Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

dimanche 26 avril 2009

Toute bonne chose a une fin...

Qu'est-ce qu'on fait avec un blogue, lorsqu'il n'a plus raison d'être? L'aventure pour laquelle je l'avais créé au départ - mon exil pour accompagner mon amoureux dans son rêve professionnel - s'est malheureusement terminée peu après notre retour au Québec début avril 09. Moi de façon permanente, Stéphane étant reparti vendredi dernier, pour poursuivre ses objectifs de vie qui selon lui, sont totalement incompatibles avec les miens.

Je n'entrerai pas dans les détails sur cette place publique mais le résultat ne change pas... il préfère retrouver une liberté lui permettant de ne pas avoir de compte à rendre à personne et de se concentrer sur ses objectifs professionnels, ces derniers lui fournissant très peu souvent l'occasion de passer du temps au Québec...

Je suis donc rentrée pour me retrouver près de ma famille, mes enfants, mes amis, avec une nouvelle vie à me reconstruire... Comme m'en a fait la remarque une amie sur Facebook... sur l'échelle du stress, je "score" pas mal haut, mais j'en ai vu d'autres et je sais que le temps - un jours à la fois - va rendre la douleur et la peine de plus en plus supportable mais surtout ... je fais confiance à la VIE! Donnez-moi quelques semaines pour lécher ma plaie et vous verrez, la lionne va reprendre du poil de la bête !!! :-)

Alors voilà, je vous repose la question? qu'est-ce qu'on fait d'un blogue "fini"? On le "ferme" (je ne sais même pas comment)? On en fait un livre? Est-ce que ça intéresserait vraiment les gens? Réponse svp sur ctardif@videotron.ca


mercredi 25 mars 2009

Vivante et Vibrante !

Je n'ai pas écrit depuis un bout de temps, pour ne pas trop dévoiler ma stratégie de développement du projet d'hôtel pour célibataires que je travaille depuis quelques mois, mais juste comme je pensais devoir faire une croix dessus en me résignant à contiuer à en rêver, une réunion avec des hommes d'affaires la semaine dernière a pris une tournure inattendue et a littéralement jeté de l'huile sur le feu !!!

On m'a dit que mon projet était tellement "hot", qu'il n'était pas question que je parte de la Barbade... Je laisse consciemment des éléments dans la zone grise, mais disons que ma fibre entrepreneure vibre actuellement à 100 à l'heure et que ces dernières semaines, j'ai investi beaucoup de temps à développer le plan de marketing de mon concept.

Parallèlement, je poursuis mes activités de marketing pour la Singelringen et c'est de plus en plus encourageant et prometteur, avec déjà des articles dans les principaux journaux québécois... suivis de demande de vente au détail de la part de certaines bijouteries...

A travers tout ça, ma mère est arrivée samedi dernier, alors je prends quand même du temps pour passer avec elle... notre première vacance mère-fille de toute notre vie!

Puis mon chum arrive lundi dernier à la Barbade pour qu'on retourne tous les trois ensemble au Québec le 1er avril prochain.

Je ne peux en dire plus long pour le moment... car mon avenir professionel est en plein ébullition et je suis très excitée de voir comment les étoiles semblent vouloir s'aligner...

Les péripéties d'une entrepreneure qui ne lâche jamais... à suivre !

dimanche 8 mars 2009

J'aurai une petite-fille dans quelques mois!

Évidemment, la grande nouvelle de la semaine pour moi, c'est d'avoir appris que je pourrai enfin "catiner" dans quelques mois, puisque ma fille n'a pu résister, lors de son échographie, à demander le sexe du bébé qu'elle doit mettre au monde le 20 juillet prochain. Malheureusement, ça ne fait que relancer le débat sur mon "expatriation"! Elle est assez mature et m'aime assez pour m'avouer candidement que si elle souhaite pour mois que je réalise mes aspirations professionnelles à la Barbade, elle ne serait pas fâchée que sa "maman" rentre au pays! C'est pourquoi je me suis fixée un ultimatum et à la fin de cette semaine, j'envoie une lettre au proprio de l'hôtel expliquant que si il n'accepte pas de reconnaître le travail que je fais immédiatement, en me versant des frais de consultation, je n'aurai pas les moyens d'attendre qu'il me verse des commissions de "bookings" entrent dans 2 ou 3 mois.

D'une manière ou d'une autre, je serai confrontée soit à un bonheur soit professionnel, d'être payé pour faire ce que j'adore, dans un environnement paradisiaque, à rencontrer des gens de partout dans le monde ou soit à la joie personnelle de rentrer au pays proche de mes enfants et mes amis. En ce moment, ça ressemble presque à "un choix de Sophie!"... j'ai bien dit presque...

Quant à mon chum, il s'apprête à quitter également ce pays de fou pour venir me rejoindre à la fin du mois et à partir de là, nous discuterons de notre avenir...

L'autre événement marquant de ma semaine fût mon initiation à la plongée sous-marine mercredi dernier. J’ai adoré, malgré mes appréhensions reliées à ma claustrophobie et quelques difficultés à m’ajuster aux changements de pression. J’ai du descendre très très lentement, même si je n'arrêtais pas de me souffler dans le nez pincé pour "equilizer", comme disent les plongueurs expérimentés.

J'ai vu des poissons que je n'avais jamais vu, même pas en photo et j’aurais pu les admirer pendant des heures, une fois que je fus comfortable au fond de la mer, par 30 ou 40 pieds. Plus que tout, j’aurais aimé que Stéphane - un plongeur chevronné - fusse avec moi pour voir mes premiers « pas » sous l’eau. Ça revient toujours à mon concept d'activités de groupe pour pouvoir "partager" nos moments de bonheur...

Vendredi en fin de journée, je suis allée prendre un thé sur la terrasse avec mon ordi pour admirer le coucher de soleil et j'ai rencontré des gens en voyage d'affaires, dont un américain de 50 ans qui était tout seul de sa gang, alors on a sympathisé et il m'a invité à souper pour hier soir.

Disons simplement que choisir entre manger toute seule dans mon petit appartement un samedi soir ou avoir de la compagnie pour discuter de tout et de rien dans un restaurant sur le bord de la mer, le choix n'est pas trop difficile... d'autant plus que je ne me suis pas gênée, à la minute où je suis allée le rencontrer au bar de l'hôtel, pour mettre les choses au clair et spécifier qu'apprécier la compagnie de quelqu'un d'intéressant et d'articulé ne signifie absolument pas que je suis à la recherche d'une aventure d'un soir... surtout pas avec un homme marié!!!

Heureusement, j'avais affaire à un vrai gentleman et j'avoue que ses quelques compliments envers ma personne ont fait du bien à mon petit égo en manque d'une présence masculine et nous avons passé une soirée agréable, tout simplement.

dimanche 1 mars 2009

Lentement, mais sûrement...

Quand on attend qu’une business décolle pour rapporter des revenus, tout semble prendre beaucoup trop de temps ! J’ai fini par compléter mes logos en début de semaine et sans demander mon reste, je me suis occupée de mes des cartes d’affaires ; je les ai montées moi-même dans un template de Word, envoyées à une maison d’impression pas très loin – un contact que j’avais rencontré dans une rencontre BNI - et l’après-midi même, j’avais mes cartes !

Je me suis également montée une petite affiche, pour mettre sur le mur chaque côté de l’entrée de mon bureau, pour au moins que les gens sachent ce que je faisais là ! Ça a porté fruit car le même jour, soit jeudi, une femme s’est arrêtée et pour s’informer en quoi ce la consistait. Elle ne reste pas à l’hôtel mais chez une amie et c’est une irlandaise qui vient régulièrement à la Barbade depuis 10 ans, au moins 2 ou 3 fois par année. Blonde aux yeux bleus, Anita est une belle divorcée avec 3 grands enfants comme moi, énergique et chaleureuse de 52 ans et nous avons convenu de nous revoir ce week-end.

