Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 5 décembre 2008

Le Parasailing, revu et amélioré

Un autre rendez-vous en matinée, avec la propriétaire de deux petits hôtels de St-Lawrence Gap – Yellow Bird et South Gap – et j’ai finalement pu comprendre le phénomène des surcharges pour occupation simple ! En effet, j’essayais de figurer pourquoi les voyageurs solos ont souvent à payer un surplus et elle m’a expliqué.

D’un point de vue hôtelier, comme dans son cas, le pris d’une chambre reste le même pour une ou 2 personnes, avec souvent un léger extra s’il y a un 3e occupant. Normal puisque ça utilise plus de serviettes, de savon, d’eau chaude etc.

Par contre, les tours opérateurs qui préparent des forfaits hôtel-avion, dans un but évident de faire paraître le prix final plus alléchant, vont tout simplement diviser le prix de la chambre en deux et lui ajouter le tarif aérien C’est ce qui résulte en un prix avion+moitié de la chambre, basé sur une « occupation double », qu’on voit toujours écrit en petit.

Ce qui m’amène à penser qu’avec la facilité maintenant de réserver ses billets d’avion et son hôtel par Internet, s’il veut l’heure juste, le voyageur « solo » a tout intérêt à effectuer ses préparatifs par lui-même… il trouve le meilleur tarif aérien d’une part, négocie sa chambre de l’autre… et ne se retrouve pas frustré parce qu’il a vu un prix annoncé à 895$ qui finira par lui coûter 1,350$, parce qu’il est seul !

Très ouverte au concept du « Happy Singles Group » in Barbados, nous avons conclu une entente de partenariat et d’échange de visibilité sur nos sites Internet et moi de mon côté, après avoir visité les chambres dans ses deux établissements, je peux définitivement témoigner et rassurer les vacanciers célibataires sur la qualité qu’on y trouve.

Après ce rendez-vous, je me suis rendue complètement à l’autre bout de l’île, sur la cote ouest, pour aller « tester » une activité à inclure dans notre portfolio : le parasailing.

J’en avais déjà fait ici même lorsque j’avais 18 ans, mais j’avoue que la technique s’est grandement raffinée. A l’époque, il n’était même pas rare de se mouiller le derrière au moment du décollage et l’arrivée était toujours un peu… stressante !

Aujourd’hui, tout baigne dans l’huile… on décolle du bateau, avec un système de poulie qui vous fait monter dans les airs sans anicroche et le retour s’effectue tout aussi doucement et le tout, de façon très sécuritaire.

Du haut des airs, on a droit à une vue époustouflante de la côte et lorsque les vents sont favorables, le survol de la rive vous permet d’admirer tout le camaïeu des verts, bleus et turquoises que les coraux façonnent naturellement. Une fois là-haut – comme je n’ai absolument pas le vertige – je me suis posée la question si j’arriverais à trouver le courage un jour de sauter en parachute.

Malgré mon aisance à cette hauteur, je ne suis pas encore convaincue…

jeudi 4 décembre 2008

Vive la danse latine!

Hier mon article a enfin paru dans le journal mais je n’en revenais pas : j’ai parlé avec le journaliste pendant presque deux heures et il a tout enregistré, pour finalement, faire une demie-page avec des extraits intégraux du document informatif que j’ai rédigé et que j’envoie pour expliquer le concept du « Happy Singles Group ».

Non seulement il a recopié presque tout mon texte, mais il est également allé chercher une photo de mon album sur Facebook! On a beau me le répéter, mais je vais finir par le croire qu’ici c’est « la loi du moindre effort » qui règne !

En essayant de développer le concept d’activités pour célibataires dans une île des Caraïbes, je suis confrontée à deux extrêmes : d’une part, j’ai reçu le téléphone d’une animatrice de « Morning Show » à la radio qui a trippé sur l’idée, et qui m’a invitée pour une entrevue sur son show lundi prochain, à la station Mix 96 et à peine 30 minutes plus tard, en faisant mes appels de suivis, un opérateur de tours guidés m’a avoué ne pas avoir retourné mes appels parce qu’il pensait que c’était une affaire de « sexe » !

Je lui ai dit que c’était TRÈS important qu’on se rencontre et après quelques minutes, il a accepté.

J’avais un dernier engagement en fin de journée – une réunion mensuelle de femmes d’affaires – où j’ai rencontré quelques femmes intéressantes, mais je fus un peu déçue de voir que l’objectif de cette association visait surtout le bénévolat, plus particulièrement envers les femmes battues et abusées… moi qui s’attendait beaucoup plus à parler « d’Affaires ».

Néanmoins j’y ai fait la rencontre de quelques femmes intéressantes, dont une jeune représentant pour une compagnie pharmaceutique, qui après la réunion – il était environ 20h00 - m’a invitée à l’accompagner pour une soirée de danse salsa, à l’hôtel Savannah. J’ai hésité un peu car pour une raison que j’ignore – la chaleur peut-être – je suis fatiguée très tôt le soir.

Mais je me suis dit que ce sont parfois les imprévus qui sont réservent de belles surprises alors je me suis bottée le derrière et je l’ai suivie… dans son véhicule évidemment.

Je fus contente d’apprendre que les soirées salsa se déroulent chaque jeudi et même s’il n’y avait pas foule, la piqure de la danse m’a reprise. On voyait aussi que les gens étaient vraiment là pour danser, car les hommes faisaient danser toutes les femmes : les jeunes comme les vieilles, les petites comme les corpulentes. Même si je n’avais pas dansé de danse sociale depuis des lustres, j’ai bien essayé de me dérouiller pour une salsa, mais n’ayant pas prévu le coup, j’étais vraiment très mal chaussée pour l’occasion. Par contre, j’ai quitté l’endroit en me disant que de retour à Montréal, je partais m’acheter une paire de souliers de danse !

vendredi 28 novembre 2008

Je commence mon livre !

Malgré mon éloignement des gens que j’aime, je trouve toujours que les semaines passent trop vite ! J’imagine que c’est parce que je suis constamment occupée, surtout que maintenant je travaille tous les soirs sur mon site Internet www.happysingleslife.com. Je sais exactement où je veux l’amener ce site, même si avec le peu de moyens dont je dispose, ça risque d’être un projet de longue haleine. C’est dire que la télé ne s’usera pas trop trop dans cet appartement !

En attendant, pour payer mon loyer et mon épicerie, je dois continuer à trouver des compagnies qui ont besoin de mes services d’implantation de ACT! Ça tombe bien, le lendemain où j’ai reçu la commande de mon client de Ste-Lucie, j’ai reçu un autre lead de mon partenaire floridien, qui les reçoit par Internet, à travers le site de Sage Software. Ironiquement, il écrit dans son courriel « Ask and you shall receive”.

Encore plus intéressant celui-là, il se trouve ici même à Bridgetown et vient d’une compagnie d’assurances qui s’informe pour environ 30 licences! J’ai donc pris contact avec eux, ils savent maintenant ce que Organimax peut faire leur offrir comme services et on attend le retour du Directeur de marketing la semaine prochaine pour prendre rendez-vous… Évidemment, plus j’aurai de références à donner dans les Caraïbes, plus ce sera facile de convaincre les compagnies que je peux « livrer la marchandise »….

Suite à mon entrevue vendredi dernier avec un journal de « Entertainment » bi-hebdomadaire, concernant le Happy Singles Group in Barbados on m’avait dit que l’article paraîtrait dans l’édition de mercredi. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne fus même pas surprise – seulement un brin déçue – de ne le trouver nulle part dans le journal cette journée-là. Ça m’a pris 2 jours à rejoindre le journaliste, pour me faire expliquer qu’ils avaient manqué de place…

C’est quand même mieux que la situation avec le principal quotidien de la Barbade, The Nations, dont j’ai rencontré la Directrice des Ventes mercredi dernier, après avoir vainement tenté d’obtenir l’attention de la rédaction sur ce nouveau concept pour favoriser le tourisme sur l’île. Ma rencontre s’est déroulée en deux volets : le premier pour mes services de Gestion de contacts et le deuxième, pour le concept du Groupe de célibataires.

Malheureusement il y a quelques semaines, ils ont donné le contrat de monter un CRM à un consultant local, qui doit s’occuper de rapatrier toutes les bases de données éparpillées dans les différents départements du journal. Elle a bien dit quelques semaines, comme quoi personne n’est jamais pressé sur cette île pour que les choses avancent d’un bon pas !

Deuxièmement, j’ai bien essayé d’obtenir une forme de couverture médiatique quelconque pour le « Happy Singles Group », mais malgré qu’elle ait fini par comprendre le concept – après lui avoir expliqué pendant une heure – elle persiste à dire que sans placement publicitaire, ce sera très difficile de justifier de parler de cette entreprise, alors qu’elle doit quotidiennement refuser des requêtes de groupes communautaires. Le mieux qu’elle a pu faire, c’est de me dire qu’elle en discuterait avec le département rédactionnel.

Après cet intense effort de vente, et faut dire, histoire de célébrer mon premier contrat dans les Caraïbes, je me suis jointe au Canadian Women’s Club, pour « prendre le thé » et manger quelques sandwichs.

Hier j’ai jasé avec un ami de longue date qui devrait venir passer quelques jours avec moi à la Barbade, avant d’être rejoint par un couple d’amis qui vont louer mon appart. pour une semaine. J’espère encore louer au moins une autre semaine…

En me couchant, je réfléchissais au modèle d’affaires que j’appliquerais à mon portail/webzine pour célibataires, en me souvenant d’un e-book que j’avais acheté sur Internet, suite à la parution d’un article dans un magazine d’affaires en 2007. Je me suis dit que je pouvais sûrement en faire autant car j’avais payé 10 dollars pour un livre sur « l’alimentation crue » et j’ai reçu en retour un espèce de fichier avec ZÉRO mise en page et finalement, pas impressionnant du tout.

M’étant fait dire à plusieurs reprises, après toutes les péripéties que j’ai vécues depuis mon divorce, que je devrais « écrire un livre » et en pensant à une autre copine, lectrice assidue de mon blogue qui me disait l’autre jour qu’elle le lisait « comme un roman », je me suis enfin décidée cette semaine ! J’ai donc vaincu le syndrome de la page blanche et rédigé les premiers mots de ce qui pourrait ressembler à une autobiographie. Le livre relatera les hauts et les bas d’une maman célibataire et de son cheminement de vie pour être heureuse, dont les aspects personnels et professionnels sont étroitement liés. Ce sera donc fort probablement mon premier item vendu sur le site de « happysingleslife.com », mais ce ne sera qu’un début.

Ce matin j’avais rendez-vous à 10h00 pour une autre attraction touristique, mais pas moyen de confirmer mon rendez-vous (comme je fais toujours avant de quitter la maison), car on disait au téléphone que le numéro n’était pas en service! C’était le seul que j’avais, alors j’ai dû me résigner à écrire un courriel, dont je n’ai eu de réponse que tard en soirée, confirmant les problèmes téléphoniques et avec un no. de cellulaire pour recéduler. Je n’en reviens pas, comment les business font pour accepter une chose pareille !!!

Malheureusement, faute d’inscriptions suffisantes, j’ai dû annuler le souper de célibataires pour ce soir, faute d’inscriptions suffisantes. Cependant, j’ai néanmoins passé une agréable soirée en compagnie de la propriétaire d’un magnifique restaurant indien – Apsara, avec un décor et une ambiance sublime, que j’ai très hâte de faire découvrir à ma fille – situé à 2 minutes de chez moi. Je l’avais visité l’autre jour en allant faire mon épicerie et comme d’habitude, j’avais commencé par envoyer mon courriel habituel avec de l’information sur le Happy Singles Group in Barbados, indiquant mes intentions de développer un partenariat avec eux.

La réponse n’avait pas tardé – très favorable et me félicitant pour mon initiative – ce qui me laissait croire qu’il ne s’agissait pas d’une femme « locale ». effectivement, elle est originaire de l’Irlande mais son mari est de Trinidad. D’ailleurs il s’y trouve encore pour s’occuper de leur premier restaurant, car ils ont ouvert celui-ci depuis seulement 2 ans à la Barbade, en quête d’une meilleure qualité de vie.

Nous avons discuté pendant près de 4 heures et elle m’a gracieusement offert le souper, absolument délicieux, servi de manière très distincte. Ce fût sérieusement instructif et cette conversation m’a fait réfléchir sur ma stratégie de marketing et la meilleure façon de développer ce concept. Je réalise que ça devra passer par les touristes en premier et les « locaux » suivront avec le temps...

mardi 25 novembre 2008

Enfin mon premier contrat dans les Caraïbes!

