause de mes valises, qui de toute évidence dépassaient de loin la limite de 44 livres sans frais et j’avais même peur qu’elles ne dépassent la limite de transport sur l’avion – même avec frais – soit de 70 lbs. De plus, j’avais appris sur le site Web de Caribbean Airline que nous avions droit à seulement UNE VALISE, lorsqu’on voyageait a destination de la Barbade. Ridicule, pour une femme qui déménage presque sa garde-robe d’été au complet, même si j’ai laissé dans un autre sac à venir la moitié de mes chaussures !

Arrivée au comptoir de la compagnie aérienne, j’étais donc prête et résignée à sortir ma carte de crédit et payer le TOTAL pour de l’excédent de bagages, mais à ma grande surprise, l’agente au comptoir a fait avancer mes valises, SANS DIRE UN MOT, a complété la paperasse et m’a remis mon passeport en me souhaitant un BON VOYAGE !!! Décidemment, j’ai toujours été chanceuse à date avec Caribbean Airlines, mais Stéphane dit que c’est parce qu’on est en Guyana et que l’avion n’est pas plein. À Toronto, c’est toujours plus compliqué…
Ce n’est pas grand l’aréoport de la Guyana, alors du comptoir d’enregistrement des bagages à l’entrée de la sécurité, il n’y a que quelques pas… qui me séparaient du moment de dire dire Au Revoir à Stéphane.

En voyant mes larmes, il s’est exclamé que c’est LUI qui devrait pleurer, à rester dans ce foutu pays, alors que moi je m’en allais sur une île de rêve, ce à quoi j’ai répondu – histoire de dédramatiser la situation – que c’était des larmes de joie !!!

J’ai donc ris jaune quelques secondes, pour ensuite prendre le chemin d’une nouvelle destination où traîner ma coquille d’escargot, tout ça pour rester près de l’homme que j’aime… l’avenir nous dira où ça va nous mener…

Lors de l’escale à Trinidad, à cause d’une longue file qui devait être partagée selon la destination, la conversation s’est engagée avec une jeune femme blonde que j’avais remarquée dans le premier avion, parce qu’elle semblait voyager seule également. Elle précédait son mari à la Barbade de quelques jours, ce dernier travaillant à la Commission Européenne. Originaire d’Autriche, parlant également français, anglais et allemand, c’est après plusieurs minutes de discussion que nous nous sommes présentées l’une à l’autre.

Je me suis mise à rire en entendant son nom – Sigi – car mon ami Richard Couture m’en avait parlé à quelques reprises, me disant qu’elle était très souvent au Pégasus, et je n’arrivais pas à la replacer… et voilà que je discutais avec elle, qui elle-même avait entendu mon nom à quelques reprises…on a donc vite sympathisé et nous sommes assises ensemble dans le petit avion qui faisait la connexion entre Trinidad et la Barbade.

Elle sera sur l’île pour une douzaine de jours, son mari venant la rejoindre vendredi prochain et comme elle ne réside pas très loin de moi, nous avons convenu d’aller souper demain soir.

J’ai donc pris mon taxi à l’aéroport pour me rendre à l’appartement, situé en face du très bel hôtel Accra Beach (un 4*), pour finalement rencontrer Manon, avec qui je communiquais par courriel et par Skype depuis déjà novembre 2007.

Après l’excitation de (enfin) se voir en personne, j’ai commencé à vider mes 2 énormes valises, fait une petite sieste pour essayer de faire passer une méchante migraine, suis allée souper au petit grill du coin – un excellent mahi-mahi grillé – arrêtée au dépanneur pour m’acheter de quoi déjeuner demain matin et suis revenue me coucher, tout de suite après ma jasette avec Stéphane sur Skype.

Pour le moment, j’ai bien d’autres priorités que d’aller voir la mer, si je veux pouvoir y accéder encore dans 2 mois, puis 3, puis quatre…

mardi 16 septembre 2008

Faire voyager seul un animal domestique... tout un contrat!

Hier soir, j’ai reçu la visite d’un de mes acheteurs de ma vente de garage, qui tenait absolument à venir me payer les articles qu’il avait réservé : la bouilloire électrique, le grille-pain, ma coutellerie et un ensemble de plats pyrex allant au four.

