Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

samedi 8 mars 2008

Départ du premier invité du Business Bed & Breakfast

Au risque de décevoir mes quelques fans inconditionnels, je ne pourrai dorénavant plus être aussi assidue sur mon blogue. En effet aussi stupide que je puisse paraître, j’ai réussi à reprendre mon beat professionnel du pays industrialisé. Autrement dit, le travail me sort par les oreilles… mais j’aime ça !

En plus de devoir mettre sur pied toutes les procédures de contrôle, superviser les payes, gérer les fournisseurs et bref, supporter mon chum dans tout l’aspect administratif de ses opérations (ressources humaines, informatique, comptabilité, administration générale, etc.), j’ai décroché la semaine dernière deux contrats de consultation (finalement!) avec une clinique vétérinaire et une entreprise de location d’équipement pour événements.

La cerise sur le sundae, c’est le Bed & Breakfast qui a pris son envol ! Mon premier invité est arrivé pour coucher mardi soir et est reparti aujourd’hui. Il m’a été référé par un de mes voisins américains et c’est un médecin sur le Conseil d’administration du « Greenheart « Medecine University ». Je dois juste faire attention et contrôler Brutus, car il en a un peu peur…

Mon prochain client lui – un journaliste de Radio-Canada - arrive la mardi prochaine et tout cela m’a donné le feu vert pour investir dans la place en terme de « finition » : rideaux, couvre-lits, tables de nuit et lampes, etc. Ça m’oblige donc à enfiler une myriade de magasins afin de venir à bout de trouver des accessoires potables et ce, malgré tout l’aide que mon chauffeur Andrew peut m’apporter.

Je n’ai donc pas d’autre choix que de ralentir le rythme de mes « confidences publiques » car mine de rien, ces épanchements littéraires me bouffaient énormément de temps.

Mine de rien, il faut refaire la chambre de l’invité tous les jours, s’assurer que tout est impeccable, en plus du déjeuner qui ajoute un peu de vaisselle (ça paraît, en l’absence de lave-vaisselle !), bref, j’ai ajouté quelques journées de travail à Colette, la femme de ménage. Je paye de ma poche ces journées supplémentaires, car ça me donne du temps supplémentaire pour « faire du bureau ».

Ce fût somme toute très agréable d’avoir un invité dans la maison, surtout les jours où Stéphane fut parti sur le campement. Même s’il partait travailler toute la journée et ne rentrait souvent qu’après le souper vers 21h00, c’était réconfortant de savoir qu’un autre humain reviendrait à la maison et que si jamais il m’arrivait quelque chose, je ne resterais pas là à décomposer jusqu’au retour de Stéphane !

De plus, mon client était super intéressant : un médecin également, naturopathe, né en Inde, élevé en Allemagne, maintenant résident du Maryland, il a voyagé à travers le monde et est extrêmement bien connecté sur la communauté médicale et en général. De toute évidence, il appréciait beaucoup ma compagnie et insistait toujours pour que je déjeune avec lui.

Jeudi soir, alors que Stéphane était parti, il m’a invitée à souper au resto mais il était tard et j’étais très fatiguée alors j’ai décliné son invitation. Comme lui et ses 2 confrères (qui sont mes voisins) avaient dîné tard, ils ont décidé de ne pas aller souper. Ils sont venus nous rejoindre dans la cuisine cependant et ont passé la soirée à « boire » mes paroles, ne cessant de m’interroger sur mon passé, fasciné par mon cheminement…

Curieusement, Stéphane m’a téléphonée sur l’entrefait pour me dire qu’à cause d’un bris mécanique d’un équipement important (encore un autre pépin, pauvre lui), il revenait plus tôt que prévu et serait là dans 1.5 hres.

Comme de toute évidence ils n’avaient pas l’air de vouloir partir, j’avais quand même un petit creux vers 21h00 et c’était gênant de me prendre quelque chose à leur nez ou de leur demander de me laisser seule alors j’ai sorti le plat de guacamole que j’avais préparé plus tôt dans la journée, le sac de Tortillas et ils ne se sont pas gênés pour passer à travers le plat !

C’est ainsi qu’en rentrant à la maison Stéphane m’a trouvée installée dans la cuisine, en charmante compagnie ! Ça fait du bien d’avoir de la compagnie et c’est certain que plus je serai occupée avec des « invités », je ressentirai son éloignement beaucoup moins cruellement… On ne changera pas ma nature, qui n’a jamais été d’être très solitaire…

Je m’apprête donc à aller peinturer la chambre qui sera louée cette semaine, pendant que le propriétaire est là pour « arranger » une foule de trucs, qui se retrouvent sur une liste assez exhaustive, que je lui ai remise en début de semaine.

Je ferai donc des ajouts à mon blogue moins souvent, mais assez tout de même pour résumer les principaux événements…

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