J’ai également reçu la visite d’une autre femme, référée par la coiffeuse de l’hôtel. Originaire d’Angleterre, Vicky habite la Barbade depuis 28 ans et s’est retrouvée veuve il y a 2 ans. Sans enfant, elle n’a aucune envie et raison de retourner vivre dans son gris pays, même que le plus étonnant, elle après avoir accepté l’invitation d’amis de Montréal, elle en a fait son 2e pays d’adoption. Elle dit qu’elle adore y passer quelques semaines chaque été ! Ici elle partage son temps entre la décoration par les fleurs et son amour inconditionnel pour les animaux et le bénévolat qu’elle fait pour la « SPCA » Barbadienne. Elle a 6 chiens qu’elle promène régulièrement sur la plage… j’ai bien hâte de voir ça.

Nous avions convenu de souper ensemble vendredi soir, mais quand j’ai téléphoné pour confirmer, elle a dû reporter à cause d’une visite inattendue. J’avoue que ça m’a énormément déçue, car j’étais tellement contente d’avoir une « date » ce vendredi soir. Je me doute bien qu’éventuellement, avec le développement des activités, ma vie sociale devrait reprendre un peu du poil de la bête mais pour le moment, je n’ai pas trouvé ça drôle que mon souper soit cancellé à la dernière minute et j’étais très déprimée ce soir-là. J’étais fatiguée, tout me paraissait sombre et il s’en serait fallu de peu pour que je fasse mes valises… j’ai compris un peu plus tard dans la soirée que mes hormones étaient en grande partie responsables de mon état d’âme et heureusement que le lendemain, une excursion d’une journée aiderait à me changer les idées.

De fait, je devais « tester » les services d’un autre fournisseur d’excursion – Island Safari – qui nous fait faire un tour de la Barbade en jeep et nous amène dans des endroits reculés, que peu de touristes ont la chance de voir, avec un lunch à la plantation Sunbury. Comme j’avais obtenu 2 « gratuités », j’ai contacté Anita en après-midi le vendredi pour lui demander si elle était intéressée à m’accompagner et à 8h00 le samedi matin, elle était chez moi (elle ne séjourne pas très loin de chez moi et s’est loué un « moke » pour la semaine).

Nous avons passé une très belle journée, car entre autre notre guide était extrêmement professionnel et cultivé, avec un adorable sens de l’humour. Ça en est un que j’engagerais demain matin pour escorter mes groupes lors d’activités. Je ne me suis donc pas gênée pour prendre ses coordonnées, car je travaille aussi à me monter un réseau de ressources pour me remplacer quand j’irai au Québec.

L’excursion fût donc appréciée sur toute la ligne par Anita et moi-même et au retour vers 15h30, nous nous sommes séparés pour refaire le plein d’énergie, nous « pouponner » un peu et elle est revenue me chercher à 19h00 pour aller souper.

Plus tard dans la soirée, quand nous nous sommes dirigées vers le Reggae Lounge pour aller prendre un verre et nous dégourdir les jambes, on a revu un des participants à l’excursion d’aujourd’hui qui m’avait demandé de le prendre en photo. Originaire de Trinidad mais vivant maintenant à Vancouver, une annulation de dernière minute (tiens, ça n’arrive pas qu’à moi !?!) l’a forcé à voyager seul. Il était avec un autre couple rencontré dans l’autobus et on s’est tous installé ensemble à une table où on a passé une partie de la soirée. Évidemment, j’ai commencé à distribuer mes cartes d’affaires !

En conclusion de cette semaine, je suis contente des progrès que ça a fait, malgré que la récession m’inquiète comme tout le monde, puisque les gens voyagent moins (ma mère, ma sœur, ma fille qui pensait bien revenir – ça a tout foiré pour des considérations financières), mais j’essaie de me convaincre que ce n’est pas une raison pour ne plus prendre aucune initiative… ça va peut-être juste être un peu plus long et difficile à décoller, mais on fait quoi ? On s’assoit par terre et on pleure ?

dimanche 22 février 2009

J’ai de nouveau une vie « Corpo »!

Encore une semaine fertile en événement d’un point de vue professionnel, puisque côté personnel, c’est plutôt tranquille, avec un chum de l’autre côté de l’océan. Heureusement qu’on se parle presque tous les jours et qu’on s’envoie plein de bisous et d’accolades virtuelles avec Skype. Tiens, je viens d’avoir un flash… je suis peut-être dans le champ parce que ça existe déjà, mais il devrait exister un Skype « cochon »… pour les amoureux à distance… avec des icônes pas mal plus suggestives et sexuels que des bisous… une idée à suggérer à mon programmeur de fils peut-être ou si quelqu’un connaît ça… svp faites-moi signe! C’est tout un défi que de garder la « flamme » en vie quand on se voit quelques jours par mois.

Bon revenons aux choses sérieuses! Après avoir accepté mon projet sur une poignée de main la semaine dernière, je devrais recevoir un contrat en début de cette semaine, car il était prévu de signer le tout mardi à 14h00. Or, C’est seulement mardi matin vers 9h00 que j’ai reçu une copie du contrat.. C’est drôle, je n’étais pas vraiment surprise, quand j’ai vu cet espèce de ramassis de texte et de 2-3 clauses jetées sur papier une à la suite de l’autre, sans vraiment d’ordre logique et sans absolument aucune espèce de mise en forme ou de présentation quelconque !

Plein d’éléments manquaient alors je me suis lancée tête première dans la réécriture complète du document, en me basant sur l’entente que j’avais signée avec Singelringen.

Je leur ai retourné en fin d’avant-midi et j’ai rencontré ces messieurs – Leif Brandel (Chairman et proprio.) et Adrien Grant (CEO) tel que prévu, à 14h00. Le désaccord portait surtout sur le seuil que je devais atteindre pour pouvoir habiter à l’hôtel – mon objectif étant de me débarrasser de mon loyer certes, mais aussi d’être sur les lieux de l’action et j’ai réussi à leur faire couper ça de moitié.

On m’a également autorisée à vendre la bague « Singelringen » sur place. Il a été convenu que je revienne vraiment m’installer le lendemain à 14h00, car le technicien informatique devait configurer mon lap-top afin que je puisse me connecter sur leur Internet Haute Vitesse. Je me suis rendue compte avec joie que leur connexion était beaucoup plus rapide que celle que j’ai à l’appartement car je n’ai plus aucun problème à faire des « Skype Out ».

Premier constat, je pensais qu’on me présenterait mais une fois dans mon bureau – stratégiquement situé juste à l’entrée de l’hôtel, face à la réception – c’est à peine si j’ai vu le CEO, qui m’a catapultée à la pauvre directrice de l’hôtel, Olivia, en lui demandant de me présenter. Ce fût un tour très rapide et en voyant ça, j’ai décidé d’écrire moi-même une lettre au personnel pour me présenter, comme n’importe quel département de Ressources Humaines aurait dû faire! Difficile de croire que ce groupe gère 3 hôtels…

Néanmoins, vous dire comment ça me fait du bien de renouer avec un minimum de vie corporative! De me préparer pour aller travailler le matin, de voir du monde! Comme mon bureau est un local qui n’est pas fermé par une porte, c’est parfait pour les gens qui viennent me jaser et à qui je peux expliquer le concept, en attendant que j’aie le matériel promotionnel approprié. Le côté plate de la chose par contre est que je ne peux vraiment rien laisser de valeur dans cette pièce et heureusement que j’avais ramené ma grosse valise à roulettes du Québec, car je dois chaque jour « transporter mon bureau ». Mais c’est correct, j’apporte mon lunch et mes sandales de marche, car je me rends à pied à l’hôtel et je me change souvent en arrivant pour mettre mes sandales plus fancy.

Je réalise par contre, que je devrai investir un peu plus sur ma garde-robe de travail car ici, je n’ai absolument aucun tailleur ou rien de vraiment « corpo. »

Comme je suis aussi très active sur Facebook, j’ai déjà eu une demande d’entrevue de la part d’une chroniqueuse – Marie-Julie Gagnon – qui écrit pour Clin d’œil. Elle devrait en parler dans le numéro de juin, qui sortira en mai.