La bonne nouvelle de la journée, c’est que j’ai reçu confirmation de mon client potentiel de Sainte-Lucie, d’une commande d’implantation de ma solution de gestion de contacts ACT! pour 7 utilisateurs. Ouf ! Fallait que ça tombe un moment donné… c’est certain que dans ma situation financière plus que précaire, il est facile de paniquer parce que les mandants ne se concrétisent pas plus vite.

Par contre, lorsqu’on se décolle de l’arbre et qu’on regarde un peu la forêt et que l’on considère que je suis arrivée ici il y a moins de 2 mois, avec seulement deux valises et 2 ou 3 connaissances dans ce petit pays, je me dis que ce n’est pas si mal que ça. Ce n’est quand même pas des encyclopédies à 150$ que je vends, mais des solutions qui représentent souvent 2 ou 3,000$ d’investissement pour une entreprise…

Malheureusement, la disponibilité du client pour ce mandat m’oblige à repousser de quelques jours mes vacances au Québec. J’aurais voulu arriver le 15 décembre, mais toutes les personnes concernées n’étaient pas disponibles avant ça. J’ai donc reporté mon départ à mercredi après-midi et je reviendrai à la Barbade car à ma grande surprise, j’ai pu trouver un vol sur West Jet pour Bridgetown-Montréal à 139$ (+ taxes) !

Évidemment, je suis « à l’envers du traffic » ! car l’inverse est une autre paire de manches… j’ai perdu la réservation de mon appartement de 2 semaines à cause de des tarifs aériens exorbitants pour venir passer les Fêtes dans le sud. Plus de 1,500$ seulement pour le vol ! Retour à la case départ, mais il me reste encore du temps pour les décisions de dernière minute.

Depuis dimanche, de concert avec mon fils qui est programmeur-web (et qui est à la recherche de travail) j’ai également travaillé sur le site Internet de http://www.happysingleslife.com/. Je passe beaucoup de temps à lire et m’informer sur le marketing Web, les programmes d’affiliation, etc. et avec toutes les idées que j’ai pour ce portail visant à «améliorer la vie des célibataires », on en a sûrement pour plus d’un an à le développer. Mais ça fait longtemps que je le mijote – avec des fonctionnalités tout à fait révolutionnaires – un peu comme j’ai cheminé quand j’ai créé le magazine RendezVous et je trouve que j’ai attendu trop longtemps avant de m’y mettre.

En fait, la tâche me paraît tellement énorme et les moyens dont je dispose tellement insuffisants… mais je m’en veux quand même d’avoir toujours repoussé « la première pelletée » ! J’ai perdu beaucoup trop de temps à donner des coups d’épée dans l’eau en Guyana et essayer de trouver des contrats dans ce pays arriéré… mais ça y est, j’ai brisé le « syndrôme de la page blanche » et j’ai au moins une page en ligne, même si elle est horrible et construite dans Word. Toutes mes prochaines énergies seront concentrées à me trouver un « template » convenable, en attendant de construire quelque chose de plus élaboré avec Sébastien. En attendant, je rêve du jour où j’aurai les moyens de le rémunérer pour son travail…et je suis très confiante !

samedi 22 novembre 2008

Première sortie du samedi soir en solo… j’aime pas ça !

Mon amie Shantal ayant couché chez moi au retour de notre soirée, j’en ai profité pour utiliser ses talents de « coloriste»… car contrairement en Guyana, on en trouve ici, des teintures pour les blondes ! J’avais donc acheté la mienne cette semaine et de « moufette », je suis redevenue toute blonde ce matin !

Après son départ, je me suis occupée de mon lavage et j’en ai profité pour faire quelques téléphones au Québec, tout en cuisinant un peu, ce que j’ai encore beaucoup de difficulté à faire… pour une seule personne ! Après avoir parlé à Stéphane, il est clair que sa supposée « association » avec 2 autres partenaires pour démarrer une opération minière n’avance pas et qu’il nage dans la boue. Il m’a annoncé qu’il commençait à organiser son départ de la Guyana, ce qui du coup remet en question les deux mois de travail acharné que je viens de me taper ! Retour au Québec – ou rien ne m’y attend, à part le bonheur d’être près des miens - ou travail à deux pour former une vraie compagnie ici ? J’ai pas envie d’y penser aujourd’hui et disparaître d’un marché où je « sème » depuis deux mois, alors que tôt ou tard, je commencerai à récolter le fruit de mon labeur…

J’ai travaillé en après-midi, préparant une publicité pour le Happy Singles Group, qui sera envoyée par courriel demain à presque 10,000 adresses, pour la modique somme de… 60$ BBD ! C’est vraiment une aubaine et on verra bien quels en seront les retombées. Mais ça m’a finalement pris un temps fou, car n’étant pas graphiste de métier, j’ai fait du mieux que je pouvais en utilisant Publisher, un logiciel que je connais très peu. Mon côté perfectionniste n’aidant pas, ce fût long et laborieux.

J’ai quand même réussi à décrocher pour aller faire une heure d’exercice sur la plage et dans la piscine du Accra Beach Hotel en fin de journée.

Pour ce soir, j’avais reçu une invitation à travers Facebook, d’une coiffeuse originaire de Chomedey, Laval, mi-canadienne, mi-barbadienne, (parfaitement bilingue) qui avait organisé un « surprise-party » pour son copain, au restaurant OPA, maintenant revampé et renommé le « Black Pearl ».

Or il se trouve que Matthew, le copain en question, est également un des deux associés de la jeune entreprise de marketing par email « Bim Trader », avec qui j’ai parlé à quelques reprises aujourd’hui, sans jamais rien mentionné qu’on se verrait possiblement ce soir.

J’ai beaucoup hésité avant de m’y rendre parce que 1. Ça ne commençait pas avant 22h00, heure à laquelle je me couche habituellement. 2. Je me doutais bien que la moyenne d’âge ne serait pas plus élevée que celle de mes enfants et 3. Je n’étais pas certaine de comment je ferais pour rentrer chez moi, passé minuit.

Par contre, j’en avais marre de passer mes soirées seules et mon amie Manon (que j’ai croisée plus tôt sur la plage) n’arrêtait pas de me rabattre les oreilles comme quoi c’était facile de se faire des amis ici et que je ne devrais pas hésiter à sortir seule. De plus, il s’agissait d’un party « rétro » et j’avais envie d’entendre de la bonne musique.

Après m’être « reposée » une petite heure après le souper, j’ai donc pris mon courage à deux mains, me suis transformée en « femme coquette », pour prendre l’autobus et me rendre à destination.

Mes craintes se sont justifiées : j’aurais pu être la mère de 99% des gens sur place, mais j’essayais de ne pas montrer mon désarroi et d’avoir l’air « cool » ! Assise au bar, j’ai bien jasé avec quelques personnes, dont le fêté, avec qui j’avais parlé au téléphone aujourd’hui, mais la plupart du temps… j’observais et je me contentais d’écouter la bonne musique, même si j’avais une envie folle de danser. Disons qu’il n’y avait pas assez de « danseurs » pour pouvoir me fondre dans la foule incognito…

J’avoue qu’avoir eu le choix, j’aurais préféré être du « souper de filles » de mes copines qui célébraient l’anniversaire d’une de mes meilleures amies, Cathleen.

Vers minuit, j’ai commencé à peser mes options de retour. Je suis sortie du club pour m’asseoir sur un muret et continuer d’écouter la musique, en observant qui partait, qui arrivait… J’ai bien remarqué que l’autobus de la ville circulait encore, mais c’était ma dernière option… heureusement, j’ai aperçu un couple « mature » qui quittait le club et j’ai reconnu la femme, membre du Canadian’s Woman Club. Jase jase parle parle, la chance était de mon bord, puisqu’ils se dirigeaient dans ma direction et qu’ils m’ont gentiment ramenée à la maison.

Je ne suis pas prête à dire que mon amie Manon avait tort de prétendre qu’il est facile de sortir seule et de rencontrer des gens, car je crois que j’ai tout simplement mal choisi mon occasion pour « tester l’eau ». N’empêche que moi, j’haïs ça sortir toute seule !!!

vendredi 21 novembre 2008

Souper-spectacle « Bajan Roots & Rythms » au Plantation Garden

J’ai réussi à obtenir une entrevue pour mon nouveau groupe de célibataires, le « Happy Singles Group » in Barbados, avec un journal - The Heat – publié 2 fois par semaine. On a fait un « working » lunch au restaurant « Bubba’s », où c’est mon endroit de prédilection pour mes meeting, car j’y trouve une connection Wi-Fi… et c’est climatisé. Alors je m’installe toujours sur la banquette du fond, car elle j’y trouve une prise de courant à proximité, mais je dois toujours me débattre un peu, car ces places sont réservées aux groupes de 4 personnes au moins.

Mais comme c’est ma 5 ou 6e fois, je crois bien qu’ils vont finir par ne plus dire un mot lorsque je vais m’installer sur leur précieuse banquette. Je leur dis que je changerai de place s’ils en ont besoin, ce qui n’est jamais arrivé à date !

Bref, l’entrevue fût tout aussi intéressante pour moi, puisque le jeune journaliste – originaire de St-Vincent et à la Barbade pour faire une maîtrise – m’aide à comprendre un tas de choses sur les mœurs des Caraïbes. Tout à fait d’accord avec le concept que je propose, il apporte néanmoins un bémol en mentionnant que cela nécessitera une certaine éducation à la population… En d’autres mots, je retourne aux débuts de la création du Groupe Célibaction, un pionnier en son temps concernant les activités pour célibataires… En fait ce il faudra surtout que j’obtienne le support de l’industrie touristique au plus vite !

En fin de journée, j’ai réussi à rejoindre un fournisseur d’attractions, une compagnie offrant un souper-théâtre du genre « cabaret », intitulé « Bajan Roots & Rythms ». Après avoir obtenu le nom de la personne-ressource, lui avoir parlé et envoyé de l’information par courriel et lui avoir expliqué qu’il était important que « j’expérimente » une activité avant d’y organiser une sortie de groupes - et que je n’avais rien de prévu ce soir ! - elle m’a dit que je n’avais qu’à me présenter ce soir avec mon invité et que deux billets m’attendraient au guichet.

Ça, c’est le côté plaiiiiiisant de cette business ! mais il était passé 16h00 et le spectacle débutait à 19h00 ! Dommage que mon chum ne soit pas là, mais je n’étais pas pour « gaspiller » un billet qui se vend 95$ US !!! C’est finalement mon ex-belle-sœur Shantal qui a eu la chance d’en bénéficier.

Pour résumer ma soirée en deux mots, ce fût extrêmement divertissant ! Bien entendu comme dans tous les soupers-théâtres que j’ai expérimenté, on ne va pas la pour la bouffe et j’ai vu bien des buffets plus impressionnants que celui de ce soir. Mais c’était bon, correct et « ça faisait la job », les consommations locales étant également incluses à volonté.

L’animateur remplissait très bien son rôle, sympathique, drôle et dynamique, mis à part qu’il répétait un peu trop souvent « Make some noise »… traduire…. Applaudissez !!!

Finalement, j’ai passé la plus belle soirée depuis que je suis seule ici à la Barbade, avec ce spectacle alliant danse, chant, comédie et beaucoup d’interaction avec le public, invité à venir se dégourdir les jambes sur la piste de danse pour clôturer la prestation.

jeudi 20 novembre 2008

Mon appart. est à louer pour 3 semaines

La proprio est venu avec la femme de ménage ce matin, pour lui donner ses instructions et je l’ai informé des derniers développements avec la compagnie de téléphone. Elle m’a même fait un compliment sur ma tenue vestimentaire, ce qui est quand même de bon augure, considérant qu’elle voulait me mettre dehors lundi matin, parce que je lui avais mis trop de pression. Je n’ai pas osé parler de rien, mais j’espère qu’elle est revenue sur sa position, maintenant que j’ai pris en main le problème de communication.

Par contre, celui-ci n’est toujours pas réglé et j’ai fait encore plusieurs appels de « troubleshooting » avec Cable & Wireless pour essayer de régler la situation.

En après-midi, je suis retournée travailler pour Manon, qui de jour en jour, constate les avantages d’utiliser ACT ! dans la gestion des appartements qu’elle loue. Je suis pas mal fière de moi, car j’ai même réussi à configurer son compte de email Yahoo dans son Outlook, afin qu’elle puisse bénéficier de l’intégration de ACT ! avec la suite Office.

De retour chez moi vers 19h00, je me suis affairée à constituer l’album de photos pour mon appart. sur Facebook et déjà, j’ai quelqu’un qui est prêt à le louer pour 1 semaine, à compter du moment où je retournerai au Québec pour les Fêtes. À 425$ CA pour 1semaine, c’est une véritable aubaine pour quiconque veut une « place au soleil » sans payer plus de 150$US/nuit, pour la plupart des hébergements situés dans mon secteur. Évidemment, c’est une référence très fiable d’un de mes très bons amis, ce dernier d’ailleurs qui planifie venir passer quelques jours à la Barbade, juste avant mon départ. Ça me fera un peu de visite tout de même…

Quant à Stéphane, il est toujours en « stand-by » en Guyana, mais semble-t-il que ça regarde pour le mieux, les argents nécessaires à l’investissement ayant déjà été transférés dans un premier compte, transfert qui sera suivi d’un autre dans son propre compte bancaire à lui. On retient encore notre souffle !

mercredi 19 novembre 2008

Quand ça va mal, ça va mal !

La journée a mal débuté et s’est poursuivie sur le même ton, me faisant souhaiter de pouvoir l’effacer de mon histoire…

En me levant ce matin, je n’ai eu qu’à traverser la rue pour me rendre à la plage – ça c’est le côté agréable de mon appart. – avec l’intention de faire ma routine d’exercice : 30 minutes de nage et 30 minutes de marche vigoureuse dans l’eau. Cependant, j’avoue que j’ai hésité quelques secondes avant d’aller nager car la mer était particulièrement déchaînée ce matin et les vagues assez vigoureuses. Finalement décidée, comme j’étais entrain de préparer mes lunettes de natation, une vague particulièrement puissante m’a jetée par terre, emportant du même coup mes lunettes que je ne tenais que d’une seule main ! Merde ! Comme si j’avais les moyens de perdre quelque chose de ce temps-là !

J’ai eu beau rester sur place quelques minutes en espérant les revoir mais aussi bien chercher une aiguille dans une botte de foin. Ne pouvant nager sans lunettes aussi longtemps, je me suis donc résignée à marcher dans l’eau 45 minutes en me disant que j’irais m’en chercher une autre paire à la pharmacie pas très loin.

De retour à l’appart, prête à attaquer ma journée de travail – appels de suivi, démarchage, prise de rendez-vous, envoi de soumission, etc. – toujours « pas de son pas d’image » (ni téléphone, ni Internet). Je retéléphone donc à la proprio un peu, beaucoup même, en état de panique, d’un ton j’avoue un peu désespéré, voir agressif, lui mentionnant que si je n’ai pas les outils pour travailler, je n’aurai pas d’argent pour payer le loyer du mois prochain.

Elle me répond qu’elle perçoit mon discours comme une menace, qu’elle n’endurera pas ça et que je serais aussi bien de me chercher un autre endroit où rester, qu’elle me remboursera au pro-rata… et elle me raccroche la ligne au nez !

Je suis au désespoir et j’ai le goût de pleurer ! Je prends une grande respiration en me disant que je n’ai vraiment pas envie de tout réemballer et que ça va finir par s’arranger, en me forçant à ne plus y penser pour le moment…

En me rendant à pied un business lunch au Bubba’s (où on offre l’Internet wi-fi), j’arrête à la pharmacie m’acheter d’autres lunettes de natation et au moment de les mettre dans mon sac d’ordi. – un sac Swiss Army que j’avais payé près de 100$ - le fermoir de la fermeture-éclair, rouillé par 18 mois d’humidité dans des pays tropicaux… me brise dans les mains ! Je me vois déjà entrain de courir un cordonnier pour faire changer la fermeture-éclair au complet, en me doutant que ce ne sera pas bon marché…

J’arrive finalement au resto vers 11h00, voulant profiter un peu de l’Internet avant que mon client potentiel n’arrive… pour me rendre compte que le resto n’ouvre qu’à 11h30 ! Une demi-heure trop tôt, je m’assoie alors sur le petit muret à l’ombre (je suis déjà trempée de sueur après une quinzaine de minutes de marche) pour lire le journal que j’ai acheté au dépanneur, histoire de regarder les annonces d’appartement, au cas où…

Finalement, mon rendez-vous s’est très bien passé, avec un gars d’informatique intéressé par ACT ! et veuf qui a déjà réservé sa place au prochain souper de célibataires.

Sur le chemin du retour, j’ai fait un arrêt à l’hôtel Accra, histoire d’utiliser le téléphone du centre d’affaires pour rejoindre Cable & Wireless et essayer de comprendre ce qui se passe. Je me suis fait répondre que OUI, ils ont pris note de l’appel de Mme Adams (la proprio), mais que dans la saison des pluies, ils ont jusqu’à 5 jours ouvrables pour corriger le problème, avant que l’on puisse avoir le droit de réclamer un remboursement !!! Non mais ça va pas la tête !?! Je vais faire quoi moi pas de communication pendant une semaine ? Mon cellulaire peut me dépanner, mais je ne peux certainement pas travailler avec seulement ça. Non seulement ça coûte une fortune mais je crois que ma pile a un problème car elle se vide très rapidement.

De retour à l’appart vers 16h00, il m’est soudainement venu à l’idée de débrancher le téléphone du « splitter » qui sépare la ligne pour le téléphone ET la connexion Internet, et de le brancher directement dans le mur. A ma grande joie, j’avais une tonalité ! J’en ai donc déduit que la petite pièce était défectueuse et j’ai pris mon courage à deux mains pour rappeler la proprio en utilisant ma petite voix doucereuse, pour lui dire que je croyais avoir trouvé le problème. Elle est revenue un peu plus tard, me porter un autre « splitter », en me regardant à peine et en repartant comme si l’appart était en feu.

Malheureusement, changer la pièce n’a pas rétabli la connexion Internet et je peux seulement avoir une ligne téléphonique en me branchant directement dans le mur. J’ai rappelé Cable and Wireless, pour faire du trouble shooting, mais non pas mieux… on me dit qu’on va tester la ligne demain et qu’on devrait communiquer avec moi... En attendant, j’ai au moins le téléphone, mais toujours pas d’Internet alors après le souper, je suis retournée à l’hôtel m’occuper de mes courriels…

Je me suis installée sur le bord de la piscine, au grand air, ce qui n’est pas déplaisant, et j’y suis restée jusqu’à 22h00. J’ai remarqué que l’hôtel s’était « habillé » pour Noël, et ça fait vraiment bizarre de voir ça, quand on transpire dès qu’on s’active le moindrement…

lundi 17 novembre 2008

Je suis dans le désert… des communications !

J’ai eu un rendez-vous d’affaires encore très intéressant cet après-midi, avec un beau potentiel mais à mon retour, j’ai constaté avec horreur que l’Internet ne fonctionnait plus ! Pas de téléphone ni Internet, aussi bien dire que je suis dans le désert des communications !

Re-téléphone à la proprio qui de toute évidence, commençait à être agacée de mes problèmes, en me disant sèchement qu’elle avait été mise en attente presque une demi-heure avec Cable & Wireless et qu’elle ne pouvait faire plus !

J’ai donc soupé tranquille sur mon balcon et c’est à ce moment que mon jeune voisin de palier inférieure est venu me rendre visite. Maxime est un étudiant originaire du sud-ouest de la France, probablement au début de la vingtaine, venu à la Barbade pour apprendre l’anglais, pendant que son père travaille en Guadeloupe.

Comme c’est avec eux que je partage la connexion Internet (dont je dois payer la moitié), il est venu s’informer de ce qui se passait. Nous avons donc jasé un bout de temps et après avoir fini de vider le reste de mes valises et tout placé dans les armoires, je me suis payé le luxe – à vrai dire je n’avais pas d’autre choix - de regarder un peu de télé.

dimanche 16 novembre 2008

Journée de Bénévolat au à la foire de Noel du Canadian Woman’s Club

En voulant donner mon adresse à la personne venant nous chercher pour nous conduire à la foire, vers 8h30, je me suis rendue compte que le téléphone ne fonctionnait plus ! Plus de tonalité, rien ! Sérieux problème, puisque j’en ai besoin pour travailler comme l’air que je respire.

J’ai quand même attendu en milieu de journée pour rappeler la proprio, qui a commencé à me dire que ce n’était pas de sa responsabilité. Je dois avouer que j’ai monté un peu le ton – j’étais également très occupée par le kiosque où je me trouvais – en lui disant que c’était sa propriété et que moi j’avais payé pour un loyer incluant téléphone et Internet, deux services absolument cruciaux pour moi.

J’ai encore travaillé fort aujourd’hui, m’étant retrouvé derrière la table des livres usagés, que je me suis amusée à classer et organiser pour en favoriser la vente. Tout naturellement, c’est donc moi qui s’est retrouvé avec la « caisse », pendant que Shantal travaillait à la table des desserts et pâtisseries-maison.

Malheureusement, ce fût un succès mitigé, à cause entre autre, de Dame Nature qui faisait des siennes et nous servait des averses de façon intermittente et du fait que la population locale n’en a pas beaucoup été informée…

Tout au long de la journée, on a donc vu défiler en majeure partie des expatriés, canadiens, britanniques et américains, puisqu’ils sont quand même plusieurs milliers de personnes vivant sur l’île plus ou moins en permanence.

Quand on m’a ramené vers 17h30, alors que la pluie tombait drue, je n’ai pas demandé mon reste et me suis tranquillement installée à l’ordi pour téléphoner à ma gang.

samedi 15 novembre 2008

Déménagement dans un autre appartement

En principe, je devais être sortie de l’appartement pour 11h00 mais Manon – qui me donnait un lift jusqu’à mon nouvel appart. à 3 min. de voiture – ne fût prête qu’aux alentours de midi. J’étais arrivée ici avec 2 grosses valises, un bagage de cabine et un sac à dos mais lorsque Stéphane est venu il y a quelques semaines, il m’a apporté le reste de mes affaires dans sa valise, ce qui fait qu’il est reparti avec sa valise presque vide. En effet, il n’y avait pas de raison pour lui de garder ses chemises et pantalons « propres » en Guyana, où il passera la majeure partie de son temps sur un camp minier (du moins, c’est ça le but !)

Résultat – si on ajoute le contenu du garde-manger et celui du frigo, plus toutes les publications/magazines que j’ai accumulés sur la Barbade depuis mon arrivée – c’est tout juste si j’ai pu réussir à tout entrer dans le 4 X 4 de Manon, qui était plein jusqu’au plafond !

Malheureusement, comme sa condition physique ne lui permet pas de forcer ou soulever quoi que ce soit, je savais que j’étais seule pour me taper le transport de tout ce bazar jusqu’au troisième étage. En tout, une douzaine de voyage dont 2 avec les monstrueuses valises que j’ai montées en haut, une marche à la fois ! J’ai toujours dit qu’une montagne ça se déplace… une pelletée à la fois ! J’ai donc eu droit à mon « work-out » de la journée.

Première constatation – que je ne me suis pas gênée de transmettre à la propriétaire lorsqu’elle est montée me faire signer son bail et prendre les argents : l’appartement était loin d’être « spic and span » du moins, certainement pas à mon niveau de standard, ce qu’elle a expliqué par une histoire de maid ne s’étant pas présentée, sans même téléphoner. Comme elle avait un autre « check-in » cette journée-là, elle a dû recourir à une remplaçante d’urgence qui est arrivée plus tard et qui n’a pas eu le temps de nettoyer mon appart. « à fond ». Normalement me dit-elle, le service de ménage hebdomadaire n’est pas inclus dans le loyer mais pour cette fois, elle va me l’envoyer mercredi prochain.

À moitié morte après tout cet effort sous la chaleur, j’ai placé le principal – surtout la nourriture- en attendant mon amie Shantal à qui j’avais offert de venir coucher, puisqu’on allait travailler toutes les deux demain dans une foire de Noël organisée par le Canadian Women’s Club, au profit d’œuvres charitables.

Shantal est mon ex-belle-sœur, avec qui j’avais perdu contact depuis des lustres, mais comme son travail d’instructeur de plongée lui fait passer 6 mois à la Barbade (devinez lesquels) et 6 mois au Québec, ce fût agréable de se revoir et d’avoir le sentiment d’avoir une « vieille » connaissance tout près. Célibataire endurcie, nous sommes presque du même âge et ça reste… la tante de mes enfants !

Évidemment, elle connaît l’île comme le fond de sa poche et c’est une référence inestimable, quand vient le temps de vérifier la crédibilité de quelqu’un, surtout pour mes partenariats d’organisations d’activité. Au niveau de la plongée par exemple, elle m’a livré une sérieuse mise en garde contre un de ces fournisseurs de service de l’île, un vrai bandit que tout le monde poursuit en justice. Fiou ! il m’avait justement répondu par courriel qu’il était très intéressé à me rencontrer et faire des affaires avec moi.

