Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

dimanche 25 mai 2008

Le mystère des œufs non réfrigérés en Guyana

J’ai oublié de mentionner que hier, mon ami Jai, a résolu pour moi le mystère des œufs non-réfrégirés. Moi et Stéphane nous posions la question depuis quelque temps déjà, à savoir comment se fait-il que dans tous les marchés publics et les petits « stands » de coin de rue, les douzaines d’œufs sont empilées et au grand soleil, à longueur de journée, si ce n’est pas des jours, alors qu’au Canada, on fait tant de chichi pour que ce soit toujours réfrigéré, même durant le transport… ?

Eh bien en tant que restaurateur (il a aussi tenu des restaurants au Canada), il se devait de connaître la réponse à cette question et il m’a expliqué en deux mots, qu’il fait trop chaud par ici ! En fait, c’est que la bactérie responsable de la contamination des œufs ne se développe que dans une fourchette de température – je ne me rappelle plus exactement mais disons, entre 17 et 23 degrés Celsius – et il se trouve qu’en Guyana, du moins à Georgetown, il fait toujours plus chaud !

Je ne sais pas si cette explication tient la route – SVP si quelqu’un sait que c’est faut écrivez-moi (ctardif@videotron.ca) – mais je trouve que cela fait du sens… en tout cas, très rarement dans la région entend-on parler d’empoisonnement alimentaire suite à l’ingestion d’œufs corrompus.

Suite à notre décision d’organiser un souper de célibataires au restaurant de Jai, j’ai travaillé au concept toute la journée, en m’inspirant de mon expérience avec Célibaction : annonce pour le journal, document d’explication détaillé (6 pages), afin d’éviter d’avoir à passer une demi-heure avec chaque personne intéressée, formulaire d’inscription au club, que j’ai décidé d’appeler le « Happy Singles Club ». Évidemment, comme je dois rédiger le tout en anglais, ça me prend forcément un petit plus de temps que si j’écrivais dans ma langue maternelle mais en fin de journée, dans l’ensemble, j’étais pas mal satisfaite du résultat.

Je n’ai pas d’attentes très élevées mais bon, si je ne l’essaie pas, c’est sûr que rien ne va se passer et si ça finit par donner quelque chose, je me ferai de l’argent de poche tout en m’amusant !

Histoire de me dégourdir les jambes après une journée à l’ordinateur, j’ai emmené Brutus au bord de la mer, histoire de tester si son endurance est revenue… et de tester mon talon affligée d’une « Épine de Lenoir »…

J’aurais voulu filmer la scène pour la montrer à Stéphane… aussitôt arrivé sur la plage, Brutus s’est élancé dans l’eau comme un p’tit fou ! On voyait qu’il avait pris de l’assurance et qu’il ne craignait plus les vagues comme avant. Il s’amusait donc à courir après les poissons qui « font du surf » sur les vagues. On pourrait presque dire que ce sont de petits « ménés volants » et ne voulant plus sortir de l’eau, j’ai eu toute la misère du monde à lui faire faire demi-tour. Un peu plus et je croyais qu’il me faudrait aller le chercher moi-même dans l’eau.

Le retour à la maison fût marqué par une confrontation avec les vaches de mon petit quartier, sans compter les nombreux chiens qui errent à la jonction du chemin principal et qui cherchent à s’approcher de Brutus en jappant à qui mieux mieux. Je dois donc marcher en me retournant fréquemment pour les éloigner par mes cris et gestes menaçants.

Même chose du côté des vaches. Pour une raison que j’ignore elles s’intéressent à Brutus et il y en a même une qui s’est approchée en baissant la tête. « J’étais pas grosse dans mes culottes », comme on dit au Québec ! Heureusement qu’une jeune garçon à vélo s’est approché et en a débarqué pour me donner un coup de main. Il m’a répondu que oui, c’était ses vaches et il ne semblait pas en avoir très peur, les repoussant et les éloignant de moi et Brutus, alors qu’on avançait dans la rue. Déjà que je traîne toujours ma bouteille de poivre de Cayenne avec moi, je me suis dit que la prochaine fois, je devrais peut-être aussi emmener mon petit bâton de baseball…

Stéphane est rentré vers 21h00, mais ne semblait pas très satisfait de son voyage, parce qu’il a dû dépanner un autre mineur qui a « pris le champ » en s’endormant et à qui il a dû donner un coup de main pour transporter de l’équipement, parce que c’est supposément un très bon contact…

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