Vendredi et samedi, j’ai beaucoup travaillé sur le logo pour mes deux nouvelles entreprises : « Happy Single Living Consulting Services » qui vend des services de consultations en marketing aux célibataires et est également distributeur de la bague www.singelringen.com et le « Happy Singles Activities Club », qui est responsable du programme d’activités de l’hôtel.

Hier j’ai pris ça un peu plus relaxe, en prenant beaucoup de temps le matin pour faire de l’exercice sur la plage, mais je ne peux toujours pas faire de marche rapide car ma cheville est encore douloureuse. L’épicerie, un peu de ménage et le reste du temps sur l’ordi… la journée a passé très vite!

En conclusion, mes projets se concrétisent de plus en plus, même si n’importe qui serait découragé devant la somme de travail colossale que ça représente… mais quand on aime ce qu’on fait, ça passe beaucoup mieux. De toute façon, je n’ai jamais été le genre « tranquille et relax » alors avec de grands enfants autonomes et un chum de l’autre côté de l’océan, je peux travailler tant que je veux et ça dérange personne!

vendredi 13 février 2009

Une semaine fructueuse!

Cette semaine m'a fait vibrer aux deux pôles émotionnels. J'ai vu avec tristesse mon chum repartir pour la Guyana mardi matin, alors que ma fille et Brian sont retournés au Québec jeudi après-midi. Ouf! Quel trou ça fait dans ma vie!

Par contre, la dernière journée de la semaine ne pouvait mieux se terminer, alors qu'après deux autres rencontres avec le proprio de l'hôtel - (un suédois d'origine qui possède en tout 3 hôtels à la Barbade) et son CEO (que j'ai vu fermer les yeux pendant de longues secondes, lors de nos réunions!!!), on s'est finalement quitté sur une poignée de main, après qu'il m'eut confirmé qu'ils étaient prêts à aller de l'avant avec mon concept d'hôtel pour les "Solo-voyageurs".

Je leur ai exigé un contrat de travail que l’on devrait signer mardi prochain, juste avant qu’on me présente officiellement au personnel. Ils sont d’accord pour que je m’installe dans l’ancien bureau de Virgin Holidays, juste à l’entrée de la réception de l’hôtel, dès la semaine prochaine. Par contre, comme habiter sur les lieux même faisait partie de mes exigences, ils ont demandé à ce que je fasse mes preuves et rentre au moins quelques réservations.

Je comprends ça mais juste de partir le matin de mon appart. pour m'en aller travailler dans un bureau avec du monde alentour de moi, c'est déjà une nette amélioration de conditions de travail! Je trouvais ça très lourd, d'être isolée dans mon coin, sans voir personne de la journée... et comme je n'ai pas les moyens trop trop de sortir et dépenser (heureusement, la vapeur va bientôt se renverser), c'est pas facile de se faire des amis... Ouf! ça va être rafraîchissant!

Ça tombe bien, la cousine d’une connaissance a communiqué avec moi il y a quelques jours pour trouver un endroit à la Barbade le mois prochain et comme c’est une femme célibataire, j’ai pu lui réserver une chambre au Sandy Bay. Ma première cliente!

Évidemment, j’avais une envie folle de célébrer et de crier ma joie sur les toits, mais c’est difficile quand notre famille et nos amis se trouvent à des milliers de kilomètres et que la connexion Internet ne permet pas une excellente communication. Je trouve que ça a pris une éternité avant que Stéphane ne vienne me rejoindre sur SKYPE en fin d’après-midi, pour que je puisse lui annoncer la bonne nouvelle.

Au courant de la semaine, j'ai également avancé mes négociations avec un important site de rencontre au Québec, concernant un méga-concours "Célibataire et bien dans sa peau!, qui résultera d'une synergie entre la bague pour célibataires "Singelringen" et un premier prix consistant en une vacance au premier hôtel des Caraïbes spécialement dédié aux célibataires.

Tout ça est très excitant certes mais peut parfois être étourdissant, lorsque j'envisage la somme de travail que ça représente. Je suis seule pour faire décoller les ventes de deux gros projets pour célibataires, les bagues au Canada et les réservations dans un hôtel de la Barbade, en plus de développer mon site internet www.happysingleliving.com, sur lequel il sera possible de faire des réservations d'hôtels pour célibataires et de consulter/choisir à l'avance les activités et événements disponibles à destination.

Je sais que plusieurs seraient découragés à ma place mais personnellement, ça me stimule! J'avoue par contre que j'ai parfois de la difficulté à m'endormir, alors que mes neurones travaillent à 100 milles à l'heure...

dimanche 8 février 2009

Journée à la plage en amoureux

Petites courses du dimanche matin : en premier la banque, pour retirer du comptant et ensuite la pharmacie, pour des petits achats de trucs personnels. On en a profité pour nous procurer un kit de ping-pong de plage, car moi m’étendre des heures sans bouger – et je ne considère pas « lire » comme une activité qui bouge! – je ne suis pas capable. Stéphane avait également amené son cerf-volant qu’il avait essayé de faire monter hier sans succès, par manque de vent.

Donc après avoir rempli sac de plage et sac à dos de tout ce qu’il fallait pour survivre à une demi-journée de farniente – liquide, collations, lecture, crème solaire, etc. – on s’est dirigé vers la plage du Sandy Bay, ce même hôtel dont je rencontre le propriétaire et le CEO mardi matin. Je voulais avoir un « feeling » de la place et j’ai d’ailleurs eu une bonne conversation avec une cliente du Nouveau-Brunswick qui en est à sa 12e visite à ce même endroit!

J’ai également remarqué la présence d’un kiosque pour les sports nautiques, mais je n’ai jamais vu personne en arrière du comptoir! Il existe même un coin garderie pour les enfants, qui enchantera sûrement tous les parents célibataires à la recherche de LA solution parfaite pour des vacances idéales.

Pendant que Stéphane s’amusait comme un petit garçon à dominer le ciel avec son cerf-volant, j’ai exploré le fond marin de la plage. J’ai eu l’immense joie d’apercevoir une tortue avec qui j’ai nagé pendant un bon moment, m’amusant même à la « flatter » à l’occasion! La prochaine fois, j’essaierai de penser à m’apporter du poisson déchiqueté pour la nourrir… en fait LES nourrir, car Stéphane dit que de loin, il en a vu au moins 2 dans le coin où je me trouvais.

Observation d’un moment de farniente dans les chaises longues : en grignotant un mélange de noix, on a découvert que les tourterelles adorent les arachides, mais dédaignent totalement les graines de citrouilles et les graines de sésame !
On s’est ensuite bien amusé à jouer au ping-pong de plage pendant un bon moment jusqu’à ce que fidèle à moi-même, je me torde la cheville droite et me ramasse étendue au sol de tout mon long ! Retour tranquille en boitillant à la chaise longue.

On est également allé faire un tour juste à côté de l’hôtel, où le party était vraiment pris! La musique entraînante faisait danser les vacanciers en plein après-midi, les grillades sentaient bon à faire saliver et le liquide coulait à flots derrière le bar qui ne fournissait pas! L’endroit s’appelle le Crystal Waters et apparemment que c’est comme ça tous les dimanches. Je me suis dit que c’est le genre d’ambiance que j’aimerais recréer à « mon » hôtel de célibataires…

Finalement, on a passé une très belle journée et j’avoue que ça m’a fait du bien de « décrocher » pendant 2 jours pour passer du temps avec mon amoureux, car je travaille pratiquement 7 jours sur 7 lorsqu’il n’est pas là et je me dis qu’avec les deux projets que j’ai sur la table – le changement d’orientation de marketing de l’hôtel et la distribution des bagues pour célibataires au Canada – j’ai besoin de me ramasser des forces pour les prochains mois….

Juste avant d’aller manger une bouchée à côté de chez nous au Mojo’s (où c’est très bon, mais ça prend une éternité à se faire servir), Isa et Brian sont arrêtés ramasser les denrées qu’ils avaient mis au frigo ce matin, avant d’aller faire une tournée de l’île avec Shantal et sa mère (la grand-mère paternelle d’Isabelle). En effet, ils changent encore d’hôtel pour la troisième fois, car au moment de réserver, il avait été impossible de trouver quelque chose de disponible – et raisonnable – pour une période de 12 jours.