Elle est donc arrivée en fin d’après-midi et mon intention était de faire une sauce rosée et des pâtes, afin de passer une petite soirée tranquille et relaxe. D’ailleurs pour la première fois depuis mon arrivée à la Barbade, j’ai ouvert la télé, branchée sur Direct TV.

Ce scénario s’est gâché au moment d’ouvrir le poêle au gaz… pas de flamme, rien, le néant. On a eu beau tourner la manette en arrière du poêle, essayer de trouver la bonbonne (qui n’est pas dans l’appart et il faisait déjà noir comme chez le diable), trouver une solution, en deux femmes très autonomes et débrouillardes que nous sommes, rien à faire ! J’ai tenté en vain de rejoindre la proprio mais elle m’avait dit qu’elle allait à la messe de 18h00… Aux poubelles le souper économique et tranquille à la maison… il a fallu que je saute dans la douche et aller manger au resto.

Au retour, nous avons écouté un peu de télé et elle a dormi sur le futon du salon. Bilan des petits irritants de la journée : appartement sale, poêle pas fonctionnel, pas de grille-pain, pas de débarbouillette et pas de drap pour me couvrir dans le lit, seulement celui couvrant le matelas, puis le couvre-lit ! Par contre, j’aime bien la disposition de l’appart et la cuisine très claire, le fait que de mon balcon, j’ai vue sur la mer, mon coin d’édifice est entouré d’arbres et j’ai un lit double, contrairement à l’autre appart. où c’était deux lits simples. Y en aura pas de « perfection » ! Pour voir des photos de mon nouvel appart (extrait de mon album sur Facebook) qui tout compte, me plaît plus que l'autre où j'étais,
cliquez ici

mardi 11 novembre 2008

Isabelle est enceinte !

Nouvelle extraordinaire pour moi...

Pendant que j’étais chez une amie, ma fille m’a téléphonée sur Skype pour m’apprendre qu’elle était enceinte! Son chum est venu à la caméra pour me demander quand je reviendrais et je suis partie à pleurer… le déchirement continuel... continue!!!

Même si j'ai déjà un petit-fils adorable de mon fils Sébastien, savoir que sa propre fille connaîtra les joies de la maternité revêt une dimension encore plus intense, issue d'un lien entre mère-fille... incompréhensible pour les hommes !

D'un autre côté, je redoutais ce moment, sachant que je trouverais encore plus difficile mon "expatriation"... heureusement par contre, la belle a bien fait les choses, sa date d'accouchement (qu'on a déterminée ensemble sur Internet), se situe le 28 juillet, en plein dans le temps où je suis toujours au Québec. Qui sait, elle fera peut-être même un beau cadeau à quelqu'un de sa famille car l'anniversaire de son frère Sébastien est le 30 juillet et moi je suis... du 1er août !

Ajoutons à cela que la fête de ma belle-mère Noëlla est le 29 juillet, quelle semaine de célébrations ça nous fera !!!

jeudi 6 novembre 2008

Le syndrome de la balle de ping-pong

C’est fou comme le temps passe vite ! Tellement que je suis rendue une heure devant le reste de ma gang au Canada, depuis qu’ils ont reculé leurs montres le week-end dernier. Faut que je me force pour ne pas l’oublier, parce qu’ici ça ne change pas : le soleil se lève à 6h00 et se couche à 18h00. Après consultation de Météo Média, les 4 prochains jours sont EXACTEMENT semblables : Max. 31 et min. 26. Soleil, beau, beau… et encore beau ! J’ai peine à m’imaginer qu’un jour, j’aie envie d’une bonne tempête de neige québécoise !

Vendredi dernier, je suis allée faire ma demande d’extension de séjour au Bureau de l’immigration et j’ai ressenti le syndrome de la balle de ping-pong ! Premièrement, à 8h00 du matin je faisais la file dehors, comme on me l’avait suggéré quand j’avais téléphoné la veille pour m’informer des procédures.

Apparemment qu’ils ont des quotas relatifs à l’émission de ces permis permettant aux visiteurs de prolonger leur séjour au-delà des 30 jours normalement autorisés à l’entrée au pays. Mais fallait voir le cirque… je me suis retenue pour ne pas prendre une photo du petit tableau où on prenait nos numéros… pour ensuite aller nous asseoir, jusqu’à ce qu’on nous appelle, pour nous demander ce qu’on voulait. C’est là que je me suis fait apostrophée parce que mon chandail était légèrement trop décolleté… qu’ici on devait respecter un « dress code » et que l’agent d’immigration n’apprécierait peut-être pas ma tenue… je l’ai donc « remonté » plus haut pour cacher « ma craque ».

La réceptionniste me demande alors mes photos – « QUELLES PHOTOS ??? » - personne ne m’a jamais dit hier au téléphone que j’avais besoin de photos de passeport… il a donc fallu que je sorte de l’édifice, que je trouve un salon de photographie où faire mes photos – en plein milieu de Bridgetown, je demande aux passants qui commencent à s’activer dans la capitale – et que je retourne voir la dame afin qu’elle broche le bout de papier à mon formulaire de demande.

Ensuite, fallait retourner attendre qu’on nous rappelle, pour nous remettre en ligne devant la porte du bureau où un agent nous recevait pour une « interview ». Une fois entrée, je me suis empressée de faire rire la jeune femme en lui disant que j’étais certaine d’aller au ciel en mourant parce que je venais de vivre une année en enfer, quand j’étais en Guyana !

Lorsque je lui ai remis mon formulaire, elle m’a demandée si j’avais payé – ça coûte appx 25$ CA – « Euh… non, je croyais que c’était à vous que je donnais ça… Eh bien non ! Vous devez aller à la caisse du 1er étage, payer et on va étamper votre formulaire. »

C’est vrai qu’il fait chaud à mourir là-dedans mais là, le sang commence vraiment à me bouillir dans les veines… surtout quand la file restait stationnaire à la caisse… qui s’est avérée défectueuse ! On nous a donc demandé de retourner au guichet du 1er étage (à peine 10 pieds du bureau d’où j’étais)… bref, quand je suis sortie de là, il était près de midi ! De plus, je dois leur laisser mon passeport jusqu’à ce que leur « décision » soit rendue, soit de 2 à 3 semaines ! Heureusement que j’en traîne toujours une photocopie dans mon sac à main quand je voyage.


Ma situation professionnelle ici progresse… lentement mais sûrement ! Il y a définitivement un besoin criant de technologies relatives à la Gestion de la Relation-Client et je suis de plus en plus convaincue que mon timing est bon dans le développement des affaires des entreprises Barbadiennes.

L’intérêt est là chez les gens que je rencontre, aucun doute là-dessus mais quant à savoir à quelle vitesse ça va débloquer, ça c’est une autre histoire !!! À date, je suis très près de finaliser un contrat avec une banque de Sainte-Lucie, à qui j’ai donné une démo à distance, préparé une offre de services, répondu à leurs mille et une questions et échangé de nombreux courriels. Il reste tout simplement à recevoir le contrat signé et sauter dans un avion pour aller travailler 4 jours à Ste-Lucie. Si ça se concrétise, j’ai même prévu une journée pour aller rencontrer la Chambre de Commerce là-bas.

Finalement, j’avance toujours mon projet de « Happy Singles Club » in Barbados, et j’ai également commencé à contacter toutes les entreprises de tours organisés, restaurants et attractions de l’île pour me monter un calendrier d’évènements pour célibataires. Là encore, ça avance pas aussi vite que je le voudrais, mais paraît que c’est à moi à m’adapter à leur rythme et non pas le contraire… tout un défi !

Faut dire que ma recherche de logement (celui où je suis installée est loué à compter du 16 novembre) a grugé beaucoup, mais beaucoup trop de mon temps. Je m’entêtais à vouloir essayer de trouver un appartement à 2 chambres, pour pouvoir accommoder ma visite de cet hiver, mais j’ai dû me résigner - faute de budget pour le moment – après en avoir visité plusieurs, soirs, matin et week-end, à me contenter à prendre une chambre seulement.

Les 2 chambres à prix raisonnables se situaient toujours dans des quartiers résidentiels où y a rien alentour, surtout pas de plage et ça prend vraiment une voiture, ne serait-ce que pour aller chercher une pinte de lait au dépanneur. Et c’est sans compter que je me serais ennuyée à mourir de ne pas avoir de vie alentour de moi comme j’en ai actuellement ici à Rockley Beach, où j’accède au moins à une dizaine de restaurants à pied.

Alors celui que j’ai trouvé pour le 15 novembre est seulement à ½ km d’ici, me rapprochant encore plus du supermarché et au moins, il y a un futon dans le salon, alors ça peut toujours dépanner. Il me coûtera environ 900$/mois US (très important de préciser par les temps qui courent) tout inclus et j’avoue que de m’asseoir sur mon petit balcon au 3e en perdant mon regard sur la mer turquoise de l’autre côté de la rue… ça a beaucoup influencé ma décision !

Finalement, Stéphane, du fin fond de sa Guyana, vient de se taper une autre rechute de malaria, pour laquelle il est traité avec des médicaments qui ont immédiatement fait effet… mais quelle saloperie tout de même. J’avoue que ça m’attriste énormément de ne pas être à ses côtés pour en prendre soin, mais je suis certaine qu’il aurait aimé ça encore plus que moi.

Pour nous encourager l’un l’autre, quoique mes conditions de vie soient incomparables avec les siennes, on se dit qu’un jour, ces sacrifices vont nous rapporter et nous pourrons en profiter ensemble. Il me disait hier que le contrat avec ses 2 nouveaux partenaires devrait se signer d’ici 4-5 jours et il devrait commencer à produire avec le nouvel équipement qu’il aura à sa disponibilité.

Mais on commence déjà à penser à nos vacances de Noël…

samedi 25 octobre 2008

Souper avec mes amis québécois de la Guyana

Ça fait déjà une semaine que j’ai pris une pause de mon journal, car ça me prend vraiment un temps précieux que je n’ai pas en ce moment. En plus de toutes mes activités de réseautage et de développement d’affaires, je me tape une recherche d’appartement que je me dois de structurer comme un projet à part entière, parce que les agents d’ici ne signent pas d’exclusivité avec les propriétaires.

Par conséquent, plusieurs agents pourraient m’emmener visiter le même appartement, alors j’ai dû me créer un fichier Excel pour répertorier tout ça. Pour ne pas perdre de temps le jour, j’avise les agents que je suis disponible pour les visites seulement entre 7 et 9h00 le matin ou après 18h00. J’en ai donc visité plusieurs cette semaine, mais comme de raison, il y a toujours quelque chose qui cloche : ou bien c’est trop loin de la plage, ou bien il n’y a pas de A/C dans les chambres, ou bien c’est trop cher (pour mon maigre budget actuel), ou bien c’est carrément dégueulasse, avec le plafond montrant des signes de fuites d’eau et un bain tout noir…

J’en ai retenu 2 sur le lot qui me tentaient : 1 qui se trouve directement sur la plage, ce qui semble génial à priori, mais qui me cause une inquiétude au niveau de l’air salin, susceptible de corroder rapidement les composantes électroniques de mon lap-top. Certaines personnes m’ont effectivement mise en garde à ce niveau et si vous avez des informations à ce sujet, SVP M’ÉCRIRE À ctardif@videotron.ca.

Quoique la perspective de travailler à mon bureau en perdant mon regard sur l’océan est extrêmement séduisante, je suis également un peu « refroidie » par le fait que c’est sur une partie de la route où il n’y a rien d’autre, pas de dépanneur si je manque de quelque chose en préparant mon souper ou aller chercher le journal a pied, pas de restaurant où casser la croûte et un bonne petite marche pour atteindre l’arrêt d’autobus… comme quoi on ne peut pas tout avoir…

L’autre option – un appartement de 3 chambres vaste, avec patio et complètement climatisé – me tente encore plus, puisqu’il est situé en plein cœur de St-Lawrence Gap, LE quartier qui ne dort jamais, où se trouve moult restaurants et où le nightlife est omniprésent.

J’avoue que dans ma situation, toute seule de ma gang, j’ai vraiment besoin de sentir de la présence autour de moi et sentir que si j’ai un coup de cafard, je n’ai qu’à sortir de chez moi pour aller m’asseoir sur une terrasse. C’est également un bon endroit pour moi développer mes activités et en faire un point central de ralliement. J’ai fait une offre hier mais elle a été refusée. On ne veut pas démordre du prix de 1,200$ US/mois PLUS électricité et téléphone. Déjà pour un 3 chambres à coucher, c’est une vraie aubaine, la raison en étant que l’appart aurait vraiment besoin d’une cure de rajeunissement, mais avec la débandade de notre dollar Canadien, c’est présentement impensable pour moi !

