Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 28 novembre 2008

Je commence mon livre !

Malgré mon éloignement des gens que j’aime, je trouve toujours que les semaines passent trop vite ! J’imagine que c’est parce que je suis constamment occupée, surtout que maintenant je travaille tous les soirs sur mon site Internet www.happysingleslife.com. Je sais exactement où je veux l’amener ce site, même si avec le peu de moyens dont je dispose, ça risque d’être un projet de longue haleine. C’est dire que la télé ne s’usera pas trop trop dans cet appartement !

En attendant, pour payer mon loyer et mon épicerie, je dois continuer à trouver des compagnies qui ont besoin de mes services d’implantation de ACT! Ça tombe bien, le lendemain où j’ai reçu la commande de mon client de Ste-Lucie, j’ai reçu un autre lead de mon partenaire floridien, qui les reçoit par Internet, à travers le site de Sage Software. Ironiquement, il écrit dans son courriel « Ask and you shall receive”.

Encore plus intéressant celui-là, il se trouve ici même à Bridgetown et vient d’une compagnie d’assurances qui s’informe pour environ 30 licences! J’ai donc pris contact avec eux, ils savent maintenant ce que Organimax peut faire leur offrir comme services et on attend le retour du Directeur de marketing la semaine prochaine pour prendre rendez-vous… Évidemment, plus j’aurai de références à donner dans les Caraïbes, plus ce sera facile de convaincre les compagnies que je peux « livrer la marchandise »….

Suite à mon entrevue vendredi dernier avec un journal de « Entertainment » bi-hebdomadaire, concernant le Happy Singles Group in Barbados on m’avait dit que l’article paraîtrait dans l’édition de mercredi. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne fus même pas surprise – seulement un brin déçue – de ne le trouver nulle part dans le journal cette journée-là. Ça m’a pris 2 jours à rejoindre le journaliste, pour me faire expliquer qu’ils avaient manqué de place…

C’est quand même mieux que la situation avec le principal quotidien de la Barbade, The Nations, dont j’ai rencontré la Directrice des Ventes mercredi dernier, après avoir vainement tenté d’obtenir l’attention de la rédaction sur ce nouveau concept pour favoriser le tourisme sur l’île. Ma rencontre s’est déroulée en deux volets : le premier pour mes services de Gestion de contacts et le deuxième, pour le concept du Groupe de célibataires.

Malheureusement il y a quelques semaines, ils ont donné le contrat de monter un CRM à un consultant local, qui doit s’occuper de rapatrier toutes les bases de données éparpillées dans les différents départements du journal. Elle a bien dit quelques semaines, comme quoi personne n’est jamais pressé sur cette île pour que les choses avancent d’un bon pas !

Deuxièmement, j’ai bien essayé d’obtenir une forme de couverture médiatique quelconque pour le « Happy Singles Group », mais malgré qu’elle ait fini par comprendre le concept – après lui avoir expliqué pendant une heure – elle persiste à dire que sans placement publicitaire, ce sera très difficile de justifier de parler de cette entreprise, alors qu’elle doit quotidiennement refuser des requêtes de groupes communautaires. Le mieux qu’elle a pu faire, c’est de me dire qu’elle en discuterait avec le département rédactionnel.

Après cet intense effort de vente, et faut dire, histoire de célébrer mon premier contrat dans les Caraïbes, je me suis jointe au Canadian Women’s Club, pour « prendre le thé » et manger quelques sandwichs.

Hier j’ai jasé avec un ami de longue date qui devrait venir passer quelques jours avec moi à la Barbade, avant d’être rejoint par un couple d’amis qui vont louer mon appart. pour une semaine. J’espère encore louer au moins une autre semaine…

En me couchant, je réfléchissais au modèle d’affaires que j’appliquerais à mon portail/webzine pour célibataires, en me souvenant d’un e-book que j’avais acheté sur Internet, suite à la parution d’un article dans un magazine d’affaires en 2007. Je me suis dit que je pouvais sûrement en faire autant car j’avais payé 10 dollars pour un livre sur « l’alimentation crue » et j’ai reçu en retour un espèce de fichier avec ZÉRO mise en page et finalement, pas impressionnant du tout.

M’étant fait dire à plusieurs reprises, après toutes les péripéties que j’ai vécues depuis mon divorce, que je devrais « écrire un livre » et en pensant à une autre copine, lectrice assidue de mon blogue qui me disait l’autre jour qu’elle le lisait « comme un roman », je me suis enfin décidée cette semaine ! J’ai donc vaincu le syndrome de la page blanche et rédigé les premiers mots de ce qui pourrait ressembler à une autobiographie. Le livre relatera les hauts et les bas d’une maman célibataire et de son cheminement de vie pour être heureuse, dont les aspects personnels et professionnels sont étroitement liés. Ce sera donc fort probablement mon premier item vendu sur le site de « happysingleslife.com », mais ce ne sera qu’un début.

Ce matin j’avais rendez-vous à 10h00 pour une autre attraction touristique, mais pas moyen de confirmer mon rendez-vous (comme je fais toujours avant de quitter la maison), car on disait au téléphone que le numéro n’était pas en service! C’était le seul que j’avais, alors j’ai dû me résigner à écrire un courriel, dont je n’ai eu de réponse que tard en soirée, confirmant les problèmes téléphoniques et avec un no. de cellulaire pour recéduler. Je n’en reviens pas, comment les business font pour accepter une chose pareille !!!

Malheureusement, faute d’inscriptions suffisantes, j’ai dû annuler le souper de célibataires pour ce soir, faute d’inscriptions suffisantes. Cependant, j’ai néanmoins passé une agréable soirée en compagnie de la propriétaire d’un magnifique restaurant indien – Apsara, avec un décor et une ambiance sublime, que j’ai très hâte de faire découvrir à ma fille – situé à 2 minutes de chez moi. Je l’avais visité l’autre jour en allant faire mon épicerie et comme d’habitude, j’avais commencé par envoyer mon courriel habituel avec de l’information sur le Happy Singles Group in Barbados, indiquant mes intentions de développer un partenariat avec eux.

La réponse n’avait pas tardé – très favorable et me félicitant pour mon initiative – ce qui me laissait croire qu’il ne s’agissait pas d’une femme « locale ». effectivement, elle est originaire de l’Irlande mais son mari est de Trinidad. D’ailleurs il s’y trouve encore pour s’occuper de leur premier restaurant, car ils ont ouvert celui-ci depuis seulement 2 ans à la Barbade, en quête d’une meilleure qualité de vie.

Nous avons discuté pendant près de 4 heures et elle m’a gracieusement offert le souper, absolument délicieux, servi de manière très distincte. Ce fût sérieusement instructif et cette conversation m’a fait réfléchir sur ma stratégie de marketing et la meilleure façon de développer ce concept. Je réalise que ça devra passer par les touristes en premier et les « locaux » suivront avec le temps...

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