Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mercredi 19 novembre 2008

Quand ça va mal, ça va mal !

La journée a mal débuté et s’est poursuivie sur le même ton, me faisant souhaiter de pouvoir l’effacer de mon histoire…

En me levant ce matin, je n’ai eu qu’à traverser la rue pour me rendre à la plage – ça c’est le côté agréable de mon appart. – avec l’intention de faire ma routine d’exercice : 30 minutes de nage et 30 minutes de marche vigoureuse dans l’eau. Cependant, j’avoue que j’ai hésité quelques secondes avant d’aller nager car la mer était particulièrement déchaînée ce matin et les vagues assez vigoureuses. Finalement décidée, comme j’étais entrain de préparer mes lunettes de natation, une vague particulièrement puissante m’a jetée par terre, emportant du même coup mes lunettes que je ne tenais que d’une seule main ! Merde ! Comme si j’avais les moyens de perdre quelque chose de ce temps-là !

J’ai eu beau rester sur place quelques minutes en espérant les revoir mais aussi bien chercher une aiguille dans une botte de foin. Ne pouvant nager sans lunettes aussi longtemps, je me suis donc résignée à marcher dans l’eau 45 minutes en me disant que j’irais m’en chercher une autre paire à la pharmacie pas très loin.

De retour à l’appart, prête à attaquer ma journée de travail – appels de suivi, démarchage, prise de rendez-vous, envoi de soumission, etc. – toujours « pas de son pas d’image » (ni téléphone, ni Internet). Je retéléphone donc à la proprio un peu, beaucoup même, en état de panique, d’un ton j’avoue un peu désespéré, voir agressif, lui mentionnant que si je n’ai pas les outils pour travailler, je n’aurai pas d’argent pour payer le loyer du mois prochain.

Elle me répond qu’elle perçoit mon discours comme une menace, qu’elle n’endurera pas ça et que je serais aussi bien de me chercher un autre endroit où rester, qu’elle me remboursera au pro-rata… et elle me raccroche la ligne au nez !

Je suis au désespoir et j’ai le goût de pleurer ! Je prends une grande respiration en me disant que je n’ai vraiment pas envie de tout réemballer et que ça va finir par s’arranger, en me forçant à ne plus y penser pour le moment…

En me rendant à pied un business lunch au Bubba’s (où on offre l’Internet wi-fi), j’arrête à la pharmacie m’acheter d’autres lunettes de natation et au moment de les mettre dans mon sac d’ordi. – un sac Swiss Army que j’avais payé près de 100$ - le fermoir de la fermeture-éclair, rouillé par 18 mois d’humidité dans des pays tropicaux… me brise dans les mains ! Je me vois déjà entrain de courir un cordonnier pour faire changer la fermeture-éclair au complet, en me doutant que ce ne sera pas bon marché…

J’arrive finalement au resto vers 11h00, voulant profiter un peu de l’Internet avant que mon client potentiel n’arrive… pour me rendre compte que le resto n’ouvre qu’à 11h30 ! Une demi-heure trop tôt, je m’assoie alors sur le petit muret à l’ombre (je suis déjà trempée de sueur après une quinzaine de minutes de marche) pour lire le journal que j’ai acheté au dépanneur, histoire de regarder les annonces d’appartement, au cas où…

Finalement, mon rendez-vous s’est très bien passé, avec un gars d’informatique intéressé par ACT ! et veuf qui a déjà réservé sa place au prochain souper de célibataires.

Sur le chemin du retour, j’ai fait un arrêt à l’hôtel Accra, histoire d’utiliser le téléphone du centre d’affaires pour rejoindre Cable & Wireless et essayer de comprendre ce qui se passe. Je me suis fait répondre que OUI, ils ont pris note de l’appel de Mme Adams (la proprio), mais que dans la saison des pluies, ils ont jusqu’à 5 jours ouvrables pour corriger le problème, avant que l’on puisse avoir le droit de réclamer un remboursement !!! Non mais ça va pas la tête !?! Je vais faire quoi moi pas de communication pendant une semaine ? Mon cellulaire peut me dépanner, mais je ne peux certainement pas travailler avec seulement ça. Non seulement ça coûte une fortune mais je crois que ma pile a un problème car elle se vide très rapidement.

De retour à l’appart vers 16h00, il m’est soudainement venu à l’idée de débrancher le téléphone du « splitter » qui sépare la ligne pour le téléphone ET la connexion Internet, et de le brancher directement dans le mur. A ma grande joie, j’avais une tonalité ! J’en ai donc déduit que la petite pièce était défectueuse et j’ai pris mon courage à deux mains pour rappeler la proprio en utilisant ma petite voix doucereuse, pour lui dire que je croyais avoir trouvé le problème. Elle est revenue un peu plus tard, me porter un autre « splitter », en me regardant à peine et en repartant comme si l’appart était en feu.

Malheureusement, changer la pièce n’a pas rétabli la connexion Internet et je peux seulement avoir une ligne téléphonique en me branchant directement dans le mur. J’ai rappelé Cable and Wireless, pour faire du trouble shooting, mais non pas mieux… on me dit qu’on va tester la ligne demain et qu’on devrait communiquer avec moi... En attendant, j’ai au moins le téléphone, mais toujours pas d’Internet alors après le souper, je suis retournée à l’hôtel m’occuper de mes courriels…

Je me suis installée sur le bord de la piscine, au grand air, ce qui n’est pas déplaisant, et j’y suis restée jusqu’à 22h00. J’ai remarqué que l’hôtel s’était « habillé » pour Noël, et ça fait vraiment bizarre de voir ça, quand on transpire dès qu’on s’active le moindrement…

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