Alors retour à la case départ et je continue d’espérer un miracle, sachant que où je suis actuellement, on peut encore me garder jusqu’au 16 novembre, ce après quoi l’appart a été reloué.

Bref je suis généralement encouragée par mes rendez-vous de cette semaine et particulièrement suite à deux activités de réseautage, dont un déjeuner avec le BNI (Business International Network) et la dernière, avec le Barbados Coalition of Services Industries. Je suis confiante que je finirai par récolter des mandats intéressants suite à tout ce que je sème.

Aujourd’hui, après avoir arrangé des trucs sur mon ordinateur tout l’avant-midi et être allée faire une épicerie, je suis allée rejoindre mes amis québécois vivant en Guyana – les couples Beauchamp et Couture – qui sont arrivés hier pour une petite escapade de 5 jours. J’avais demandé à Stéphane de leur remettre quelques items de nos affaires personnelles et j’ai passé le reste de la journée, ainsi que le souper avec eux, que nous avons pris dans un resto juste à côté de leur hôtel. Ils sont installés au Rostrevor, à St-Lawrence Gap, juste de biais avec l’appartement de 3 chambres que je convoite et nous sommes allés souper au « Harlequin », un endroit fort sympathique où nous nous sommes régalés de leur cuisine internationale.

samedi 18 octobre 2008

Des contacts d’affaires… même à l’épicerie !

Je suis partie de l’appart vers 10h00 pour aller faire une petite épicerie. Je n’en reviens pas encore de la chance que j’ai eue, en faisant 2 bons contacts entre les allées… alors que j’étais entrain de choisir du poisson congelé – je cherchais de petits formats et je lisais les étiquettes – un vieux monsieur que je crois d’origine chinoise s’est approché de moi en pointant un étalage en particulier et en me disant que je devrais acheter « SA » marque.

Je lui ai demandé ce qu’il voulait dire par « sa » marque : « La compagnie vous appartient ? » et effectivement… OUI, avec son associé, ils sont le plus important distributeur de poisson de la Barbade, fournissant épiceries, hôtels et restaurants. Je n’ai donc pas manqué l’occasion de « lancer ma ligne », en lui mentionnant que j’étais nouvellement arrivée et en lui posant quelques questions sur les plus gros défis qu’il avait à relever dans son entreprise… il m’a donné son courriel en me demandant de lui envoyer de l’info sur mes services.

Faut dire qu’en me fiant à mon flair, je provoque un peu les opportunités… par exemple, lorsque vint le temps de me mettre en ligne à la caisse, j’ai sciemment choisi de m’avancer derrière une cliente avec laquelle je pouvais m’identifier : blanche, environ 50 ans et à en juger par le contenu de son panier, à l’aise financièrement.

Lorsqu’elle s’est excusée d’avoir oublié quelque chose et de devoir retourner dans l’allée pendant que la caissière passait ses items, elle a ouvert la porte à la conversation… de fil en aiguille, j’ai appris qu’elle était Barbadienne pure laine et produisait quelques publications touristiques de la Barbade dont le « Barbados in a nutshell », qu’on voit partout.

Encore plus incroyable, ses publications sont imprimées à St-Georges de Beauce au Québec, là où moi-même je faisais imprimer mon magazine RendezVous. Il n’en a pas fallu plus pour qu’on échange nos cartes et qu’on se propose de se rencontrer cette semaine. Ma journée était faite!

De retour à l’appart par contre, plus d’Internet…de retour à l’hôtel pour l’après-midi, afin que je puisse rejoindre ma grande fille qui fête ses 29 ans aujourd’hui. Heureusement que j’ai pu compter sur ma mère pour aller lui porter son cadeau, qui était prêt depuis mon séjour au Québec l’été dernier.

De 5 à 6h00, j’ai fait mes longueurs de natation, la moitié dans la mer et l’autre dans la piscine de l’hôtel.

Toujours pas d’Internet pour la soirée, alors je suis restée enfermée dans ma petite bulle à regarder un film, écrire et travailler sur l’ordi.

vendredi 17 octobre 2008

Un autre bon rendez-vous d’affaires !

J’ai parlé à Isabelle ce matin, en la voyant sur SKYPE. Elle m’a dit qu’elle avait pris congé aujourd’hui pour s’occuper de la fête-surprise qu’elle organise pour son chum Brian qui fête ses 30 ans aujourd’hui. Elle en aura 29 demain.

On a également parlé de son petit frère, qui est venu coucher chez elle hier soir et je n’ai pu m’empêcher de la remercier pour « faire ma job » et s’occuper de Vincent. Elle pense qu’il fait une dépression, disant en reconnaître tous les symptômes, puisqu’à la clinique de désintoxication où elle travaille, elle voit régulièrement des cas semblables. Elle m’a dit qu’elle essaierait de faire voir Vincent par le médecin. Je me fais beaucoup de soucis pour lui..

Le reset du modem hier avait ramené l’Internet, mais depuis quelques jours, la connexion est tellement lente, que je ne peux accéder à plein de sites et les courriels rentrent au compte-goutte.

Comme j’avais une formation à donner à une nouvelle représentante de mon client du Québec, il a fallu encore une fois que j’aille à l’hôtel. J’ai réussi à m’installer dans une petite salle à manger, grâce à ma connexion avec la convention en cours, mais je me dis que j’ai bien hâte d’avoir un semblant de bureau où j’aurai à la fois, une ligne téléphonique et une connexion Internet Haute Vitesse.

Je suis revenue à l’appart pour manger une bouchée et repartir aussitôt, pour mon rendez-vous de mercredi dernier qui avait été reporté aujourd’hui. J’ai pris un taxi cette fois pour ne pas manquer mon coup, mais ce ne fût pas difficile de revenir en autobus.

Ce fût un autre très bon rendez-vous, à la suite duquel je dois préparer une soumission d’implantation de ACT! pour une autre dizaine d’utilisateurs, avec un autre volet possible d’expansion dans les Caraïbes françaises (Martinique, Guadeloupe, etc). J’ai appris entre autre que la Barbade est le pays le plus développé des Caraïbes, ce qui confirme que mon flair de m’installer ici était bon.

jeudi 16 octobre 2008

Stéphane repart en Guyana !

Ce matin, nous avons retourné la voiture et en bout de compte, Stéphane a conclu que ça nous aurait coûté bien moins cher de prendre un taxi pour les déplacements qu’on a eu à faire… moi je n’en suis pas si certaine, d’autant plus qu’on hésite beaucoup plus à se promener, lorsqu’il faut appeler un taxi à chaque fois.

Nous n’avions toujours pas d’Internet à l’appartement, alors je suis allée travailler à l’hôtel, jusqu’à ce que la remplaçante de Manon puisse passer faire un reset du modem. Malgré cela, la connexion à l’appartement est excessivement lente et on ne peut même pas accéder à plusieurs sites qui demandent trop de bande passante.

Comme c’était notre dernière journée ensemble moi et Stéphane, avant qu’il ne reparte pour la Guyana, j’ai pris ça un peu plus relaxe c’est après-midi et je suis allée un peu à la plage avec lui, jusqu’à ce qu’il doive prendre son taxi, à 17h00. Un autre 2 mais plus certainement 3 semaines de séparation et aussi bien en prendre mon parti, si c’est ce qu’il veut pour les 4 ou 5 prochaines années… si nos affaires se mettent à bien aller, ce n’est pas la fin du monde, pour assurer notre retraite…

Après son départ, j’ai parlé avec Vincent, qui ne va pas bien du tout. Il se plaint qu’il ne dort plus, qu’il a toujours « une boule au ventre », qu’il n’est pas capable de se concentrer dans ses études et que son état d’anxiété générale a des répercussions sur sa relation avec sa nouvelle blonde Valérie, qu’il a une peur bleue de perdre…

J’essaie de l’aider du mieux que je peux, en lui faisant des suggestions, mais je me sens tellement impuissante sur ma petite île, tout en sachant que je ne pourrais peut-être pas faire bien plus si j’étais au Québec. Mais il me semble que je pourrais le prendre dans mes bras, le réconforter davantage, essayer de mettre le doigt sur le bobo et peut-être qu’il se confierait plus si j’étais à côté de lui… il n’a jamais aimé parler au téléphone. Merde que je m’en veux d’être ici quand ça va mal pour mes enfants… même si je me dis que j’ai fait ce choix pour être plus près de l’homme que j’aime…

mercredi 15 octobre 2008

Stéphane perd les clés de l’appart !

J’avais été invitée, la semaine dernière, à assister au dîner hebdomadaire Rotary Club of South Barbados, qui se tenait à l’hôtel de l’autre côté de la rue. C’est à ce moment que Mme Randall m’a appris que contrairement à ce qui avait été discuté lors de notre rencontre la semaine dernière, on n’aurait pas besoin de mon aide pour la convention « Healthy Caribbean ». Elle semblait d’ailleurs en être très frustrée, mais ne voulait pas élaborer sur la question pour garder son calme… mais j’ai cru comprendre qu’il était question d’un conflit avec l’organisatrice de la convention, une ressource externe engagée pour l’occasion, qui a refusé d’accepter qui que ce soit dans l’organisation, qui n’avait été incus dans la « liste des bénévoles », produite avant mon arrivée. Une petite chicane interne semble-t-il…

C’est vers la fin de ce dîner que Stéphane s’est pointé dans la porte entrouverte, comme je revenais du buffet avec mon dessert, pour m’annoncer…. qu’il avait perdu les clés de l’appartement, emportées par une puissante vague qui a fait glisser le bracelet en spirale élastique qu’il portait au poignet !

Pas besoin de dire qu’il était tout penaud. Heureusement qu’avant de partir pour 2 semaines, Manon m’avait laissé tous les numéros d’urgence. Je suis donc sortie de la salle quelques minutes pour donner les nos. à Stéphane et il est reparti vers l’appartement.

Après le dîner, où Jennifer Randall m’a fait rencontré un consultant en démarrage d’entreprise à la Barbade, je suis retournée rejoindre Stéphane, qui avait réussi à obtenir un autre trousseau de clés pour réintégrer l’appartement.

Un peu plus tard, Dame Nature nous a servi un autre orage, qui nous a coupé l’électricité… par conséquent plus d’Internet ! La journée était presque finie de toute façon, alors on est allé prendre l’apéro au Carib Bar, un « beach club » très bien placé, où j’avais mangé une bonne salade la semaine dernière.

Histoire d’essayer un autre restaurant, on a décidé d’essayer le « Bert’s », parce que ça faisait plusieurs fois qu’on passait devant. J’avoue qu’on a été très surpris de retrouver à l’intérieur – à aires ouvertes et non climatisé – un panache d’orignal sur le mur et des vitrines avec plein d’équipements de hockey.

On se doutait bien que le proprio était Canadien et après vérification auprès du serveur, on a appris qu’il s’agissait du même proprio que les Sénateurs d’Ottawa. Malheureusement, la bouffe fut décevante, Stéphane ayant pris des « Ribs » qui furent servis toutes détachées, avec quelques légumes vapeurs perdus dans l’assiette. Lorsqu’il a mentionné au serveur qu’il avait bien vu dans le menu un « rack » de ribs, celui-ci est allé vérifier pour finalement simplement répondre que oui, c’est bien ce qui était écrit, mais que c’est comme ça qu’on les servait.

Moi j’avais pris un « Wrap » qui était correct, mais servi avec quelques frites et une minuscule portion de Cole Slaw dans une petite cup de papier. Bref, je ne crois pas que nous recommanderions ce resto à nos amis….

mardi 14 octobre 2008

Surpris par le déluge !



Stéphane est allé faire un tour sur la plage en matinée, mais il fût encore dérangé par des averses qui se sont intensifiées. Je voulais d’ailleurs aller visiter un appartement mais la propriétaire, qui habite près de l’aéroport, a répondu qu’il pleuvait à boire debout et qu’elle ne voulait pas sortir. Ce fût une bonne chose car en parlant davantage, son appartement n’avait pas d’Internet ni d’air climatisé dans la chambre… 2 MUST pour moi !

Il pleuvait à tel point qu’encore une fois, les rues étaient complètement inondées et l’eau couvrait presque les roues de notre voiture ! J’avais rendez-vous à 13h30, avec un contact d’affaires et nous avons bien essayé de nous y rendre, même en utilisant les « back road », pour nous éloigner de la route côtière transformée en rivière par endroits, mais ce fût peine perdue !

De mauvais gré, j’ai dû téléphoner à mon contact qui m’a fortement recommandé lui aussi de reporter notre rendez-vous, ce qui fût fait pour vendredi.

