Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

samedi 31 mai 2008

J’ai dû « faire un homme de moi ! »

Pendant que Colette faisait le ménage, l’envie m’a prise de cuisiner alors j’ai fait ma recette de biscuits santé aux carottes et avoine. En fin de journée, juste avant de me rendre à l’hôtel où je vais faire mon heure de natation, je me suis rendue compte que je ne pouvais utiliser mon cellulaire pour faire des appels… seuls les appels entrants fonctionnaient.

Après vérification auprès du service à a clientèle de Digicel, il appert que nous avons passé la date de paiement de 3 jours… et qu’on a coupé une partie du service ! Ici, pour employer une expression purement québécoise « On ne niaise pas avec le puck ! » Tu ne payes pas, on coupe !

D’ailleurs, c’est la même chose pour les autres services publics tel que électricité ou téléphone. Ou bien les compagnies n’ont pas les moyens de supporter des comptes à recevoir de 30 jours, ou bien c’est leur façon de contrôler le niveau des mauvaises créances. C’est vraiment tolérance zéro, et je crois qu’au Québec, aucune compagnie similaire n’oserait être si drastique…

Après mes longueurs de piscine, je me suis directement rendue chez des amis où j’avais été invitée à souper, invitation d’autant plus appréciée que je n’étais pas accompagnée de ma tendre moitié. Syeda avait invité plusieurs personnes de différentes origines, ce qui a donné une soirée des plus animées, dynamiques et intéressantes.

J’ai particulièrement conversé avec un couple d’expatriés : lui est un agronome d’origine belge mais qui parle une dizaine de langues et sa conjointe, qu’il a rencontré en Russie, « baragouine » l’anglais assez pour se débrouiller et gère un site Web russe sur la mode.

Comme ils habitent un peu plus loin que chez moi, ils furent assez gentils pour me reconduire à la maison, offre d’autant plus appréciée qu’il était presque minuit.

C’est en allumant la lumière de la cuisine que j’ai aperçu la bestiole la plus hideuse de toute ma vie (sauf celles que j’ai pu voir à la télé) : une énorme araignée – en tout cas plus grosse et plus noire que celles que j’ai pu voir au Québec – dont je me suis empressée de détourner le regard, tellement elle me répugnait ! Et là j’en voulais à mon chum de ne pas être là ! Pas le choix, fallait que je m’en occupe moi-même.

Étant incapable de la regarder de plein directement, je vérifiais seulement qu’elle n’avait pas bougé en observant une tache sombre dans ma vision périphérique, le temps que j’aille chercher le balai et le porte poussière. J’ai ouvert la porte de la cuisine pour être prête à la balancer à l’extérieur – hors de question d’écraser une araignée aussi grosse et dégueulasse – et à l’aide de mes instruments de fortune, j’ai réussi à la coincer et la lancer loin de la maison. J’en avais des frissons d’horreur et j’ai dû faire des efforts pour la chasser de mes pensées afin de m’endormir.

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