Moi je n’y comprends rien… cet homme travaille chez
Caricom (Caribbean Community Secretariat) et semble avoir un très bon emploi au département des relations publiques, qui l’amène à voyager continuellement dans toutes les îles des Caraïbes et malgré cela, il s’embête d’acheter de petits items domestiques de seconde main ! Des trucs à 15-20$ chacun… D’ailleurs, j’ai presque tout vendu les items que j’avais achetés pour la maison en 3 jours et en l’espace d’une semaine, même les gros items y étaient passés : le bureau que je m’étais fait faire et la télévision LCD Haute Définition. Avoir su, j’aurais peut-être pensé à ouvrir mon propre marché aux puces !

Stéphane m’a laissée à la piscine ce matin, pendant qu’il allait voir à ses affaires et après le dîner, je suis arrêtée chez l’optométriste pour faire remplacer ma monture et m’en commander une autre paire car à 120$ les lentilles de prescription, je ne veux pas attendre de perdre mes lunettes et devoir m’en faire refaire au Québec ou ailleurs au double du prix !

J’ai passé le reste de l’après-midi à continuer mes démarches pour rapatrier mon chat au Québec. Je comprends maintenant pourquoi il existe des agents de voyage spécialisés dans le transport d’animaux domestiques ! C’est le vétérinaire du Ministère de l’agriculture de la Barbade qui m’en a d’abord parlé et en faisant des recherches sur Internet, j’en ai découvert plusieurs. Évidemment, leurs services ne sont pas donnés, mais quand j’évalue le nombre d’heures que je fais à téléphoner à gauche et à droite, une personne travaillant à temps plein n’aurait certainement pas le temps de faire ça toute seule.


Par exemple, en parlant avec Caribbean Airlines cet après-midi, j’ai appris que si j’envoyais mon chat par le « cargo » (puisqu’il voyagera seul), ça coûterait 315$ US, mais alors eux s’occupe d’obtenir le permis de transit nécessaire, à cause de l’escale à Trinidad. Si par contre, il voyageait avec une personne, il serait considéré comme une troisième « valise » et ça coûterait seulement 100$, mais je devrais m’occuper moi-même d’obtenir le fameux permis pour l’escale à Trinidad.

Le plus incroyable dans tout ça, c’est que le jeune homme, très sympathique au bout du fil et facile à comprendre, m’expliqua qu’auparavant, il s’occupait d’obtenir ce permis, même pour les passagers – car ça semble assez compliqué – mais que comme il coûte 10$, le client payait cette somme au comptoir de réservation et qu’en bout de ligne, sa division « Cargo » ne récupérait jamais ce montant… Alors ils ont cessé de le faire ! Comme si on parlait de millions de dollars… peut-être un animal ou deux par semaine… ils n’ont pas trouvé moyen de comptabiliser ces sommes entre les deux divisions… on parle bien pourtant d’une compagnie aérienne internationale !?!

Bref, il a dit qu’il verrait ce qu’il peut faire pour moi et me rappellerait… la saga de Filou se poursuit donc…

mardi 9 septembre 2008

Pour la Barbade, je dois faire mon deuil de mon chien et mon chat !

Stéphane est parti ce matin faire de la détection sur la plage. Comme il a rencontré quelqu’un dernièrement, prêt à lui acheter tout ce qu’il trouve en or, s’il trouve 4-5 bagues chaque fois, c’est un passe-temps qui, contrairement au golf peut devenir payant !

Je n’avais pas envie d’y aller aujourd’hui car j’avais beaucoup trop de choses à faire, dont entre autre dépanner ma mère à distance, car elle m’avait téléphoné hier soir avec ce qui semblait être un problème de configuration de son Outlook.

