Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 8 septembre 2008

Pas facile de changer de pays...

De retour à la maison en fin d’avant-midi - après avoir fait les courses qu'on a manquées hier - on s’est remis à nos affaires respectives, moi à continuer d’organiser notre déménagement à la Barbade et Stéphane, à essayer de poursuivre un tant soit peu ses opérations minières à son compte.

Parmi les nombreux contacts qu’il s’est fait dans le domaine minier depuis un an, il en est un qui s’est montré plus qu’intéressé à s’associer avec lui. Un guyanais très en moyens, qui séjourne actuellement à New York pour s’occuper de ses nombreuses affaires, mais qui a déjà sur place, en Guyana, tous les équipements dont Stéphane aurait besoin pour rouler une petite opération à lui.

Ce gars-là a même été en mesure de trouver un autre partenaire pour fournir l’autre élément qui lui manquait, soit un fond de roulement assez substantiel, (pour payer les mineurs, le gaz, la bouffe, etc.) Ce serait donc un « joint venture » équitable pour toutes les parties, selon l’entente de pourcentage qu’ils ont convenu.

Il semble donc être capable de s’organiser pour poursuivre ce pourquoi il était venu en Guyana en premier lieu ! Ça suppose donc qu’il devra encore, quelques fois par mois, aller séjourner dans la jungle à leur campement.

J’ai répondu à Stéphane que tant qu’à rester seule, je préférais être seule à la Barbade que seule en Guyana ! D’autant plus que je ne crois pas me tromper en présumant que je risque d’avoir pas mal plus de visite si j’habite sur une île des Caraïbes, qu’en vivant dans ce trou perdu du Tiers-Monde.

Je continue donc à préparer ce nouveau parcours. Après avoir essayé pendant près d’une demi-heure à parler à une vraie personne du bureau de l’immigration de la Barbade – pas de réponse, ou on finissait par me répondre et me transférer à un autre bureau… sans réponse ! – je me suis décidée à écrire un long courriel qui expliquait notre situation et le but de notre séjour à long terme. Au fond ce dont ils veulent s’assurer ( à l’Immigration), tel que c’est expliqué sur leur site Web, c’est que nous ne deviendrons pas une « charge pour l’état ». Non, je ne crois pas que ça risque d’arriver !

J’ai également vérifié comment je pourrais garder mon no. De cellulaire guyanais activé sur mon appareil que j’utiliserais également en Barbade, avec un no. local. Paraît que ça pourrait se faire, mais il faut que je fasse « débloquer » - peu importe ce que ça veut dire – mon cellulaire pour qu’on puisse y attribuer un no. de la Barbade. L’autre problème vient du fait que je continuerais d’être facturé par la Guyana, alors il faudrait que je paie en ligne… etc. En fait, je voulais garder ce no. pour qu’on me rejoigne facilement si on voulait faire une réservation pour de l’hébergement sur l’île, mais je suppose que si on a reçu l’info par courriel, on pourra toujours me rejoindre de cette façon… Bon enfin, une autre petite décision à prendre…

Bref, il faut vouloir en « tabarouette » pour décider de se relocaliser dans un autre pays, parce que il n’y a absolument rien de facile là-dedans !

Aucun commentaire: