Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

vendredi 1 février 2008

Retour de Stéphane inattendu

En fin d’avant-midi, alors que je m’apprêtais à partir pour reprendre mon lunch manqué de mercredi dernier, Stéphane m’a appelée pour me dire qu’il était en ville, alors qu’il ne devait rentrer que demain. En fait, il devait repartir tôt demain matin car il était venu avec un homme et le gros camion Bedford, ayant manqué de matériaux de construction et d’autres items.

Je suis finalement partie pour le Pégasus et on s’est dit qu’on se rejoindrait quelque part en après-midi, entre autre pour me donner de l’argent car je devais retourner au magasin pour les cartouches d’encre et je n’avais plus un sou sur moi.

Mon lunch du midi avec Basil Alexander, gérant à la Banque Nova Scotia fût des plus intéressant. Originaire de Trinidad et depuis 35 ans au service de cette banque, il a été « prêté » à la succursale de Georgetown depuis deux ans. Il se considère donc lui aussi comme un « expat » et habite d’ailleurs sur la même rue où je suis allée hier regarder le mobilier de jardin. 2 enfants, une fille étudiant à Toronto en actuariat et un fils étudiant en Virginie en administration des affaires, il est fortement impliqué dans des projets de bienfaisance, à travers le Rotary Club. Nous avons discuté d’affaires certes, mais aussi beaucoup de nos enfants et de la vie loin de chez soi. Il retourne à Trinidad la semaine prochaine pour le Carnaval mais s’est engagé à m’inviter à au moins 2 réunions du Rotary Club, qui se tiennent chaque mercredi, afin de m’impliquer dans le groupe, qui comprend entre autre tous les diplomates de la région, à titre honorifique (autrement dit, eux, ils ne paient pas !)

Ensuite, j’ai sauté dans un taxi à a sortie du Pegasus pour rejoindre Stéphane sur un coin de rue, où il a transféré en un éclair une liasse d’argent (ce qui ne veut pas nécessairement dire une grosse somme… 1$ canadien = 200$ Guyanais). Nous sommes repartis chacun de notre côté et on s’est revu à 19h00, après que j’aie préparé un délicieux ragoût à la « canadienne », sachant que sur le campement, il a son lot de riz et toutes sortes de racines…

Puisqu’il n’est pas là souvent, son temps passé à la maison sert à faire du « bureau »… Annoter et me remettre des dizaines de factures qu’il accumule lorsqu’il fait des achats en ville, répondre à ses courriels, particulièrement ses patrons, me signer des chèques, si je dois aller payer des factures comme le téléphone et l’électricité, etc. Quand on finit de souper à 20h00, les soirées passent vite !

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