Après quelques difficultés à se connecter, entre autre à cause de la lenteur de la connexion Internet, j’ai finalement découvert que son mot de passe avait changé, comme cela m’était arrivé la semaine dernière, alors que j’avais été presque 3 jours sans accès à mes courriels. Je me demande bien ce qui se passe dans les bureaux de Vidéotron et je vais peut-être leur téléphoner demain à ce sujet…

J’ai aussi reçu la visite, en fin d’avant-midi, d’un scientifique guyanais intéressé à ma « vente de garage ». Tant mieux pour moi puisqu’il achète pour près de 1,000$ de choses que j’avais achetées pour mon Bed & Breakfast.

Ensuite, je me suis décidée à préparer un mailing à mes contacts guyanais, pour essayer de trouver une famille d’accueil à mon adorable Brutus, un peu la mort dans l’âme. Quelques appels téléphoniques ont suivi, mais rien qui me satisfasse encore. J’ai noté quelques noms…

La pire nouvelle de la journée par contre, concerne mon « buddy » Filou, mon chat de 9 ans que j’ai ramené du Canada en janvier dernier. J’ai reçu une réponse du Ministère de l’Agriculture de la Barbade concernant l’importation de Filou vendredi dernier, mais comme ce n’était pas très clair – car les règlements sont très strictes et dépendent de plusieurs facteurs – j’ai finalement téléphoné au vétérinaire en chef de ce Ministère.

Très sympathique le monsieur, malgré la douche froide que ses explications m’ont fait subir. J’ai la mort dans l’âme, maintenant que je sais que Filou ne peut rentrer à la Barbade directement, sans passer une période de 6 mois en quarantaine, à cause de son séjour en Guyana. Décidément, rien pour me faire aimer plus ce fichu pays !

Il doit absolument repasser 6 mois au Canada et par la suite se faire injecter une micro-puce – qui contient ni plus ni moins que son carnet de santé – recevoir tous ses vaccins à nouveau et une lettre confirmant sa bonne santé. Après cela, il doit OBLIGATOIREMENT passer par l’Angleterre, où on approuvera le tout en à peine 24 heures, avant d’être envoyé à la Barbade ! Je n’ose même pas penser au traumatisme qu’il devra subir mais le plus pressant, c’est de trouver une solution pour ce qui se passera dans 3 semaines.

Stéphane connaissait quelqu’un qui s’en serait bien occuper ici mais ça ne donne absolument rien, puisqu’il doit faire 6 mois au Canada de toute façon… à moins que l’on attende près du moment où on retournera nous-même pour quelques semaines, là du moins on serait au Québec pour s’en occuper un peu… Bref, quel casse-tête ! Je suis découragée et Stéphane tourne le fer dans la plaie en me faisant remarquer comment on est toujours esclave de nos animaux…. Mais ça n’arrange rien ! Je sens que la nuit sera longue…

En fait, ce qu’il adviendra de Filou m’inquiète plus – j’avais eu tellement de misère à lui trouver un foyer d’accueil quand on est parti l’an dernier – que les problèmes que j’ai à obtenir de l’information du Ministère de l’Immigration, concernant les permis de travail et de séjour.

Je me sens comme une vraie balle de ping-pong ! Ou bien ça ne répond pas, ou bien on me transfère à un autre département, qui finit par ne pas répondre lui non plus – les répondeurs, c’est pas arrivé sur l’île encore ? – bref, j’ai passé une demi-heure à me promener comme ça sans être plus avancée… personne n’a même été foutue de me dire QUI traitait les courriels et qui avait ouvert celui que j’avais envoyé vendredi dernier et qui décrivait bien notre situation et nos intentions.

J’ai fini par « lâcher prise », en me disant que je vais commencer par me rendre sur place, et que j’irai rencontrer qui de droit, pour leur parler entre les 4 yeux ! Ce sera sûrement plus facile comme ça. En attendant, je ne m’empêcherai pas de commencer à chercher des contrats comme consultante… je traverserai le pont quand j’arriverai à la rivière…

En soirée, devant ma mine déconfite, Stéphane a suggéré qu’on reste ici et qu’on se trouve une maison plus petite et plus modeste, afin que je puisse garder nos animaux mais j’ai déjà quitté la Guyana en esprit et de toute façon, il n’y a rien à faire ici, d’un point de vue professionnel ! N’empêche qu’encore une fois, quel déchirement je vais devoir me taper !!!

lundi 8 septembre 2008

Pas facile de changer de pays...