J’avais un autre rendez-vous un peu plus tard celui-là, et comme le « Ocean Park », mini-mini-mini Sea World, est situé au centre-sud de l’île, les déplacements routiers étaient plus facile et la pluie a cessé en cours de route.

J’avais pris rendez-vous avec la Gérante du marketing et des événements spéciaux, afin de commencer à bâtir mon portfolio d’activités pour mon éventuel « Happy Singles Club of Barbados ». La visite fût très intéressante, quoiqu’il ne faut pas s’attendre à l’ampleur des aquariums publics auxquels nous sommes habitués en Amérique du Nord, puisque le parc n’existe que depuis 3 ans.

Au retour, Stéphane a eu le temps de retourner un peu sur la plage pendant que je travaillais et pour souper, nous avons décidé de nous « payer la traite », en nous rendant au Steak House Brésilien, Paulo's Churrasco Do Brazil, une petite folie au coût de 60$ US par personne!

Évidemment, le service est à volonté et après s’être servi dans le copieux et raffiné par à salades – cœurs de palmiers, olives noires et artichauts à profusion – on retourne à notre table pour se faire servir de la viande à rassasier le plus carnivore des hommes. Une petite rondelle – verte d’un côté et rouge de l’autre – signale aux serveurs déambulant avec les brochettes lorsqu’on est près à se faire ravitailler et lorsqu’on en a assez. Petit système simple mais génial, qui nous permet de manger tranquille, sans se faire déranger aux 2 minutes.

Et quand je parle de viande, il ne manquait que de l’orignal et de l’autruche! Lapin, veau, agneau, en plus des saucisses, du rôti de bœuf et du poulet, je ne pense pas qu’ils auraient fait de l’argent si mon fils Vincent nous avait accompagnés!

Dans mon cas, comme d’habitude, j’avais bien plus hâte au dessert, pour « plonger » dans la fontaine de chocolat… miam miam, en plus du gâteau au fromage et de la tarte jardinière…

Une expérience à faire lorsqu’on vient à la Barbade, pour admirer également le décor, (même si ce n’est pas sur le bord de la mer) planté dans une ancienne plantation, du nom charmant de « Bagetelle ». D’ailleurs, je me rappelle très bien, du temps où l’endroit abritait une discothèque très populaire, que j’ai eu le plaisir de visiter dans ma jeunesse, du temps de mes 20 ans…

lundi 13 octobre 2008

Tentative ratée pour souper à Bridgetown

Nous avons beaucoup débattu du sujet moi et Stéphane, concernant la location d’une voiture, mais j’avais envie de lui en montrer un peu plus de la Barbade, d’aller manger en sortant de notre patelin, ainsi qu’aller visiter quelques appartements.

Nous en avons donc pris possession ce matin, une « Sparks » de Chevrolet, toute mini et toute jaune, pour 160$ (un prix d’ami qu’on m’a fait, parce que je connaissais le cousin du propriétaire, un ami de Manon qui gère les appart où j’habite), taxes et permis de conduire international compris.

Malheureusement, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle nous a servie le plus, car Stéphane ne se sentait pas bien, un peu grippé et il alternait ses siestes à la maison avec des visites à la plage – parce qu’on a subi plusieurs averses - alors que moi j’ai travaillé jusqu’à 6h00.

Pour le souper, nous avons essayé d’aller à Bridgetown, mais non seulement ce n’est pas évident se promener dans une ville inconnue à la noirceur, mais il était impossible de regarder la carte dans la voiture, parce que la lumière du plafond ne fonctionnait pas !

Malgré le très bon sens de l’orientation de Stéphane, qui conduisait, nous n’avons pas réussi à trouver un resto à notre goût « en ville » et après avoir tourné en rond pendant 1 heure, nous avons fini par revenir vers notre appart et sommes arrêtés sur la route côtière, manger une excellente pizza chez Mama Mia !

dimanche 12 octobre 2008

Stéphane me rejoint à la Barbade

Le vol de Stéphane devait le débarquer à la Barbade à 8h30 ce matin. Dès 9h00, j’ai commencé à sortir de l’appart et regarder aux alentours, au cas où mes explications ne soient pas assez bonnes pour l’amener directement. J’avais même vérifié sur le site Internet de Caribbean si il y avait eu modification au vol mais rien ne semblait anormal. Je sortais et rentrais… jusqu’à ce que vers 10h30, je commence à trouver ça louche et je me décide de lui téléphoner sur son cellulaire. À ma grande déception, il a répondu !

Il se trouvait encore en Guyana, car Caribbean Airlines lui a téléphoné à une heure du matin pour l’aviser que son vol était annulé… sans lui dire pourquoi ! On l’a donc recédulé sur un autre vol, avec Liat Airlines cette fois, prévu pour arriver à 13h30. J’ai finalement décidé d’aller le chercher à l’aéroport, car je sais comment c’est plate et déprimant d’arriver quelque part sans que personne pour nous accueillir.

Un peu plus tard, après avoir défait rapidement sa valise, nous nous sommes rendus sur la plage… pour y être un peu plus tard, surpris par la pluie ! Mais moi ça ne me dérange pas évidemment, sous la pluie ou sous le soleil, je ne me tanne jamais de perdre mon regard au loin.

Pour souper, nous avons essayé le resto chez Budda’s… une espèce de Cage aux sports… Stéphane a bien aimé son copieux spaghetti et je dois admettre que mes nachos étaient parmi les meilleures que j’aie mangées, mais je n’ai pas aimé l’ambiance, parce que trop bruyant à mon goût !

samedi 11 octobre 2008

Une immersion religieuse…

8h30 ce matin, j’embarque dans un autobus en direction de Bridgetown, pour me rendre au déjeuner annuel organisé par la « Prayer Warriors Interntional Foundation », auquel j’avais été invité à assister, par l’Évangéliste rencontré sur la plage dimanche dernier.

Il m’avait remis un feuillet avec l’adresse et tout, j’ai donc décidé de prendre l’autobus jusqu’à l’intersection joignant la route principale. Une fois rendue sur le coin, le conducteur d’autobus m’ayant parlé d’une marche d’au moins 20 minutes, j’ai décidé d’arrêter un taxi pour la 2e partie du trajet, ne sachant pas trop exactement où se trouvait le bâtiment que je cherchais.

Je hèle donc un taxi sur le vol, qui ne prend pas plus de 3 min. 30 sec. pour me mener à bon port. Lorsque je commence à protester parce qu’il me demande 10$ BBD (5$ US) pour même pas 2 milles, il s’énerve, disant qu’il n’a pas de temps à perdre… sort du véhicule pour m’ouvrir la porte… et m’ordonne de descendre immédiatement. Je veux bien lui offrir 5$ BBD, mais il refuse et démarre en trombe ! De toute évidence, je l’ai insulté mais bon, s’il s’y était pris de la bonne manière, j’aurais probablement fini par lui payer ce qu’il demandait…

Une fois sur place, j’ai tout de suite remarqué que j’étais « underdressed » ! Petit chandail sans manche sur une paire de capri, certaines dames portaient même leur robe à paillettes, toutes endimanchées comme si elles allaient à l’église. J’aurais dû y penser !

Moi qui ne suis absolument pas religieuse, j’y allais surtout pour l’expérience, en espérant ne pas me faire trop « preacher »… mais quelle naïveté de ma part ! Non mais je m’attendais à quoi avec un nom d’organisation pareil ?

Sur tout le groupe d’un maximum de 100 personnes, nous étions deux « blancs ». On ne se sent jamais très sûr de soi, dans ces occasions… Je suis quand même allée saluer l’homme qui m’avait invité, puis me suis installée à une table pas trop loin. Deux femmes ont fini par s’asseoir à ma table, mais elles ne m’ont pas jasé plus qu’il faut.

Ce qui m’a la plus amusé, compte tenu de ma culture – et ce sans vouloir leur manquer de respect – c’est lorsqu’une femme très imposante a pris le micro pour une « prière » qui tenait plus d’un ton de protestation ! Elle hurlait littéralement ses louanges et incantations et observant l’assistance qui se recueillait et hochait de la tête, j’en voyais même lever les mains au ciel, marmonner et j’avais l’impression que certains étaient pour tomber en transe ! Ça devait paraître dans mon visage car j’avais probablement les yeux complètement écarquillés de surprise et d’incrédulité !

N‘empêche qu’au bout d’une heure de prières, chants, hommages et louanges, à entendre parler d’Amour, d’Entraide et de Charité envers autrui, c’est venu me chercher et me rappeler tout ceux que j’aimais et qui étaient loin de moi, alors l’émotion a finit par m’envahir et je me suis rendue à la salle de bain, plus capable « car la cour était pleine » ! Comme j’avais peine à sécher mes larmes, j’ai décidé de prendre la poudre d’escampette et sortir en catimini par la « porte d’en arrière ».

Sachant maintenant que le chemin principal n’était pas trop loin, j’y suis retournée à pied, pour reprendre l’autobus, en débarquant plus loin pour aller faire une épicerie. De retour à l’appart vers 15h00, je pensais m’étendre un peu lorsque mon chum m’a rejoint sur Skype, de retour du campement, pour me dire qu’il arriverait demain.

Finalement, pas le temps de somnoler, car je suis montée à l’appart de Manon, lui donner un coup de main pour installer une unité de batterie/régulatrice de tension, car elle voulait s’assurer que son système était protégé contre les orages/pannes de courant, pendant son absence de 2 semaines, car c’est elle qui me fournit l’Internet sans fil. Ce voyage ne devait avoir lieu qu’en novembre, alors on trouve ça toutes les deux bien dommages car je voulais en faire plus pour elle, côté organisation de son ordinateur, mais on aura encore presque une semaine ensemble à son retour … et qui sait ce qui va se passer d’ici là !

J’ai soupé tranquille d’une salade, malgré que Sigrid m’avait invitée à aller prendre un verre de vin chez elle (son mari à elle venait de retourner en Guyana et elle repartait seulement mardi), mais il pleuvait à boire debout et j’étais trop fatiguée pour avoir le goût de sortir.

vendredi 10 octobre 2008

Des Barbadiens si chaleureux !

La préparation de 2 soumissions (une pour la Barbade et une pour la Guyana) a occupé une bonne partie de ma journée, les affaires se compliquant un peu parce que je me suis efforcée d’indiquer les prix dans les devises locales. A la fin de la journée cependant, je me suis dit que ça n’avait pas de bon sens et que je finirais par me mêler dans toutes mes offres de service. Je crois que je vais m’en tenir à une liste de prix « canadienne », puisque de toute façon, c’est comme ça qu’ils devront me payer…à réfléchir.

Heureusement, ma journée de bureau a été entrecoupée par un lunch rapide au petit grill du coin, avec Sigrid et son mari, qui sont par la suite venus jeter un coup d’œil rapide à mon appartement, histoire de comparer avec le leur et apparemment qu’à prix similaire, le mien était plus spacieux, avec la petite terrasse en plus. Bon à savoir.

Tel qu’entendu plus tôt cette semaine, j’était invitée à souper ce soir chez le couple Directeur du BNI (Business International Network) des Caraïbes pour 18h30 et à l’heure prévue, Curtis – le mari – est venu me chercher pour m’amener à leur domicile.

Je croyais bien que ce n’était pas loin mais non, ça a dû prendre au moins une bonne vingtaine de minutes, quoique lorsqu’on ne connaît pas la route, ça nous paraît toujours plus long…

Son épouse, Marva, un petit bout de femme toute menue mais très dynamique, m’a chaleureusement accueillie dans leur très belle maison, entourée d’un beau jardin fièrement et minutieusement entretenu, aux plafonds de bois surélevés et extrêmement spacieuse.

Leur charmante fille de 23 ans a soupé avec nous pour ensuite aller rapidement rejoindre son chum et en bout de ligne j’ai passé une très très belle soirée ! Ils sont vraiment adorables et pour des gens qui ne s’étaient parlé que quelques fois à travers Internet, on s’est vraiment amusé, le vin aidant bien sûr. La conversation s’est particulièrement animée lorsqu’on s’est mis à parler des relations hommes-femmes, lui seul de sa gang et de toute évidence, Marva n’était pas une femme à dépendre d’un homme non plus. Elle a travaillait la majeure partie de sa vie pour des compagnies aériennes et avant de se consacrer entièrement à leurs franchises BNI, ils opéraient une entreprise de « tours opérateurs » à travers les îles.

