Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 10 décembre 2007

Moi et Brutus lunchons chez l’Ambassadeur de l’UE

Je suis allée au gym ce matin, pensant que c’est probablement la dernière fois pour le prochain mois. J’en ai profité pour me rendre au Salon de coiffure de du Pégasus me faire faire un pédicure et il se trouve que mes deux comparses québécoises – Élizabeth et Sylvie – avaient eu le même réflexe de se mettre en beauté, côté coiffure.

De retour à la maison, j’ai dû me faire chasseresse encore une fois, pour sortir un oiseau de la maison, sans comprendre comment il se trouvait là, puisque toutes les portes de la maison étaient fermées à clé !

Suite à une rencontre de la semaine dernière, lors de la soirée « Book Club », j’avais été invitée à luncher par l’épouse de l’ambassadeur de l’Union Européenne, à son domicile qui ne se trouve qu’à quelques coins de rues de la mienne. Avec son accord bien sûr, je m’y suis rendue à pied avec Brutus, pensant que le Labrador brun-chocolat de la maison lui ferait un ami de plus… Erreur !

Beaucoup trop vieux (8 ans) pour fraterniser aussi facilement et rapidement, surtout avec un jeune fou qui coure dans tous les sens, il a fallu qu’on les surveille et qu’on les tienne à l’écart l’un de l’autre. Mais après s’être fait montrer les dents et grogner après, Brutus a vite compris qu’il était préférable qu’il garde ses distances.

Rita est une femme très sympathique et enjouée, qui sait apprécier son statut privilégié d’épouse d’Ambassadeur, sans toutefois en abuser. Ce dernier s’est d’ailleurs joint à nous en m’informant que c’était une « règle de la Maison » qu’il prenne son dîner à sa résidence, aussi souvent que cela lui était possible.

J’ai ainsi pu constater la gentillesse et le respect dont ils font preuve à l’égard du personnel qui voit à leur bien-être, particulièrement au niveau de la cuisine. Après le lunch, au moment de repartir à pied vers la maison pour m’attaquer à la préparation des bagages, il s’est mis à pleuvoir intensément et comme Rita devait aller en ville, elle m’a gentiment offert de me raccompagner en voiture.

J’ai commencé « tranquillement pas vite » mes préparations pour nos vacances d’un mois au Québec, mais ça ne m’énervait pas tant que ça, puisque pratiquement tous nos vêtements d’été restent ici. J’apporte donc avec moi sous-vêtements et produits de beauté, quelques chandails et camisoles qui peuvent être utiles sous une veste ou un veston et quelques souvenirs.

En fait, c’est surtout le retour qui nous préoccupe davantage, puisque j’ai une liste longue comme le bras d’items que je veux rapporter de notre ménage et mon bureau. Puisque je n’aurai donc besoin que d’une valise pour partir, le truc, comme me l’a fait remarquer ma copine Sylvie, c’est d’insérer une plus petite valise remplie dans une plus grande, qui sera elle bien remplie au retour ! Tellement simple que je n’y avais pas pensé, et donc très heureuse de pouvoir profiter de l’expérience d’une grande voyageuse.

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