De retour à la maison en fin d’avant-midi - après avoir fait les courses qu'on a manquées hier - on s’est remis à nos affaires respectives, moi à continuer d’organiser notre déménagement à la Barbade et Stéphane, à essayer de poursuivre un tant soit peu ses opérations minières à son compte.

Parmi les nombreux contacts qu’il s’est fait dans le domaine minier depuis un an, il en est un qui s’est montré plus qu’intéressé à s’associer avec lui. Un guyanais très en moyens, qui séjourne actuellement à New York pour s’occuper de ses nombreuses affaires, mais qui a déjà sur place, en Guyana, tous les équipements dont Stéphane aurait besoin pour rouler une petite opération à lui.

Ce gars-là a même été en mesure de trouver un autre partenaire pour fournir l’autre élément qui lui manquait, soit un fond de roulement assez substantiel, (pour payer les mineurs, le gaz, la bouffe, etc.) Ce serait donc un « joint venture » équitable pour toutes les parties, selon l’entente de pourcentage qu’ils ont convenu.

Il semble donc être capable de s’organiser pour poursuivre ce pourquoi il était venu en Guyana en premier lieu ! Ça suppose donc qu’il devra encore, quelques fois par mois, aller séjourner dans la jungle à leur campement.

J’ai répondu à Stéphane que tant qu’à rester seule, je préférais être seule à la Barbade que seule en Guyana ! D’autant plus que je ne crois pas me tromper en présumant que je risque d’avoir pas mal plus de visite si j’habite sur une île des Caraïbes, qu’en vivant dans ce trou perdu du Tiers-Monde.

Je continue donc à préparer ce nouveau parcours. Après avoir essayé pendant près d’une demi-heure à parler à une vraie personne du bureau de l’immigration de la Barbade – pas de réponse, ou on finissait par me répondre et me transférer à un autre bureau… sans réponse ! – je me suis décidée à écrire un long courriel qui expliquait notre situation et le but de notre séjour à long terme. Au fond ce dont ils veulent s’assurer ( à l’Immigration), tel que c’est expliqué sur leur site Web, c’est que nous ne deviendrons pas une « charge pour l’état ». Non, je ne crois pas que ça risque d’arriver !

J’ai également vérifié comment je pourrais garder mon no. De cellulaire guyanais activé sur mon appareil que j’utiliserais également en Barbade, avec un no. local. Paraît que ça pourrait se faire, mais il faut que je fasse « débloquer » - peu importe ce que ça veut dire – mon cellulaire pour qu’on puisse y attribuer un no. de la Barbade. L’autre problème vient du fait que je continuerais d’être facturé par la Guyana, alors il faudrait que je paie en ligne… etc. En fait, je voulais garder ce no. pour qu’on me rejoigne facilement si on voulait faire une réservation pour de l’hébergement sur l’île, mais je suppose que si on a reçu l’info par courriel, on pourra toujours me rejoindre de cette façon… Bon enfin, une autre petite décision à prendre…

Bref, il faut vouloir en « tabarouette » pour décider de se relocaliser dans un autre pays, parce que il n’y a absolument rien de facile là-dedans !

dimanche 7 septembre 2008

Rien à faire à Georgetown, le dimanche...

On s’est levé un peu tard ce matin et après avoir « bisounné » dans mes courriels et déjeuner, je suis arrivée plus tard que j’aurais voulu avec Stéphane au Pégasus pour faire mes 80 longueurs de piscine. Comme c’était carrément en pleine heure du midi, j’ai pris grand soin de me « crémer » comme il faut, car presque aucun nuage ne tachait le ciel et je pouvais sentir les rayons brûlants du soleil implacables, même submergée dans l’eau.
Comme ça arrive souvent le dimanche – où il n’y a RIEN à faire à Georgetown - nos amis Sylvie et Gaétan son également venus faire leur tour.

Vers 15h00, on est reparti dans l’intention de faire des courses, pour se rendre compte que tout était fermé – il nous semblait que certaines épiceries étaient ouvertes le dimanche – alors à la blague, j’ai dit que les commerçants étaient probablement passés à « l’heure d’été » !

