Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 4 février 2008

Encore un coup de « mal du pays »

Ce matin, j’ai reçu la visite d’un ouvrier du meuble avec qui j’ai parlé la semaine dernière et qui a vécu plusieurs années au Canada. Il est donc lui-même découragé de voir la piètre qualité des constructions guyanaise et il se spécialise en ébénisterie et rembourrage de meubles. Il est venu pour me ajouter une tablette à mon bureau afin d’y déposer une batterie de sauvegarde pour le système informatique. Je ne veux pas qu’il traîne par terre, non seulement pour l’esthétique et la facilité d’entretien du plancher mais surtout, pour le protéger en cas de dégât d’eau.

Comme son atelier – à même sa maison – est situé dans le même quartier où habitent Sylvie et Élizabeth, nous irons voir sa « salle de montre » toutes les trois vendredis en fin de journée.

Je suis allée faire ma marche rapide ce soir au bord de la mer, mais je ne sais pas si ce sont mes hormones qui m’ont prise d’assaut mais au retour, je fus prise d’un coup de cafard épouvantable et tout à coup, je ne suis sentie prise comme dans un cul-de-sac !

D’une manière ou d’une autre, j’étais condamnée à souffrir… avoir de la peine parce que je suis loin de ma famille et mes amis… ou avoir de la peine parce que je quitte mon chum pour revenir au Québec… quel choix ! Comme on dit en anglais : « I’m damned if I do and I’m damned if I don’t !!! »

C’est donc littéralement en sanglotant que j’ai « marché » le chemin du retour. Comme je mettais le pied dans la maison, mon cellulaire a sonné et Stéphane m’informait de son retour dans l’heure qui suivait.

Il s’est bien rendu compte que j’avais le trémolo dans la voix et quand je lui ai dit que j’avais « pogné un down », il m’a dit qu’il s’en venait me remonter le moral ! En l’attendant, je me suis occupée d’envoyer des courriels pour promouvoir mon « Bed & Breakfast », à la communauté guyanaise que je connais et quelques ambassades…

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