Ils se dirigent donc vers le New Edgewater, du côté est de l’île, pour une espèce de « retraite », puisque c’est complètement sauvage de ce côté et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils se sont loué un véhicule pour les derniers jours.

samedi 7 février 2009

Souper à la maison et ma fille vient me voir, la bague au doigt !

Petit avant-midi de lavage et épicerie, ce qui déclenche toujours des discussions animées entre moi et mon chum, directement proportionnelles au prix exorbitant des denrées à la Barbade et à notre situation financière toujours aussi précaire.

Heureusement, on est allé décompresser sur la plage en après-midi et admirer le coucher de soleil avant de revenir à la maison nous faire un bon petit souper en tête-à-tête.

La soirée fût pimentée de la visite de ma fille Isabelle et Brian, celle-ci complètement extatique, pour une excellente raison faut dire : un peu plus tôt en après-midi, durant une visite du côté est de l’île, où la nature est à son plus sauvage et les paysages à couper le souffle, son chum a profité d’un moment de contemplation du haut d’une falaise pour lui faire la grande demande, genou par terre et bague au doigt!

Elle ne se contenait donc plus en venant me montrer LA bague scintillante, juste avant leur souper d’amoureux au chic restaurant Champers, situé à quelques minutes de mon appartement. La date du mariage n’a pas encore été fixée, car enceinte de presque 4 mois, il est question qu’ils fassent un mariage civil avant la venue du bébé, suivi d’une cérémonie religieuse plus officielle après, mais on leur a dit de s’informer comme il faut car on ne croit pas qu’ils puissent « se marier 2 fois »… alors c’est à suivre…

vendredi 6 février 2009

Souper (encore) au marché de poisson de Oistins

Stéphane est allé prendre du soleil à la plage pendant que je travaillais, mais j’ai « fermé boutique » à 17h00 pile, pour nous préparer à aller souper au marché de poisson d’Oistins avec Isabelle et Brian. En ce qui me concerne, c’est le troisième vendredi d’affilée, les deux autres avec Joëlle la semaine dernière et Danielle l’autre d’avant, mais ça ne me dérange absolument pas, au contraire!

C’est une des attractions classiques qui plonge les visiteurs dans une atmosphère de petit village de pêcheurs s’amusant après une dure semaine de labeur. Le poisson y est excellent et l’ambiance est à la fête, avec des touristes partout, qui explorent les kiosques des artisans locaux, de concert avec un bar qui invite les gens à danser sur de la musique des années « Oldies » 50 et 60. Ça donne lieu d’ailleurs à un spectacle assez inusité de quelques locaux essayant de séduire les touristes par les meilleurs pas de danse, entourés d’une foule de curieux qui sourient devant le spectacle.

jeudi 5 février 2009

Mon chum arrive pour 4 jours… et ma fille se marie!

J’ai passé la majeure partie de la journée à essayer de dépanner Manon (Lemay) pour qui j’ai installé ACT ! l’automne dernier, mais qui continue à avoir des problèmes à synchroniser ses différents agendas (Outlook, Blackberry et ACT!) et ses nombreux courriels. C’est un vrai cauchemar son histoire !!! En plus elle a changé de lap-top juste avant les Fêtes.

Quand Stéphane est arrivé de l’aéroport – il avait peu de bagages alors il a pris l’autobus pour économiser – il était 17h30 nous en avions vraiment ras-le-bol, toutes les deux et j’avais juste envie de sauter dans les bras de Stéphane.

Peu après son départ, alors qu’on se demandait ce qu’on était pour faire pour souper, Brian (mon gendre) m’a téléphonée pour me demander si j’étais capable de garder un secret pour deux jours. Je savais déjà d’intuition ce qu’il était pour me dire… Il venait de raccrocher le téléphone avec mon ex-mari, à qui il avait demandé la main de notre fille !

Il avait passé une partie de la journée à Bridgetown pour lui acheter sa bague de mariage et comme ils ont prévu un tour guidé avec Richard, que je leur ai chaudement recommandé – et qui nous avait tant impressionné moi et Joëlle – il s’est arrangé avec lui pour choisir un endroit spectaculaire où poser le genou par terre et lui faire sa grande demande. L’émotion m’étranglait et j’ai eu peine à articuler les prochains mots de Félicitations. Il a également réservé au Champers, un très beau restaurant sur le bord de la mer pour un souper aux chandelles le soir même.

Finalement, pour ce soir, on a convenu d’aller souper tous les quatre chez Mama Mia.

mercredi 4 février 2009

C’est un GO pour mon projet d’hôtel pour « célibataires » !!!

On avait convenu moi et Isa de retourner sur le boardwalk faire de la marche rapide à 7h00 ce matin. Comme son appartement – le Southern Surf – est à 3 minutes du mien, c’est avec plaisir qu’on s’est rencontré comme prévu. Quel bonheur de vaquer à mon activité régulière avec ma fille à mes côtés, même si j’ai dû ralentir un peu ma cadence habituelle, parce qu’elle s’est fatiguée plus vite que moi! Faut dire pour sa défense qu’elle est enceinte de presque 4 mois et… qu’elle n’a pas encore complètement arrêté de fumer ! Elle a beaucoup diminué certes, mais il lui reste à donner le coup final… enfin, elle est majeure et vaccinée…

Le deuxième grand bonheur de ma journée est arrivé par le coup de téléphone que j’attendais depuis plus d’une semaine : le CEO de l’hôtel pour mon projet de célibataires m’a téléphoné pour me dire que le Chairman et propriétaire de l’établissement en question était d’accord pour aller de l’avant! Par contre, comme ils ne sont pas très vite, quand j’ai demandé quand est-ce qu’on se rencontrait, il m’a répondu qu’il me rappellerait pour céduler une date la semaine prochaine.

C’est bien pour dire, le taux d’occupation de leur hôtel n’est même pas à 20% et ils ne sont pas plus pressés que ça pour le remplir!!! En tout cas, avec la distribution des bagues pour célibataires au Canada et dans les Caraïbes, je n’aurais pas pu souhaiter une plus belle synergie de produits et de complémentarité.

Pour souper, je suis allée rejoindre Isabelle et Brian à leur chambre d’hôtel d’où nous avons pris un taxi pour nous rendre sur la côte ouest, au Zaccios (anciennement le Cocomos), où nous attendaient mes ex… belle-mère et belle-sœur.

Nous avons bien ri parce que avant même de passer notre commande, devant leur obstination à ne pas vouloir nous faire des factures selon nos besoins, j’ai décidé d’être aussi obstinée qu’eux et de m’asseoir à une autre table, en leur disant que si j’avais été une cliente séparée des autres, on m’en aurait fait une, facture à moi toute seule!?!

Par principe, parce que tout le monde se plaint d’être toujours « pogné » à faire des calculs interminables quand vient le temps de régler la note – Ah oui! Ils fournissent la calculatrice qu’on nous a répondu- je me suis donc assise à la table à côté, pour faire mon point.

Lorsque j’eu terminé avec la serveuse, je suis retournée m’asseoir avec les autres et effectivement, j’ai eu droit à MA facture. Or, ce qui n’avait pas été prévu, c’est que Brian a décidé de prendre l’addition pour tout le monde… et qu’il a dû demander à la serveuse D’ADDITIONNER ma facture avec les autres. Cela a bien sûr donné lieu à de nombreuses farces et commentaires rigolos, comme entre autre… « Je ne pense pas que je vais revenir ici avant un certain temps… le temps qu’on ne se rappelle plus de mon visage…! »

Mais ça ne fait rien, j’ai trouvé le truc pour tous les touristes qui sortent en groupe et veulent des factures séparées, ce qui très difficile à avoir des restaurants Barbadiens; ils n’ont qu’à faire comme s’ils ne se connaissaient pas, s’installer à des tables différentes, passer leur commande et après, faire comme s’ils venaient de se reconnaître et changer de table! Si tout le monde fait ça, ils vont peut-être finir par comprendre comment faire pour satisfaire un client !?!

mardi 3 février 2009

Mes 2 moments de bonheur de la journée

Journée de travail à l’ordi, après être allée faire une petite épicerie tôt en matinée. Mes deux « highlight » de la journée furent la confirmation que mon chum arrivait jeudi prochain pour 4 belles journées et d’avoir pu aller faire ma marche sur le boardwalk… en compagnie de ma fille!

lundi 2 février 2009

Tour guidée de la Barbade… à couper le souffle !

