Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

samedi 23 février 2008

En l’absence de Stéphane, je parle business… même un samedi soir !

Les femmes de ménage sont arrivées tôt ce matin, alors que je n’avais même pas encore déjeuné, ce que j’ai fait en m’installant avec mon lap-top dans la véranda.

En début d’après-midi, n’ayant toujours pas eu de nouvelles de Stéphane, j’ai rappelé la jeune femme qui était venue manger chez nous avec son copain, lequel enseigne à l’université, car elle m’avait invitée en début de semaine à une fête ce soir, sûrement reliée à la Fête Nationale du jour, qui célèbre la libération de la Guyana de l’esclavage… ou quelque chose du genre !

Elle m’avait dit qu’avec ou Stéphane j’étais la bienvenue, car ses amis étaient aussi invités. Elle m’a donné l’adresse et comme elle et son copain partaient sous peu passer l’après-midi chez d’autres amis, avec de se rendre au party, j’ai suggéré qu’elle me téléphone en arrivant. Je n’avais certainement pas envie de me présenter à la porte d’une maison dont je ne connais pas les propriétaires et « pas un chat dans la place ! »

Je me suis donc préparée vers 16h30, pensant à Stéphane et espérant que le téléphone sonne d’une minute à l’autre mais n’ayant absolument pas envie de passer une soirée de plus, seule à la maison.

Puis plus rien… pas de nouvelle de Talia et vers 18h30, j’ai tenté de la rejoindre sur son cellulaire, mais sans succès. Tout ce que j’avais, c’est une adresse et au Québec, dans des conditions similaires, j’aurais probablement quand même sauté dans ma voiture en me disant que le pire qui pourrait arriver c’est faire de nouvelles connaissances mais ici… I don’t think so ! Ici, j’essaie de ne pas prendre trop de chances et pousser ma luck.

Donc 18h30, toute changée et pomponnée… mais rien devant moi… je fais quoi ? Je ne veux pas rester ici, alors je pense tout de suite à un endroit où je suis certaine d’être en sécurité et où il y aura du monde, quitte à apporter mon lap-top et m’installer dans un coin, juste pour voir du monde : le Sizzling Platter, le restaurant de Jai.

Je lui ai quand même téléphoné auparavant, pour m’informer s’il était très occupé et en blaguant, je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide dans la cuisine. Il m’a répondu que non, puisque le restaurant était complètement vide… PAS UN SEUL CLIENT !

Il était donc aussi content que moi d’avoir de la compagnie et je n’ai fait ni un ni deux avant de me faire venir un taxi. Il se trouvait que j’avais justement pensé hier lui parler d’un projet d’affaires sur lequel j’avais besoin de son opinion et de son vécu d’hommes d’affaires guyanais, ce que nous avons ait autour d’une coupe de vin. Vers 21h30, en prenant mon cellulaire pour appeler un taxi, j’ai eu le bonheur et la surprise de voir 2 appels manqués de Stéphane : enfin il était sur le chemin du retour, après 5 jours d’absence ! En fait, je l’ai rejoint juste à temps pour qu’il vienne me chercher au restaurant, quelques 15 minutes plus tard. Quel bonheur !

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