Avant de partir, ils ont tenu à me donner un aperçu de leur petit projet immobilier qu’ils veulent développer sur l’île de Grenade, dont Marva est originaire, avant que son travail ne l’amène à la Barbade et qu’elle y rencontre son mari Curtis. Ils aimeraient bien que je leur vende quelques unités à des Canadiens et on va sûrement s’en reparler…

Ils m’ont également invitée à venir à une de leurs réunions hebdomadaires la semaine prochaine. Lorsqu’ils m’ont ramenée chez moi, il était passé minuit. Quelle gentillesse ! J’ai bien hâte que Stéphane arrive et qu’on se revoit tous les quatre.

jeudi 9 octobre 2008

Des longueurs… dans la mer des Caraïbes

J’avais rendez-vous ce matin à 9h30, avec le Heart & Stroke Foundation of Barbados Inc. C’est un contact que j’avais fait il y a environ 3 semaines, alors que je faisais des recherches sur Internet de la Chambre de Commerce Barbadienne. J’ai eu l’idée de leur offrir mes services, carrément sous forme de bénévolat, après avoir examiné le background du CEO, un « returning Barbadian » ayant vécu plus de 20 ans en Angleterre et un expert, auteur de nombreux livres, sur les finances et l’administration d’organismes de charité. Une sommité dans son domaine quoi !

Je me suis dit que je gagnerais sûrement à faire connaitre mon expertise et mes habiletés dans un organisme aussi prestigieux (relativement) et que je gagnerais probablement de la visibilité auprès des membres actifs de la communauté d’affaires – commanditaires et autres – de la Barbade. En effet, pour se faire connaître dans une nouvelle ville, lorsqu’on n’a pas de budget publicitaire, il n’y a rien comme le bénévolat… judicieusement sélectionné!

Mon flair ne m’a pas trompé… Mr. Randall a commencé par me présenter à son épouse, responsable des programmes de levées de fond et nous avons surtout appris à faire connaissance, car ils sont très préoccupés et débordés par la tenue, à compter de mercredi prochain, d’un important congrès de 4 jours regroupant plus de 200 professionnels de la santé, provenant de toutes les Caraïbes.

La cerise sur le sundae, c’est que le congrès se tiendra au Accra Beach Hotel, celui-là même qui se trouve de l’autre côté de la rue de mon appart ! Quelle heureuse coïncidence, car ils m’ont demandé de les aider à la table d’inscription, au début du congrès, mercredi prochain.

Maintenant la crème fouettée en-dessous de la cerise sur le sundae, c’est que M. Randall est également président du South Barbados' Rotary Club, dont les réunions hebdomadaires se tiennent au même hôtel. Il m’a donc également invitée au dîner qui précédera le début du Congrès, en m’assurant qu’il pourrait me présenter à de nombreuses personnes d’affaires.

Finalement, il m’a remis un carton d’invitation à la cérémonie d’ouverture officielle (pour le jeudi soir), sous l’égide du « Inter American Heart Foundation », en association avec la Faculté des Sciences Médicales the l’Université West Indies de la Barbade, auquel sera également présent le Premier Ministre et plusieurs sommités des Caraïbes, dans le domaine médical.

Comme le Congrès dure jusqu’au dimanche, ils se sont dit prêt à accepter tout le temps que je pourrais le consacrer, en autant que cela n’handicapait pas mon développement d’affaire, sachant que j’étais pour m’impliquer bien plus après cet événement d’envergure. C’est vraiment parfait, puisque cela me tiendra occupé et surtout, me fera voir du monde, après le départ de Stéphane si comme prévu, il vient dimanche prochain pour 3-4 jours.

Ah oui ! Quand j’ai parlé de mes cartes d’affaires que j’utilisais parcimonieusement pour le moment par n’ayant pas d’imprimantes, il m’a généreusement offert de venir utiliser la leur n’importe quand j’en avais besoin. Je me suis mordue les lèvres pour ne pas rétorquer que c’était surtout d’un téléphone terrestre dont j’avais besoin, histoire de ne pas « ambitionner sur le pain béni », mais j’ai néanmoins pressenti que si j’avais besoin d’un espace pour travailler à l’air climatisé avec les facilités d’un vrai bureau (en attendant que je m’en remonte un), je serais la bienvenue. Que demander de plus ?!? Je me trouve extrêmement chanceuse et dans mon livre à moi, ce fût une rencontre extrêmement fructueuse !

Par contre pendant notre entretien, Dame Nature s’est mise à faire des siennes et le déluge s’est abattu sur nous. Encore une fois très gâtée, l’épouse devait aller à la banque dans la direction de mon appart et m’a offert de me ramener. Pour la première fois depuis que je viens ici, j’ai pu constater de visu la désuétude des systèmes de drainage du réseau routier et toute la pluie venait du centre de l’île descendant vers la côte, les rues longeant cette dernière se sont rapidement transformées en ruisseaux menaçant.

Comme nous étions dans une petite voiture, elle a essayé d’utiliser les « back-road », un peu plus surélevées, mais nous n’arrivions pas à nous approcher suffisamment de mon appart et moi j’étais mal à l’aise de lui donner tout ce trouble. Finalement, comme j’avais rendez-vous dans un « Chefette » (genre de Burger-King avec bar à salades) à 12h30 avec l’homme semi-retraité-qui-donne-dans-l’immobilier rencontré sur la plage dimanche dernier, je lui ai dit de m’y laisser même si j’étais une heure à l’avance, car j’avais mon lap-top avec moi pour travailler.

Le Hic, c’est qu’une enseigne sur la porte indiquait qu’ils étaient temporairement fermé pour raison de meeting d’employés qui effectivement, étaient tous rassemblés dans la partie « fast-food » (car ils ont aussi une partie BBQ-salle à dîner). Comme il pleuvait encore abondamment, j’ai fait signe à quelqu’un à travers la porte et lorsqu’il m’a informée que le meeting se terminerait dans une vingtaine de minutes, lui ai expliqué que j’aimerais seulement m’asseoir tranquille dans un coin et travailler en attendant que mon rendez-vous arrive.

Il n’a pas hésité une seconde à me laisser entrer et me conduire dans la partie « fermée » de la salle à dîner, où j’ai pu travailler tranquille, jusqu’à ce que mon rendez-vous se pointe… une demi-heure plus tard !

Il est arrivé avec un ami, qui celui-là j’avoue, ne m’inspirait pas tellement confiance… mais apparemment qu’il voulait me le présenter parce qu’il avait également un projet à développer et avait besoin d’aide pour le réaliser. Il a commencé par me parler du sien, qui gravite autour de la publicité et on a pas eu le temps de parler de l’autre, car ils avaient un autre rendez-vous.

Il a cependant insisté pour que je vienne à son déjeuner-bénéfice de samedi matin, même si j’hésite parce qu’il s’agit de leur « Annual Prayer Breakfast » et que moi la religion…je n’aime tout simplement pas qu’on essaie de me convertir. Je lui ai expliqué ma position là-dessus, que je ne jugeais pas et restait toujours respectueuse des croyances d’autrui mais que je n’avais pas envie de me faire « preacher ». Il m’a encore une fois réassuré que personne ne m’achalerait avec ça, mais que ce serait une excellente occasion pour moi de réseauter et qu’il m’assoirait à une table spécialement réservée pour les « gens d’affaires influents ». Bon qu’est-ce que j’ai à perdre ? 15$ seulement.

Je suis revenue travailler à l’appart et à 5h00, j’ai décidé de prendre ma « pause-exercice ». Le ciel était encore couvert mais je m’en fous car de toute façon, je ne suis pas très « soleil » et je le fuis autant que je peux. J’ai décidé d’essayer quelque chose de nouveau aujourd’hui : de faire des « longueurs » dans la mer plutôt que dans la piscine.

Probablement à cause des pluies abondantes de la matinée, l’eau était agréablement rafraîchissante. Je me suis fixée des limites imaginaires et j’ai nagé au moins 40 minutes, en me faisant bousculer un peu par les vagues soit, mais si ça se trouve, ça ne faisait qu’ajouter à l’effort, ce qui est parfait ! J’avais commencé un peu trop tard par contre et j’ai fini par un 15 minutes de marche rapide sur la plage après être allée me rincer du sel de mer.

Avec mes lunettes de natation qui me protègent les yeux, le seul désagrément est causé par l’eau qui me rentre inévitablement dans la bouche lorsque je respire en pratiquant le crawl et qui finit par me déshydrater ! En me rinçant sous la douche, je me suis également rincée abondamment la bouche. Puis, histoire de me sécher un peu en marchant de long en large sur la plage, devinant le soleil qui se couchait derrière les nuages, je me suis dit qu’en bout de ligne, c’était une maudite belle compensation pour atténuer la souffrance causée par l’éloignement de mes enfants, mon chum, ma famille, mes amies et même mon chien et mon chat ! Tout le monde sait qu’on ne peut tout avoir dans la vie, alors ce soir j’ai focusé très fort sur la beauté du paysage et la sérénité des lieux qui me plaît toujours à cette heure de fin de journée, où la plage est presque déserte.

Avec le rendez-vous que j’ai également décroché, la semaine prochaine, avec une agence de placement qui désire me rencontrer, pour peut-être les aider à développer les Caraïbes françaises (Martinique,Guadeloupe, Guyane française), je trouve que la journée a encore une fois, été très fructueuse !

mercredi 8 octobre 2008

Journée à faire du « social »

Tel qu’entendu hier, on est venu me chercher, pour ma première réunion avec le Canadian Women Club. On m’a dit que c’était un club qui existait depuis 1928 et qui comptait un peu plus de 200 membres, constituées pour la plupart de canadiennes, mais qu’on pouvait accepter un certain pourcentage (jusqu’à 20%) de non-canadiennes (probablement celles qui sont mariées à un Canadien).

Ça ne coûtait pas trop cher pour joindre (35$) et l’entrée au meeting de ce matin (10$) nous donnait également accès au tour guidée de l’endroit, le Orchid House, un genre de jardin botanique spécialisé dans les orchidées, absolument magnifique !

Déjà, dans la voiture qui est venue me chercher, se trouvait 4 autres femmes ! Comme toute réunion du genre, j’ai passé l’avant-midi à me présenter… et essayer de retenir le nom de la trentaine de femmes présentes. On m’a expliqué que l’assistance est beaucoup plus importante l’hiver, lorsque les « snow birds » arrivent !

Comme je m’y attendais, la réunion a principalement porté sur les activités de levée de fonds à venir, spécialement avec la période des Fêtes qui commencent déjà à se pointer… on m’a également demandé pour être bénévole lors d’une foire artisanale organisée par le club – toujours pour ramasser des fonds pour différents organismes caritatifs – et j’ai répondu que rien ne me ferait plus plaisir, en souhaitant que je sois encore ici le 16 novembre.

Un des sujets qui fût le plus discuté, par contre, concernait le souper de l’Action de Grâce, organisé justement au restaurant OPA où je suis allée manger dimanche dernier. Un menu typiquement de circonstances – dinde, farce, canneberge et compagnie – a été planifié, avec danse en soirée, pour le groupe de canadiens qui atteint presque la centaine, conjoints inclus. On m’a bien invitée à quelques reprises, mais c’est seulement le coût – 70$ US - qui m’empêche d’y assister.

Quand on m’a parlé du prochain « matin-café », seulement une occasion pour les femmes de se rencontrer et placoter ensemble, j’ai clairement expliqué que pour le moment, je ne pouvais me permettre ce genre d’activités et que j’étais activement à la recherche de mandats de consultation pour pouvoir me supporter financièrement. Un jour peut-être, à ma retraite... quand j’aurai 100 ans !

Il était l’heure de dîner quand nous sommes reparties de là et 2 des femmes qui avaient fait l’aller avec nous, sont reparties autrement, alors j’ai accepté l’invitation à dîner avec les 2 restantes, Diane (qui conduisait) et Sue, dont les maris travaillent au Haut-Commissariat du Canada. Elles sont ici depuis plus d’un an, alors je me laisse guider par leurs bons conseils, spécialement lorsqu’est venu le temps de choisir le restaurant. Quel beau « spot » elles m’ont fait découvrir…

Ça valait vraiment une photo, ne serait-ce que pour vous montrer comment se passe mon « lunch break » et pourquoi j’aimerais bien qu’il y en ait comme ça, pour plusieurs mois à venir….


J'aurais bien aimé me commander du "sex on the beach", suivi pourquoi pas de 1 ou 2 "orgasms"... mais j'avais trop peur de ne pas pouvoir me concentrer du reste de l'après-midi...