Dernière journée complète de vacances pour Joëlle qui retourne au Québec demain et pour finir en beauté, j’avais réservé un guide privé qui est venu nous chercher à 9h00 du matin.

On a passé une journée magnifique avec Richard (Daniels), notre guide super-gentil, drôle mais surtout, très cultivé, ayant voyagé dans toutes les Caraïbes et ailleurs… Avant de partir, nous lui avons tout simplement fait part des principales attractions que nous aimerions visiter et il a bâti son itinéraire en fonction de leur emplacement. Nous avons débuté avec « Animal Flower Cave », que j’avais déjà visité il y a 30 ans, alors j’ai laissé Joëlle descendre seule dans la caverne. Ensuite, nous nous sommes rendues au Barbados Wildlife Reserve, notre parcours toujours extrêmement bien commenté par les connaissances impressionnantes de notre guide sur l’île où il est né.

Étant toutes deux amantes de la nature, moi et Joëlle nous sommes régalés des pitreries des singes verts dans la réserve naturelle aménagée d’une façon extraordinaire.

Nous avons dîné chez Bonito, avec comme panorama l’époustouflante plage de Batsheba et nous sommes régalées d’un délicieux buffet typiquement Bajan.

Pour finir, c’est grâce à l’ingéniosité de notre guide que nous avons pu pénétrer l’antre exclusive du Crane Resort, propriété d’un Canadien et composé d’un hôtel, d’appartements de type « time sharing » et de condos privés. La vie des gens riches et célèbres quoi. On s’est bien amusées moi et ma chum à trouver des défauts à tout ce qu’on pouvait, au restaurant, dans les toilettes, à la piscine, etc., afin de justifier pourquoi finalement on avait décidé de ne pas acheter notre condo ici !!!

Nous sommes rentrées vers 17h00 et après avoir convenu d’une heure de rencontre pour aller souper avec Isabelle et Brian, on s’est affairé à se « poupounner », après nous être fait sérieusement venter toute la journée…

Souper chez une valeur sûre – le café mexicain Sol - fin de soirée au bar du Yellow Bird, quelle belle journée !

Ma fille et mon gendre arrivent à la Barbade !

J’en ai rêvé ! En fait, j’ai rêvé que son vol étant en avance et qu’elle m’avait appelé de l’aéroport, alors que j’étais entrain de défaire une commande d’épicerie… vous dire la panique !

Mais non au contraire, son vol est parti une heure en retard, ce qui fait qu’elle est arrivée à 16h00. Comme par pure coïncidence, elle s’était retrouvée sur le même vol que sa grand-mère (mon ex-belle-mère), je me suis rendue à l’aéroport avec Shantal (mon ex-belle-soeur) qui venait évidemment chercher sa mère. Shantal avait loué un petit « mini-moke », alors c’était correct pour l’aller, mais de toute évidence et comme on ne s’en allait pas du tout vers la même direction, on a pris un taxi pour le retour, moi, Isabelle et Brian.

De toute façon, c’était une vraie farce de voir la quantité de bagages qu’ils avaient pour un séjour de 12 jours !!! Comme quoi plus on se rebelle à l’adolescence pour se démarquer de sa mère et ne pas lui ressembler, plus c’est ce qui finit par arriver !!! Elle avait même une valise, juste pour ses souliers… comme moi J ! De plus, ma mise en garde contre le coût élevée des denrées à la Barbade l’a un peu trop inspirée… ce qui fait qu’elle avait une autre valise… de cochonneries ! barres de chocolats, croustilles, sac de noix mélangées, biscuits, etc. C’était tellement drôle ! Je n’ai pu m’empêcher – réflexe de maman – de lui rappeler qu’elle n’avait pas besoin de manger pour deux, en tout cas ce n’est pas exactement ce dont son fœtus avait vraiment besoin…

Comme ils sont ici pour 12 jours et que la plupart des bons hôtels sont pleins à cause d’un tournoi majeur de Cricket, ils ont dû répartir leur séjour en 3 endroits. Les 3 premières nuits au Yellow Bird, ensuite au Southern Surf pour une semaine et les deux dernières nuits, au Bed & Breakfast… chez Chantale de Montréal !

Je me suis donc rendue avec eux à l’hôtel, pour m’assurer qu’ils étaient bien installés et récupérer quelques items que je lui avais demandé de me rapporter du Québec. Comme ils n’avaient pratiquement pas dormi de la nuit, j’ai dû dire au moins 10 fois : « Bon bien je vais y aller moi là ! Je vais vous laisser vous reposer »… et là j’avais d’autres choses à dire, à leur faire remarquer, bref, je n’avais au fond AUCUNE ENVIE de laisser ma fille qui venait juste d’arriver !

Mais j’ai fini par repartir avec une de leur petite valise sur roulettes, qui contenait mes effets personnels et en boitant pendant les 20 minutes de marche pour retourner à mon appart. En effet, ce matin très tôt, j’étais aller faire mon heure de marche rapide sur le bord de mer comme je le fais régulièrement et en revenant à la maison, j’ai continué mon entraînement au sol avec des élastiques d’exercice que j’avais achetés au Québec (c’est léger et ça voyage bien).

Lorsque Joëlle est retournée consulter le médecin pour son oreille – qui n’allait pas tellement mieux – je fus alors prise d’une « crise de ménage ». J’ai donc tout vidé l’appartement, balayé, lavé les planchers, frotté, épousseté, astiqué, bref, je n’ai pas arrêté pendant un autre 2 heures. Après avoir pris ma douche et m’être rendue présentable, j’ai à peine eu le temps de m’asseoir qu’il était temps de repartir pour l’aéroport.

Tout ça pour dire que sans être tombée durant la journée ou m’être consciemment blessée, je crois que ma cheville (les points faibles de mon corps) gauche était un peu fatiguée, à tel point que lorsqu’on est reparti vers 19h30 pour souper moi et Joëlle dans un resto pas trop loin, là c’est vrai que je suis tombée sur le trottoir, en mettant le pied sur une roche de travers. Mais le plus surprenant pour elle de me voir m’étaler par terre, c’est que j’ai fait ça comme une cascadeuse professionnelle, en « roulant » sur le sol, pour éviter de me blesser davantage. Je me suis surprise moi-même ! Avec le temps, comme ça m’arrive souvent de tomber à cause de la faiblesse de mes chevilles, j’ai appris d’instinct à le faire en minimisant les dégâts… un peu à la façon des adeptes d’arts martiaux qui apprennent comment tomber… Joëlle n’en revenait pas !

Stéphane s’en vient enfin me voir !

Dernière journée à la Barbade pour ma chum Joëlle, qui a repris le taxi vers l’aéroport à 13h30. Son oreille va beaucoup mieux et elle le médecin de la clinique lui a confirmé ce matin qu’elle ne devrait pas avoir aucun problème à prendre l’avion.

Après avoir eu tant de vie dans mon quotidien solitaire (et le mot est faible, parce que c'est un vrai moulin à paroles) et avoir bien rigolé ensemble, l'appartement va me sembler pas mal vide, mais heureusement que ma fille est dans le coin... je ne me sentirai pas encore trop isolée.

La vraie bonne nouvelle de la journée par contre, c’est que Stéphane a ENFIN eu de l’argent de son supposé futur partenaire… après plus de 3 mois d’attente ! Il a seulement eu une partie de ce qui avait préalablement été entendu, mais le reste doit suivre bientôt… apparemment. Sa première réaction a donc été… « je m’en viens te voir ! » Il souhaite venir dès jeudi prochain et va me confirmer ça demain.