Après être arrêté manger un burger (végétarien dans mon cas et sur pain de blé entier) chez JR, nous sommes revenus à temps pour amener Brutus à la mer. Je commence à devoir chasser de mes pensées le fait que nous le perdrons dans 3 semaines. Je dois d’ailleurs préparer un mailing afin de lui trouver la meilleure famille d’accueil qui soit.

En soirée j’ai téléphoné à mon ami barbadien Burt, pour lui annoncer la nouvelle de notre arrivée imminente et en même temps, lui demander si nous pourrions entreposer quelques boîtes chez lui, le temps qu’on se trouve une maison à plus long terme. Heureusement, ça ne lui posait aucun problème !

samedi 6 septembre 2008

Mon blogue va bientôt changer de titre !

D’ici 3 semaines, je changerai probablement le titre de mon blogue pour « Ma nouvelle vie à la Barbade ! » En effet, mon objectif d’aller vivre quelques mois sur cette île paradisiaque commence à prendre forme…La journée d’aujourd’hui fût consacrée à finaliser une entente avec la représentante d’un groupe de propriétaires privés de propriétés. Ils offrent de louer leur villa/studio/appartement sur une base de non-profit et en dessous des prix du marché, mais seulement à des gens qui leur sont référés.

De cette façon, je vais faire bénéficier mon réseau de contacts de ce petit secret bien gardé et en retour, je recevrai une petite rétribution pour mes références. Ce n’est certainement pas ça tout seul qui va me faire vivre à la Barbade, mais quand même, c’est un début et l’important, c’est que tout le monde y gagne.


POUR OBTENIR UNE DESCRIPTION DE L'HÉBERGEMENT PROPOSÉ À UN PRIX DÉRISOIRE POUR LA BARBADE, n'hésitez pas à m'écrire sur mon courriel vidéotron.

J’ai donc travaillé toute la journée dans le bureau, à finaliser un document promotionnel en anglais, que j’ai pu envoyer en fin de journée, à mes contacts anglophones.

Par la même occasion, on a conclut notre arrangement, pour un hébergement d’un mois dans un petit appartement à une chambre fermée, commençant le 1er octobre. Une partie du coût de location sera absorbée par de la consultation qu’ils (le groupe de proprio) aimeraient que je leur donne, afin d’automatiser leur processus de réservation et de suivi de contacts.

C’est donc réglé… nous avons un mois sur place pour nous dénicher du travail moi et Stéphane et le cas échéant, pour nous trouver une maison meublée à louer à plus long terme… En effet, la maison « rose » d’ici en Guyane a finalement été relouée au premier couple qui est venu visiter la semaine dernière. C’est une bonne chose, puisque nous ne nous ferons plus déranger par des visiteurs.

De fil en aiguille, la Directrice du BNI (Business Network International) des Caraïbes m’a également mentionné, en s’écrivant sur Skype, qu’elle avait hâte de me rencontrer et qu’elle avait déjà des projets pour moi, concernant par exemple la mise en marché de condos qu’ils sont entrain de construire sur l’île de Grenade. Pourquoi pas ! Depuis le temps que je regarde la chaîne de télé « HGTV », mon intérêt pour l’immobilier ne cesse de croître.

De son côté, la représentante du groupe de proprios – qui est assez bien « ploguée » pour avoir lunché la veille avec le Premier Ministre de la Barbade – m’a également écrit qu’elle va me présenter au Canadian Women's Club et le British Canadian Womens Club. Je ne sais pas trop de quoi il en retourne dans ces clubs mais j’ai appris une chose : quand on s’installe dans un nouveau pays, on ne fait jamais trop de contacts entre « expatriés »
Finalement, ma première référence s’est concrétisée ce soir même ! Un ami de longue date, suite à mon courriel promotionnel anglophone, s’est manifesté et après avoir échangé quelques courriels, j’ai transféré ses coordonnées à la Barbade. Je suis heureuse d’avoir cassé la glace si rapidement mais avec tout ça, j’ai travaillé jusqu’à tard le soir.