Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

jeudi 13 décembre 2007

Je retrouve mon chat « Filou »

Ça fait drôle de retourner « vivre » chez mes parents, même si c’est seulement pour un mois ! Moi, la fille super-indépendante, qui se retrouve sans logis à soi, j’ai donc dû installer nos pénates dans le sous-sol qu’ils ont si gentiment mis à notre disposition. On a donc notre petit coin à nous, avec salle de bain indépendante, mais maintenant habituée de vivre dans une immense maison en Guyana, je crains fort de trouver l’exiguïté des lieux un peu étouffante à la longue, malgré tous les efforts de ma mère pour embellir notre séjour.

Priotié no. 1 aujourd’hui : aller chercher mon chat Filou chez Pierre, un chum à Stéphane, qui s’est généreusement porté volontaire pour s’en occuper alors que j’étais désespérée de n’avoir trouvé personne, la veille de mon départ ! Il n’avait jamais vraiment eu de chien ou de chat auparavant, mais il y a quelques semaines il nous a fait savoir qu’il serait très heureux de mettre fin à son « gardiennage », si nous pouvions trouver une autre solution.

Il s’est tout simplement rendu compte qu’il n’aimait pas les animaux domestiques plus qu’il fallait, alors que Filou est un matou de 8 ans extrêmement affectueux, qui veut toujours être « collé » sur un humain. Doté d’une fourrure extrêmement longue et dense, il a en plus un estomac très sensible, avec la fâcheuse manie de régurgiter de temps à autre. Bref pour toutes ces raisons, il avait été confiné à la « véranda » chez Pierre où il passait tout son temps, maintenant que l’hiver est arrivé.

J’avais donc très hâte de le retrouver et lui prodiguer tous les câlins dont il a dû manquer depuis août dernier. Évidemment, ça me brisait le cœur d’avoir à le « relocaliser », sachant que c’était temporaire pour un mois et qu’il aurait un autre voyage – pas mal plus traumatisant celui-là – à subir pour revenir avec nous en Guyana. Il s’est donc enfilé sous le lit tout de suite en sortant de la cage.

Un peu plus tard dans l’après-midi, nous sommes dirigés allés chercher notre courrier chez ma copine à Ste-Dorothée, à 2 maisons d’où j’avais la mienne, non sans avoir fait un petit saut au paradis de la consommation, j’ai nommé…Wall-Mart !

Je regardais les allées, propres et larges, bordées de tablettes généreusement garnies, comme un enfant qui entre dans un magasin de jouets. Évidemment, je suis revenue de la Guyana avec une liste d’items à ramener de Montréal, longue comme le bras, mais on s’est contenté aujourd’hui de se procurer quelques DVD en spécial et de commencer à regarder pour nos achats de Noël.

Malheureusement, ma copine était retenue à l’extérieur et c’est son fils qui nous a remis notre volumineux courrier. J’avoue que ma gorge s’est nouée quelque peu en passant devant mon ancienne maison, où j’ai quand même vécu pendant 11 ans, dont 7, célibataire et le reste avec Stéphane. Ce qui me manque le plus… mon foyer ! Rien n’est plus réconfortant et plus apaisant que de s’asseoir par terre près des flammes qui ronflent et dansent dans la cheminée, au retour d’une promenade dans l’air crispé. En Guyana, l’air climatisé, qui vous permet de respirer un peu plus légèrement lorsque la température extérieure affiche 45 degrés, ne possède pas cette espèce de « magie ».

Comme c’était l’heure de souper, moi et Stéphane nous sommes vite entendus pour aller visiter notre petit restaurant de semaine préféré : « Chez Lien », un resto vietnamien de Chomedey que je fréquentais au moins 2 fois par mois, depuis plus de 10 ans. Après plus de 4 mois d’absence, sa propriétaire s’est souvenue de ma commande habituelle, ce qui m’a beaucoup impressionnée. Je crois que j’ai « fait sa journée », lorsque je lui ai expliqué ce qui nous était arrivé et que pour la première journée de notre retour au Québec, c’est ici que nous avions hâte de venir manger !

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