J’ai continué de travailler jusqu’à ma pause-exercice-à-la-mer, où j’ai pu assister à un magnifique coucher de soleil sans nuage ! En parlant de nuage, il en est venu un très gros au retour à l’appart., lorsque je me suis rendue compte que j’avais perdu une boucle d’oreille en or, que m’avait offert Stéphane à mon anniversaire quand nous étions au Yukon. Plus jamais je n’irai nager avec des bijoux !

jeudi 29 janvier 2009

Soirée sur la côte ouest de la Barbade




Nous avions décidé, moi et ma chum Joëlle, d’aller faire un tour sur la côte ouest, là où se trouvent tous les chics hôtels de la Barbade, les villas les plus somptueuses, les restaurants les plus gastronomiques et par conséquent… les gens les mieux nantis !

À 17h00 nous attentions l’autobus marquée « Speightown », qui fait le trajet direct, sans passer par Bridgetown mais 45 minutes et 4 autobus « Bridgetown » plus tard, nous nous sommes résignées à prendre un de ces derniers en me disant que rendue au terminal d’autobus, nous aurions plus de chances d’en trouver un qui nous amènerait sur la côte ouest.

Ce que je ne savais pas par contre, c’est qu’une fois rendues là, il nous fallait CHANGER de terminus, donc marcher encore plusieurs minutes, juste au moment où la pluie s’est mise de la partie. Il faut dire que depuis son arrivée, Joëlle n’a pas été particulièrement gâtée point de vue temps, elle qui est maniaque de plage et soleil. Faut dire que pour cette période de l’année – normalement la saison sèche – il pleut anormalement souvent ! Qu’on le veuille ou non, on ne peut nier les changements climatiques qui affectent la planète et même quand je vivais en Guyana, les habitants en faisaient la remarque. Aussi paradisiaque qu’elle puisse être, de toute évidence la Barbade n’y échappe pas !

Donc, devant les caprices de Dame Nature et Joëlle n’était pas particulièrement douée pour la misère, elle a vite pris la décision de héler un taxi. Lorsqu’on est arrivée à Holetown, sur la 2e avenue qui regroupe quelques petits restos sympathiques (ce qui ne rime pas nécessairement avec « abordables »), j’avoue qu’on a été un peu déçues de constater que la place était plutôt désertique ! Faut dire qu’il était quand même tôt pour le souper des vacanciers (18h30) alors on a fait le tour des restos pour examiner les menus, mais devant le manque d’ambiance, j’ai suggéré qu’on aille prendre un apéro au Surfside, le beach bar à quelques centaines de mètres de là où j’avais revu mon ami barbadien après 25 ans en 2007.

Justement, comme je ne l’avais pas vu depuis l’automne dernier, j’ai pensé lui passer un coup de fil pour lui demander s’il avait envie de venir prendre un verre avec nous et quand je lui ai demandé sur son cell. de venir nous rejoindre, il m’a répondu qu’il était déjà là !!!

Il a également confirmé la baisse du tourisme dont tout le monde se plaint un peu sur l’île, mais lui a compris comment faire pour travailler moins et faire autant de $$$. Installé avec son « speed boat » sur les rives du Sandy Lane – l’hôtel le plus luxueux de l’île – il n’a fait qu’un client aujourd’hui… sauf qu’à 400$ de l’heure pour louer son bateau, on comprend que ça ne lui en prend pas 10 clients par jour.

Et le genre de client qu’il sert n’ont pas vraiment besoin de s’inquiéter de ses tarifs… parmi ses « réguliers », il compte Beyoncé, Simon Cowell (American Idol), Hugh Grant, et cie.


C’est finalement ce qui a animé le plus notre soirée, puisque ce petit bar de plage est assez populaire et nous avons bien ri tous les trois, avant de nous décider à aller souper moi et Joëlle au Spago, restaurant italien où j’ai mangé l’une des meilleures salade César de ma vie. On a beau chialer contre le prix élevé des restos à la Barbade, ce n’est pas pour rien qu’elle est reconnue comme une destination « gastronomique » !

mercredi 28 janvier 2009

Le vent commence à tourner de mon bord…

Pauvre Joëlle qui s’est réveillée en plein milieu de la nuit et dont les pleurs m’ont surprise, en allant au petit coin… son mal d’oreille était devenu une douleur insoutenable, au point de lui arracher des larmes ! Comme je me rappelais avoir fait pour mes enfants à l’époque, je n’ai pu que réchauffer une débarbouillette pour lui mettre sur l’oreille, ce après quoi je me suis sentie totalement impuissante.
Nous avions prévu aller faire un tour guidé des paysages grandioses de la Barbade, avec Johnson Tours, mais comme de raison lorsqu’elle s’est réveillée ce matin, il n’était plus question d’aller nulle part, surtout pas se taper un voyage d’autobus de 5 heures !

Alors elle est restée tranquille, à alterner entre la plage et le lit… c’est pas la vacance idéale, mais c’est mieux que d’essayer d’aller travailler en pleine tempête de neige à Montréal, comme c’est la cas aujourd’hui, où il en tombera jusqu’à 25 cm !

En après-midi, j’ai eu le bonheur et l’excitation de me découvrir une alliée de taille pour la promotion de la « singelringen » (bague pour célibataires), une professionnelle des relations publiques, que j’ai connue dans le temps du magazine RendezVous.

Elle est excité par le concept et déjà très impliquée dans le milieu des célibataires, avec des mandats pour des clubs d’envergure et même, des projets pour la télé qui pourraient faire partie d’un mix promotionnel.

Après une heure de conversation sur Skype, je me suis dit qu’avec notre bagage commun de contacts, elle et moi, ferons une équipe du tonnerre !

lundi 26 janvier 2009

Je finalise ma nouvelle opportunité d’affaires

Citation de ma chum Joëlle, qui écrivait quelque chose sur la liste d’épicerie ce matin : « Allez faire l’épicerie ici à la Barbade, c’est comme s’acheter un bijou ! » Malgré ma mise en garde, elle n’en revient toujours pas. C’est le prix à payer pour vivre sur cette île paradisiaque. Malgré cela, elle affirme catégoriquement vouloir revenir avec son nouveau chum, tout comme ma copine Danielle venue la semaine dernière, qui n’est pas plus en moyen qu’il faut. C’est ainsi, on y vient une fois et on devient « accro » !

Moi j’ai travaillé toute la journée, entre autre à finaliser mon entente avec la Suède, lecture de contrat, modifications, discussion téléphonique, etc. Que voilà un beau défi, qui cadre parfaitement bien avec mon projet d’hôtel pour voyageurs solo, dont je devrais avoir des nouvelles demain. Ça ne m’inquiète pas plus qu’il ne faut parce que si ce n’est pas celui-là, j’en ai plein d’autres à aller voir.

Trouvant que le petit bar « Ka-nei » de la plage Rockley – à quelques minutes de marche – commençait à grever sérieusement son budget, elle a découvert que la petite plage de l’autre côté de la rue, avait un petit côté un peu plus sauvage, mais également l’avantage de pouvoir revenir à la maison se faire elle-même ses drinks… beaucoup plus économique, il va sans dire.

En fin de journée, pendant qu’elle allait faire un tour à l’épicerie, je suis allée faire mon heure de marche rapide sur le boardwalk récemment complété. Comme je regardais le soleil se coucher en arrière des nuages avec des rayons émanant tout comme on voit sur les images religieuses catholiques voulant personnifier Dieu, et stimulée par mes nouveaux objectifs, je me sentais chargée à bloc, en me disant que la Vie est belle !

Au retour, j’ai trouvé ma chum complètement déconfite de sa visite à l’épicerie… les étalages étaient vides dans le comptoir des fruits et légumes, ce qui constituait la majorité des items sur la liste et il ne nous restait plus qu’à attendre… le bateau ! C’est comme ça quand on vit sur une île. Ce n’est pas l’abondance en permanence à laquelle on est habitué dans les grandes villes nord-américaines.

Après 2 soupers tranquilles à la maison, elle tenait donc absolument à sortir manger ce soir alors je lui ai proposé le « Mamma Mia », même si j’y suis allée 2 fois dans les derniers 10 jours. La preuve que ça en vaut le coup, c’était plein à craquer… un lundi soir. Toutes leurs salades sont excellentes et ce soir je me suis régalée de la spéciale « Doctor’s salad » (allez savoir d’où ils ont sorti ce nom !?!) composée de feta, légumes grilles, olives et tomates séchées au soleil. Hummm…

dimanche 25 janvier 2009

Dimanche relax…

Comme il n’avait pas fait très beau hier et qu’elle n’avait pas eu sa dose de soleil, Joëlle s’est empressée de déjeuner pour s’installer sur la plage aussi vite que possible.

Moi de mon côté j’ai fait un peu de ménage dans l’appartement, joué au Scrabble avec ma fille Isabelle, de l’autre côté de l’océan, (elle m’a battue 2 fois sur 3 la p’tite mausus !)

J’ai également reçu une réponse très positive à mon courriel d’hier regardant mon projet de distribution… comme quoi les entrepreneurs n’ont vraiment pas la même perception de l’expression « week-end » que les salariés !

Comme Internet fonctionnait très mal ou à peu près pas, je ne pouvais téléphoner chez mes parents – c’est la fête à mon père – j’ai continué à faire de la comptabilité jusqu’en milieu d’après-midi, après quoi je suis allée rejoindre ma chum Joëlle, qui était complètement coma sur la plage. J’en ai donc profité pour faire ma petite routine de work-out et nous avons eu droit à un magnifique coucher de soleil directement dans l’eau (la plupart du temps, il se couche derrière les nuages).

Elle s’est endormie de nouveau aussitôt que nous sommes rentrées à la maison, alors j’ai décidé de la laisser se reposer et de me faire un petit souper léger vers 19h30. Lorsqu’elle s’est réveillée… c’est moi qui suis allée me coucher une heure plus tard !

samedi 24 janvier 2009

Journée tranquille à la maison

Levée à 7h00 du matin, j’ai fait de l’ordi. sur le balcon, en attendant que ma chum Joëlle, qui avait lu tard dans la nuit, se réveille. L’objectif principal de la journée était d’aller faire l’épicerie et la pauvre – malgré mes avertissements – a fait le saut lors du passage à la caisse enregistreuse. Le prix des denrées alimentaires, particulièrement au chapitre des fruits et légumes, est plutôt « difficile à digérer », quand on pense à l’abondance qu’on retrouve dans nos supermarchés québécois.

De retour à la maison, Joëlle s’est fait un sandwich, avant d’aller sur la plage, car moi je devais me concentrer sur quelques courriels importants, à répondre, en plus de mettre mon blogue à jour. J’avais bien l’intention de la rejoindre vers 15h00 pour prendre un peu de bon temps, mais pour une rare fois, Dame Nature n’a pas été très coopérative et il a plu à torrent à quelques reprises, assez pour me faire envisager de faire un roupillon, au lieu d’aller me taper une heure d’exercice…

Finalement, je n’ai pu faire ni l’un ni l’autre, puisque vers 16h00, Joëlle est revenue… après avoir, faute de soleil, jeté son dévolu sur la boutique hors-taxes (Cave & Sheppard) située à quelques minutes de marche de chez moi. J’ai donc bêtement continué à travailler sur ma négociation avec la Suède pour la bague « singelringen », pendant qu’elle faisait un bon roupillon sur la terrasse.

On a décidé de rester tranquille ce soir et de nous cuisiner une délicieuse salade au poulet, mangée sur la terrasse. On a fini la soirée en jouant au Scrabble en ligne… assise une en face de l’autre, avec notre lap-top sur les genoux, grâce à l’application WordBiz (http://www.isc.ro/) C’est fou la technologie non ? Plus besoin de secouer le petit sac pour choisir ses lettres…

vendredi 23 janvier 2009

50 ans pour ma chum Joëlle et souper au Café Sol

Joëlle s’était installée sur le futon mais quand je me suis levée ce matin, à 6h30, Danielle était donc couchée à côté d’elle. Sans entrer dans les détails, nous avons su que le monsieur en question a finalement avoué avoir une copine qui l’attendait au retour. Il m’est absolument impossible de répéter sur ce blogue les noms et sobriquets dont je l’ai affublé !

Pour une fille dont le chum vit en permanence de l’autre côté de la mer, ce n’est certainement pas très rassurant mais que puis-je y faire… sinon espérer que « le mien » est différent !

Avant de partir pour la plage une dernière fois en compagnie de Joëlle, Danielle m’a fait ses adieux, puisque je n’étais pas pour être là quand son taxi viendrait la chercher à 14h00. En effet, j’avais un lunch avec Danielle-Collins, une canadienne vivant ici depuis 16 ans et qui aimerait bien que je m’occupe du club social du « Canadian’s Women Club », ici à la Barbade. On en a discuté et je vais y réfléchir, mais je pense que ce serait sage que je commence par m’occuper de mes revenus avant de m’investir dans un autre projet…

Avec tout ça, je suis revenue juste à temps pour rencontrer mon ex-belle-sœur Shantal, qui m’attendait à l’appartement pour me faire ma teinture. Elle est restée à peine pour la durée de l’application, car elle était venue en bicyclette et en avait pour presque une heure de vélo pour retourner chez elle à la clarté.

Lorsque Joëlle est revenue de la plage vers 18h00, nous avons fait quelques recherches avant de trouver un endroit digne de cette journée, puisqu’elle célèbre aujourd’hui ses 50 ans ! J’étais vraiment flattée qu’elle ait choisi de passer ce jour mémorable avec moi, bien consciente quand même que mon emplacement l’avait grandement influencée 

Nous sommes finalement retournées dans St-Laswrence Gap, au restaurant mexicain « Café Sol », où nous nous sommes régalées, avec l’aide bien sûr de quelques margaritas! C’est pourquoi même si nous avons marché les quelques 15 minutes pour nous rendre au resto, le taxi était vraiment la seule option pour retourner…

jeudi 22 janvier 2009

Arrivée de Joëlle (Cadieux)

Danielle (Graton) est allée faire de la plage, pour sa dernière journée complète à la Barbade. Pour la deuxième fois depuis hier, j’ai reparlé longuement avec mon interlocuteur de la Suède, pour le projet de distribution de www.singelringen.com. On semble bien aller dans la même direction et nous poursuivons nos échanges d’information pour apprendre à nous connaître, avant de nous engager comme partenaires.

Même qu’il a été question qu’on se rencontre, en profitant de sa tournée américaine – Mexico, Las Vegas et New-York – le mois prochain. J’étais à m’informer du prix des billets d’avion sur Internet lorsque la réalité m’a rattrapée : je n’avais aucun vêtement d’hiver ici à la Barbade ! Au pire, il faudrait que je passe par ma fille qui vient me visiter à la fin du mois pour qu’elle m’apporte quelque chose de quoi faire au moins 2-3 jours à New-York, incluant bottes et manteau d’hiver. A moi de réfléchir si c’est sage « d’investir » un autre 1,000$ pour faire cette rencontre tout de suite ou d’attendre que les choses soient un peu plus avancées…

Tel que prévu, j’ai reçu un « nouvel arrivage » en fin d’après-midi, en la personne de ma copine Joëlle (Cadieux), qui restera pour 10 jours avec moi. Après qu’elle et Danielle aient fait connaissance, je me suis excusée, à la blague, d’avoir fait un « double booking » pour une nuit !

Comme nous étions toutes les trois à « papotter » joyeusement et les deux à faire connaissance, Stéphane m’a téléphonée sur Skype et après une brève conversation, je lui ai fait remarqué que je me sentais presque comme au paradis, sur mon île de rêve, en m’amusant avec des copines du Québec !

Même si Danielle est partie souper avec son belge et moi et Joëlle sommes allées au Irish Mc Bride Pub, la première est revenue tard en milieu de nuit et s’est faite une petite place à côté de Joëlle qui, toujours sur l’adrénaline de son voyage et malgré qu’elle n’ait pas dormi de la nuit précédente, s’était couchée très tard.

mercredi 21 janvier 2009

Une brochette de bonnes nouvelles!

Je n’avais rien écrit sur mon blogue depuis le 5 décembre dernier parce que j’avais décidé, pour un certain temps, de consacrer tout mon temps et mes efforts à trouver une façon de générer des revenus.