Après le lunch par contre, je suis retournée travailler et peu après, je suis montée voir Manon à son appart du haut, car je lui avais promis de lui faire des cartes d’affaires, si je pouvais utiliser son imprimante pour m’en faire moi-même quelques feuilles. Elle en était bien contente et finalement, je crois qu’on est toutes les deux très gagnantes dans cette nouvelle relation et qu’on s’entraide beaucoup mutuellement.

mardi 7 octobre 2008

Un rappel à la prudence…

Je n’ai pas mis le nez dehors de mon appart de la journée, sinon pour attraper le téléphone sans fil que Manon m’a si gentiment prêté, lorsque je suis encore arrivée au bout de mes minutes de cellulaires. Téléphones, contacts et suivis, j’ai fini la journée avec 2 autres rendez-vous : un demain matin, avec le Canadian Women’s Club et l’autre vendredi soir, pour souper avec la Directrice du BNI (Business International Network).

Dans le premier cas, je ne serai probablement pas exactement sur la même longueur d’onde de ces femmes car pour avoir lu le blogue d’une autre jeune femme racontant son expérience à la Barbade, elle a décrit les membres de ce club comme étant surtout composé de femmes ayant suivi leur mari, transféré sur cette île pour des raisons professionnelles. La majorité ne travaille donc pas et pour s’occuper, se font de petits avant-midi causerie, en s’impliquant dans des causes charitables et en faisant du bénévolat.

Néanmoins, ça ne me fera sûrement pas de tort de faire connaissance avec quelques-unes de mes semblables et de me sentir moins isolée… J’ai également passé une bonne partie de la journée à scruter les annonces d’appartements à louer, en envoyant un courriel détaillée sur ce que je recherchais (même si le défi sera de taille, compte tenu de notre maigre budget pour le moment) à toutes les annonces classées qui contenaient une adresse de courriel.

En fin de journée, je suis allée au Spa de l’hôtel d’en face, pour me faire épiler. Très gentille, la technicienne-Barbadienne était par contre tellement lente, que je suis venue près de m’endormir sur la table. En se faisant arracher les poils… non mais faut le faire !

De retour à l’appart, j’ai vécu un petit avertissement, quant au fait qu’il faut toujours rester sur ses gardes lorsqu’on vit dans un pays étranger. Travaillant concentrée sur mon ordinateur, j’ai fait le saut lorsqu’un Barbadien s’est pointé sur ma mini-terrasse (je suis au rez-de-chaussée), les deux mains appuyées sur la grille de sécurité côté salon, (qui fait le mur au complet).


Il a commencé par s’excuser de m’avoir effrayé et je l’ai écouté 2 minutes, juste pour m’assurer que ce n’était pas un voisin, mais après qu’il m’ait dit (Bonsoir madame, je ne suis pas un meurtrier, j’aimerais juste vous demander une faveur….) je lui ai coupé la parole sur-le-champ et d’un ton poli, mais ferme, lui ai dit que j’étais actuellement occupée à quelque chose que je ne voulais pas me faire déranger. Il a immédiatement tourné les talons sans dire un mot de plus.

Mais non, je n’ai pas eu plus peur que ça, mais ça m’a quand même rappelé que je ne suis pas dans mon pays natal…

En soirée j’ai parlé avec Stéphane, qui se prépare à retourner sur le campement demain matin et on espère, viendra me rejoindre dimanche prochain.

lundi 6 octobre 2008

Une première soumission pour la Barbade!

Non seulement mon rendez-vous chez Steamatic Barbados s’est super bien passé ce matin, mais on est venu me chercher pour m’amener à leurs bureaux, (une bonne quinzaine de minutes de route) et me ramener par la suite, étant donné que c’était trop compliqué par les transports en commun. J’ai rencontré le frère et la sœur, qui sont entrain de prendre la relève de l’entreprise familiale, tous deux fort sympathiques et professionnels à souhait. Étant donné ma situation d’immigrée, ils m’ont offert leur assistance et leur aide dans quoi que ce soit que j’aurais besoin, de ne pas hésiter à faire appel à eux et Andrew, me disant que si j’étais mal prise ou perdue, lui était toujours sur la route et qu’il pourrait venir à mon secours.

Les esprits mal tournés pourraient penser qu’il y a un certain intérêt caché de sa part mais non, je ne ressens absolument rien d’autre qu’une sincère envie d’aider, d’autant plus qu’il a 31 ans et une copine très sérieuse. Quant à sa sœur, séparée avec 2 jeunes enfants, elle m’a dit de ne pas me gêner pour l’appeler parfois le week-end, car ses enfants allaient souvent visiter leur père.

Point de vue professionnel, l’entretien s’est terminé par une demande de soumission pour qq utilisateurs de ACT!

En après-midi, j’ai continué mes suivis et mes appels, mais j’ai eu la mauvaise surprise de voir ma communication coupée, pour cause de carte d’appel épuisée, alors que je m’entretenais avec le V.P. finance d’une multinationale basée ici, lui-même québécois de souche et installée sur l’île depuis environ 7 ans. Le problème, c’est qu’il s’agissait de ma 3e carte d’appel de 10$ US chacune, depuis seulement 5 jours !

Je suis donc retournée chez Digicel pour me faire vraiment expliquer la structure des tarifs, vraiment découragée à la pensée de ce que c’était pour me coûter au bout du mois, à passer mes journées au téléphone à faire du développement d’affaires. Effectivement, en faisant le calcul, je me suis rendue compte qu’une carte de 10$ (qui me coûte en réalité 20$ BBD) ne me donne que 28 minutes de talk-time ! Je ne peux absolument pas continuer comme ça et il faudra que je trouve un solution rapidement… une personne du bloc-appartement par exemple qui ne se sert presque pas de son téléphone terrestre durant le jour et sur lequel je pourrais peut-être me « brancher », avec un téléphone sans fil… à suivre….

Après ma journée de travail, vers 17h30, j’ai enfin réussi à reprendre ma première session de natation, à la piscine de l’hôtel d’en face. Le truc, c’était d’avoir une serviette de la même couleur que celles utilisées par les invités, ce que m’avait fournie ma propriétaire, dès mon arrivée. Malgré tout, pas encore tout à fait à l’aise d’être un « imposteur », je n’ai pas pris la chance de me présenter devant la réception et je suis plutôt passée par la plage…même chose au départ, même s’il faisait noir à ce moment-là.

À mon retour, j’ai croisé Manon, qui revenait elle aussi d’un rendez-vous et n’ayant pas envie de cuisiner ni l’une ni l’autre, elle m’a fait découvrir un autre resto relativement abordable, « Mama Mia », de cuisine italienne… évidemment !

Je lui ai parlé de mon idée de club d’activités pour célibataires, touristes et locaux et elle en fût emballée ! À notre retour, un ami, également restaurateur, l’attendait dans le stationnement et elle me l’a présenté comme étant propriétaire d’une Churascarria – ni plus ni moins qu’une brochetterie brésilienne - où ils avaient de petites salles privées qui seraient parfaites pour mon projet.

Je dois avouer que cette jeune femme est une bénédiction pour moi ! Comme elle est installée ici depuis plus de 3 ans – pour des raisons de santé – elle connaît tout-le-monde, des restaurateurs aux opérateurs de sports nautiques, en passant par les locateurs de véhicules et les propriétaires qui ont des appart, studios ou villas à louer. Malgré la différence d’âge, nous nous entendons super bien, étant toutes les deux très sociables, ouvertes d’esprit et extraverties. Elle m’a même trouvé une solution pour me donner accès à une ligne téléphonique terrestre... !

Finalement de retour chez moi vers 21h30, j’ai reçu l’appel de l’homme que j’avais rencontré sur la plage dimanche dernier, Courtney et on s’est entendu sur un lunch jeudi prochain, me répétant qu’il avait quelques projets à me soumettre, en plus de m’inviter à un déjeuner-charité samedi prochain, où il pourra me présenter pleins de gens de la communauté d’affaires. Ça m’embête un peu d’avoir à dépenser pour un déjeuner, car je vis présentement sur un « shoestring », mais je n’ai pas le choix, ce n’est pas en restant enfermée dans mon appart que je vais me faire des contacts… je dois judicieusement choisir où je dois « investir » mon argent.

Mais dans l’ensemble, ce fût une autre excellente journée quoi !

dimanche 5 octobre 2008

J’échange deux cartes d’affaires… c’est un début!

J’ai eu de la visite ce matin… depuis mon arrivée, un petit oiseau du type on ne peut plus commun vient me rendre visite, dans l’appart, souvent même sur mon comptoir de cuisine, espérant que j’aie encore laissé traîner les miettes de mon déjeuner. Aujourd’hui, alors que j’étais installée comme d’habitude avec mon ordi. sur la table de cuisine, il a carrément traversé l’appartement, entrant par la porte d’en arrière et ressortant par la grille du salon !

Je me suis levée pour briser quelques miettes de pain sur le comptoir et il a fait des aller-retour jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une… A défaut d’un chien ou d’un chat, me v’là rendue que je parle à un petit moineau!

En après-midi, je me suis enfin donnée un coup de pied dans le derrière et me suis « permise » de relaxer un peu, en transportant « mon bureau » sur le bord de la mer. Je me suis achetée le journal, que j’essaie d’éplucher aussi souvent que possible, afin d’y dénicher un appartement moins cher et des opportunités d’affaires.

En m’installant à l’ombre des palmiers, à côté d’une femme qui de toute évidence était également seule, je me suis mise à penser qu’il y aurait peut-être moyen de faire quelque chose avec tous les personnes qui débarquent seules à la Barbade et qui aimeraient peut-être partager ces moments et faire de nouvelles rencontres… c’est plus fort que moi… à vérifier avec mes quelques contacts barbadiens…

De plus, le gros désavantage de venir à la plage seule, comme dans mon cas, c’est que je ne pouvais pas aller me baigner, n’ayant personne pour surveiller mes affaires : lap-top, caméra numérique, portefeuille, cellulaire, bref, c’est à ne pas quitter des yeux une seule seconde!

Mais comme j’ai l’œil toujours vif, j’avais remarqué un homme seul (pourrait être un « local » ou un touriste?) installé juste en avant de moi, qui a salué et jasé à plusieurs personnes – blancs et noirs – au cours de l’après-midi. Il somnolait en écoutant sa musique et j’avais bien envie, en fin de journée, de lui demander de surveiller mes choses pour que je puisse aller me baigner, mais de la façon dont il était placé, c’était difficile d’attirer son attention.

Sauf qu’un moment donné j’avais vraiment très envie d’aller me rafraîchir dans l’eau, alors je me suis avancée à sa hauteur, faisant mine d’observer la plage, jusqu’à ce qu’il lève la tête et me salue, en me demandant comment j’allais.

On a commencé à jaser et c’est un barbadien d’un certain âge, à la semi-retraite, ayant vécu 15 ans à New-York, qui patauge un peu dans l’immobilier, avec qui j’ai échangé nos cartes d’affaires, car il a quelques projets en tête et semblait intéressé par la fait que j’avais déjà démarré plusieurs entreprises… il aimerait qu’on aille luncher cette semaine… à suivre, mais j’ai quand même pris le temps de « googler » son nom – Courtney Selman – avant de me coucher, histoire de savoir à qui j’avais affaire et mon feeling était juste : j’avais eu raison de lui confier mon sac de plage à surveiller…

Au coucher de soleil, après m’être finalement baigné – puisqu’il a évidemment accepté de surveiller mon sac et pour la première fois depuis mon arrivée – je suis retournée prendre une douche et me changer. Même si je dois surveiller mon budget de près, il faut bien que je sorte de temps en temps, si je veux rencontrer des gens.

Ce soir je suis allée chez OPA, un restaurant grec, à distance de marche et directement sur la plage, dont Manon m’avait parlé. Comme tous les restaurants, c’est relativement cher par rapport à Montréal et la salade César avec poulet que j’ai commandée aurait simplement servi d’entrée à mon chum, pour 16$. Par contre, qu’y a-t-il de plus agréable et relaxant que de souper au son des vagues?

De plus, comme je mijotais un projet – toujours en relation avec les célibataires – en « relaxant » sur la plage plus tôt, j’ai remarqué que le restaurant bénéficiait d’un espace « réception » en retrait et plus privé, ce qui a immédiatement suscité mon intérêt… en sortant du resto, je me suis informée du propriétaire et 2 minutes plus tard, je « piquais » une jasette avec lui – un citoyen Canadien d’origine grecque, maintenant marié à une Barbadienne et arrivé sur l’île depuis 8 ans. Il s’est montré très intéressé par mon projet d’activités pour célibataires, prenant le temps de me raconter comment lui-même avait trouvé ça dur de se trouver une blonde à son arrivée. Une autre carte d’affaires, une autre histoire à suivre et certainement une option intéressante pour moi, qui me permettrait de me faire un peu de revenus rapidement… Finalement, une journée assez fructueuse à mon goût.