Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mardi 7 octobre 2008

Un rappel à la prudence…

Je n’ai pas mis le nez dehors de mon appart de la journée, sinon pour attraper le téléphone sans fil que Manon m’a si gentiment prêté, lorsque je suis encore arrivée au bout de mes minutes de cellulaires. Téléphones, contacts et suivis, j’ai fini la journée avec 2 autres rendez-vous : un demain matin, avec le Canadian Women’s Club et l’autre vendredi soir, pour souper avec la Directrice du BNI (Business International Network).

Dans le premier cas, je ne serai probablement pas exactement sur la même longueur d’onde de ces femmes car pour avoir lu le blogue d’une autre jeune femme racontant son expérience à la Barbade, elle a décrit les membres de ce club comme étant surtout composé de femmes ayant suivi leur mari, transféré sur cette île pour des raisons professionnelles. La majorité ne travaille donc pas et pour s’occuper, se font de petits avant-midi causerie, en s’impliquant dans des causes charitables et en faisant du bénévolat.

Néanmoins, ça ne me fera sûrement pas de tort de faire connaissance avec quelques-unes de mes semblables et de me sentir moins isolée… J’ai également passé une bonne partie de la journée à scruter les annonces d’appartements à louer, en envoyant un courriel détaillée sur ce que je recherchais (même si le défi sera de taille, compte tenu de notre maigre budget pour le moment) à toutes les annonces classées qui contenaient une adresse de courriel.

En fin de journée, je suis allée au Spa de l’hôtel d’en face, pour me faire épiler. Très gentille, la technicienne-Barbadienne était par contre tellement lente, que je suis venue près de m’endormir sur la table. En se faisant arracher les poils… non mais faut le faire !

De retour à l’appart, j’ai vécu un petit avertissement, quant au fait qu’il faut toujours rester sur ses gardes lorsqu’on vit dans un pays étranger. Travaillant concentrée sur mon ordinateur, j’ai fait le saut lorsqu’un Barbadien s’est pointé sur ma mini-terrasse (je suis au rez-de-chaussée), les deux mains appuyées sur la grille de sécurité côté salon, (qui fait le mur au complet).


Il a commencé par s’excuser de m’avoir effrayé et je l’ai écouté 2 minutes, juste pour m’assurer que ce n’était pas un voisin, mais après qu’il m’ait dit (Bonsoir madame, je ne suis pas un meurtrier, j’aimerais juste vous demander une faveur….) je lui ai coupé la parole sur-le-champ et d’un ton poli, mais ferme, lui ai dit que j’étais actuellement occupée à quelque chose que je ne voulais pas me faire déranger. Il a immédiatement tourné les talons sans dire un mot de plus.

Mais non, je n’ai pas eu plus peur que ça, mais ça m’a quand même rappelé que je ne suis pas dans mon pays natal…

En soirée j’ai parlé avec Stéphane, qui se prépare à retourner sur le campement demain matin et on espère, viendra me rejoindre dimanche prochain.

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