Ceux-ci ont porté fruit avec un premier mandat de consultation pour l’implantation d’une solution ACT ! dans une banque de Ste-Lucie, une île des petites Antilles à 30 minutes de vol en avion, où je suis allée travailler les 3 derniers jours avant de revenir au Québec pour le Temps des Fêtes.

À part le bonheur de revoir mes enfants, ma famille et mes amis, ce fût plutôt très tranquille, à cause de notre situation financière plus que précaire. Pas de sortie – sauf une soirée au cinéma avec mon petit-fils Darien – pas de folies, pas de sport… niet… mais des câlins et des bisous en masse de ma famille et mes amies !!!

Stéphane est revenu avec moi à la Barbade, mais seulement pour 3 jours, car il est retourné en Guyana pour continuer d’attendre que son partenariat se concrétise… attente qui dure depuis plus de 3 mois maintenant ! Il est bien déterminé à aller au bout car au fond, son futur associé n’a aucun intérêt à « l’étirer » ainsi et l’intention est clairement présente… c’est juste que la bureaucratie se met de la partie et les transferts d’argent sont plus complexes que prévus.

A cause de cette situation inconfortable, je ne peux pas dire que Stéphane fût le plus joyeux des compagnons dans le Temps des Fêtes, même qu’on a eu de sérieuses conversations, mais je serais bien la dernière à le blâmer de vouloir persister dans un domaine qui le passionne, moi qui n’a pas fait de 9 à 5, 5 jours/sem., depuis plus de 28 ans ! Je le comprends et je le supporte dans ces moments difficiles, en me disant qu’à ce point-ci, ça ne pourra qu’aller mieux.

De mon côté, une rencontre extrêmement riche en opportunités s’est déroulée la semaine dernière avec le CEO d’un très bel hôtel situé à quelques minutes de marche de chez moi. Comme il avait déjà été mis au courant de mon concept de resort pour célibataires seulement, je suis arrivée armée jusqu’aux dents pour argumenter et faire valoir ma proposition d’affaires. Or, après seulement quelques minutes de conversation, il m’a presque coupé la parole en me disant « Oui je suis intéressé… » Ce qui m’a laissée bouche bée. Quand il a rajouté : « Je n’ai pas de problèmes non plus à innover et être le premier à proposer cette formule », je n’ai pu que répondre : « Euh... wow c’est super… ! »

Il ne lui reste plus qu’à obtenir l’autorisation du chairman, en fait le propriétaire de l’hôtel, un suédois actuellement en « visite » sur l’île. Suite à cette rencontre, j’ai travaillé longuement sur un document servant de « Business Case » que je lui ai fait parvenir par courriel, afin de l’aider à « convaincre » son patron. J’attends la suite anxieusement, mais ce document est fin prêt à être présenté à un autre hôtel si nécessaire.

Depuis quelques jours, une copine – Danielle – est arrivée chez moi pour une petite vacance bien méritée et c’est fort agréable d’avoir de la compagnie. Étant traductrice de profession, elle m’a d’ailleurs gracieusement aidé à peaufiner mon document de présentation en anglais pour le « Singles-only » concept.

Ainsi, si j’ai senti le besoin de mettre à jour mon blogue, c’est à cause d’une journée remplie de bonnes nouvelles, qui méritait que je la souligne.

Tout d’abord, après avoir déposé une demande de détermination de statut de salarié/consultant auprès de Revenu Québec, Stéphane a finalement reçu la réponse par courriel aujourd’hui : statut de salarié ! C’est une bonne nouvelle depuis longtemps, d’autant plus que les Commissions des Normes du Travail lui ont refusé son recours, sous prétexte qu’il était considéré comme « Cadre ». On saura bientôt quelles seront les répercussions sur les montants que la compagnie lui doit et les recours judiciaires permis.

Ensuite, le président du produit www.singelringen.com (un concept de bague pour les célibataires fiers de l’être et bien dans leur peau) m’a téléphonée directement de Suède pour continuer nos communications entreprises par courriel. Nous avons discuté près d’une heure et il est très intéressé à me confier les droits de distribution exclusifs pour le Canada et les Caraïbes.

Ironiquement, à l’époque du magazine RendezVous, j’avais moi-même lancé sur le marché une épinglette à l’effigie d’un petit cœur avec des ailes, qui lorsque porté sur soi, faisait foi de notre statut de célibataire et d’ouverture à de nouvelles rencontres. L’idée était bien sûr, de faciliter les contacts aux célibataires en reconnaissant facilement les autres, comme par exemple lorsqu’on va lire son journal dans un café le dimanche matin et qu’on voit une personne qui nous semble intéressante… en se demandant si « l’autre » n’est pas loin…

Malheureusement l’handicap avec les épinglettes, c’était évidemment de devoir les transférer de vêtements chaque fois qu’on voulait la porter… pas très pratique ! Quand j’ai découvert qu’un Suédois avait créé une bague dans cet objectif en 2005 et que le concept a commencé à se répandre à travers le monde, avec plus de 150,000 ventes depuis son lancement, je me suis frappée la tête en me disant : « Pourquoi n’y avais-je pas pensé avant !?! »

Il faut dire, à ma défense, qu’avec les ressources limitées dont je disposais pour diriger le magazine, je portais à peu près tous les chapeaux : distribution, rédaction, production, marketing, promotion, etc.

Dans mes recherches, j’avais également croisé un autre site Internet faisant la promotion d’une bague similaire pour célibataires, ici au Québec. Par trois fois, pendant que j’y étais pour les Fêtes, j’ai rencontré l’instigateur de cette bague, car il aurait bien aimé qu’on s’associe, connaissant toute mon implication dans le milieu des célibataires au Québec et mon impressionnant réseau de contacts.

Très sympathique et déterminé, j’ai néanmoins dû me résoudre à prendre une décision purement d’affaires, en choisissant de m’associer avec son compétiteur, qui jouit non seulement d’une bonne longueur d’avance, mais également d’une notoriété beaucoup plus grande et de ressources financières plus importantes. Leur site Internet étant déjà disponible en plusieurs langues, je peux déjà penser rejoindre le marché canadien anglais.

Évidemment, cela s’inscrit en parfaite harmonie avec mon projet de réseau d’hôtels de villégiature pour célibataires qui j’espère, va débloquer dans les prochains jours. Pour tout dire, si ces deux projets prennent l’envergure que je souhaite, j’aurai du pain sur la planche pour travailler 7 jours sur 7 mais comme dans le temps de Célibaction (lorsque j’organisais des activités pour célibataires chaque semaine), quand on est passionné par ce que l’on fait, ce n’est plus du travail.

Je me vois donc très bien à développer mon réseau de détaillants au Canada en faisant beaucoup de travail à distance, mais en voyageant régulièrement pour rencontrer les médias et rencontrer mes futurs partenaires, tout en ayant pied-à-terre à la Barbade. Même que si les affaires vont bien et je rencontre les objectifs que je me suis fixés, j’aurai sûrement besoin d’un(e) représentant sur place au Canada… pour s’occuper de certaines tâches nécessitant une présence physique… alors avis aux intéressé(e)s, qui peuvent m’écrire à ctardif@videotron.ca.

Pour tout dire, j’adorerais reprendre cette direction, car même si l’implantation de solutions de Gestion Relation-Clientèle sur ACT ! me plaît beaucoup et répond à ma passion pour le Service à la Clientèle, je préférerais davantage m’impliquer dans le secteur de l’industrie touristique – tangente célibataire que je connais à fond – en travaillant avec des gens heureux d’être en vacances.

Dans un autre ordre d’idée, mon autre bonne nouvelle de la journée fût l’espoir qu’à semé ma mère, lors d’un petit échange rapide sur Skype, qu’elle vienne me visiter avec ma sœur dans les prochaines semaines, en m’informant que cette dernière était entrain de régler les formalités pour obtenir son passeport !

Ce serait super de les avoir toutes les deux, parce que entre autre, je craindrais moins que ma mère s’ennuie seule sur la plage, étant donné que je ne suis pas en vacances et que je dois travailler. Alors je me croise les doigts…