Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mardi 9 septembre 2008

Pour la Barbade, je dois faire mon deuil de mon chien et mon chat !

Stéphane est parti ce matin faire de la détection sur la plage. Comme il a rencontré quelqu’un dernièrement, prêt à lui acheter tout ce qu’il trouve en or, s’il trouve 4-5 bagues chaque fois, c’est un passe-temps qui, contrairement au golf peut devenir payant !

Je n’avais pas envie d’y aller aujourd’hui car j’avais beaucoup trop de choses à faire, dont entre autre dépanner ma mère à distance, car elle m’avait téléphoné hier soir avec ce qui semblait être un problème de configuration de son Outlook.

Après quelques difficultés à se connecter, entre autre à cause de la lenteur de la connexion Internet, j’ai finalement découvert que son mot de passe avait changé, comme cela m’était arrivé la semaine dernière, alors que j’avais été presque 3 jours sans accès à mes courriels. Je me demande bien ce qui se passe dans les bureaux de Vidéotron et je vais peut-être leur téléphoner demain à ce sujet…

J’ai aussi reçu la visite, en fin d’avant-midi, d’un scientifique guyanais intéressé à ma « vente de garage ». Tant mieux pour moi puisqu’il achète pour près de 1,000$ de choses que j’avais achetées pour mon Bed & Breakfast.

Ensuite, je me suis décidée à préparer un mailing à mes contacts guyanais, pour essayer de trouver une famille d’accueil à mon adorable Brutus, un peu la mort dans l’âme. Quelques appels téléphoniques ont suivi, mais rien qui me satisfasse encore. J’ai noté quelques noms…

La pire nouvelle de la journée par contre, concerne mon « buddy » Filou, mon chat de 9 ans que j’ai ramené du Canada en janvier dernier. J’ai reçu une réponse du Ministère de l’Agriculture de la Barbade concernant l’importation de Filou vendredi dernier, mais comme ce n’était pas très clair – car les règlements sont très strictes et dépendent de plusieurs facteurs – j’ai finalement téléphoné au vétérinaire en chef de ce Ministère.

Très sympathique le monsieur, malgré la douche froide que ses explications m’ont fait subir. J’ai la mort dans l’âme, maintenant que je sais que Filou ne peut rentrer à la Barbade directement, sans passer une période de 6 mois en quarantaine, à cause de son séjour en Guyana. Décidément, rien pour me faire aimer plus ce fichu pays !

Il doit absolument repasser 6 mois au Canada et par la suite se faire injecter une micro-puce – qui contient ni plus ni moins que son carnet de santé – recevoir tous ses vaccins à nouveau et une lettre confirmant sa bonne santé. Après cela, il doit OBLIGATOIREMENT passer par l’Angleterre, où on approuvera le tout en à peine 24 heures, avant d’être envoyé à la Barbade ! Je n’ose même pas penser au traumatisme qu’il devra subir mais le plus pressant, c’est de trouver une solution pour ce qui se passera dans 3 semaines.

Stéphane connaissait quelqu’un qui s’en serait bien occuper ici mais ça ne donne absolument rien, puisqu’il doit faire 6 mois au Canada de toute façon… à moins que l’on attende près du moment où on retournera nous-même pour quelques semaines, là du moins on serait au Québec pour s’en occuper un peu… Bref, quel casse-tête ! Je suis découragée et Stéphane tourne le fer dans la plaie en me faisant remarquer comment on est toujours esclave de nos animaux…. Mais ça n’arrange rien ! Je sens que la nuit sera longue…

En fait, ce qu’il adviendra de Filou m’inquiète plus – j’avais eu tellement de misère à lui trouver un foyer d’accueil quand on est parti l’an dernier – que les problèmes que j’ai à obtenir de l’information du Ministère de l’Immigration, concernant les permis de travail et de séjour.

Je me sens comme une vraie balle de ping-pong ! Ou bien ça ne répond pas, ou bien on me transfère à un autre département, qui finit par ne pas répondre lui non plus – les répondeurs, c’est pas arrivé sur l’île encore ? – bref, j’ai passé une demi-heure à me promener comme ça sans être plus avancée… personne n’a même été foutue de me dire QUI traitait les courriels et qui avait ouvert celui que j’avais envoyé vendredi dernier et qui décrivait bien notre situation et nos intentions.

J’ai fini par « lâcher prise », en me disant que je vais commencer par me rendre sur place, et que j’irai rencontrer qui de droit, pour leur parler entre les 4 yeux ! Ce sera sûrement plus facile comme ça. En attendant, je ne m’empêcherai pas de commencer à chercher des contrats comme consultante… je traverserai le pont quand j’arriverai à la rivière…

En soirée, devant ma mine déconfite, Stéphane a suggéré qu’on reste ici et qu’on se trouve une maison plus petite et plus modeste, afin que je puisse garder nos animaux mais j’ai déjà quitté la Guyana en esprit et de toute façon, il n’y a rien à faire ici, d’un point de vue professionnel ! N’empêche qu’encore une fois, quel déchirement je vais devoir me taper !!!

Aucun commentaire: