Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

samedi 9 février 2008

A la chasse au casse-noix

Pendant que les femmes de ménage se mettaient à l’œuvre ce matin, j’en ai profité pour m’installer sur la terrasse du côté de la maison et pour la première fois, vraiment apprécier notre nouveau mobilier de jardin. J’en désirais un depuis le premier jour de notre arrivée ici. J’y ai pris mon petit déjeuner, tout en « pitonnant » sur mon lap-top, connecté à Internet par notre réseau sans fil. Avec le chant des oiseaux et la brise me rafraîchissant, c’était le bonheur total!

Jusqu’à ce que je m’enligne pour casser mon fameux sac de noix de Grenobles pour faire mon gâteau au fromage. N’ayant pas de casse-noix sous la main, j’ai téléphoné à une voisine qui m’en a prêté un. Connaissant la médiocre qualité de tout ce qu’on trouve dans ce pays, c’est à peine si je fus surprise lorsque tentant de casser la première noix, j’ai senti l’outil céder sous la pression de ma main. Comme de fait, il s’est brisé en deux… laissant la noix intacte !!!

Découragée, j’ai tenté en vain de retrouver le marteau que j’ai déjà vu dans le tiroir de la cuisine, cherché partout dans le garage, balayé du regard le sol des environs de la maison à la recherche d’une pierre pouvant faire le travail, mais non… je n’ai eu d’autre choix que d’appeler une autre voisine qui a bien voulu m’en prêter un. En me rendant chez elle, je priais pour que la qualité du sien soit un peu meilleure et effectivement, on voyait qu’il était plus solide. Il a donc passé à travers le sac de noix sans broncher…

Pendant que je jouais au « Casse-noisette », j’ai placoté une heure de temps avec les copines du Québéc. Je n’aurais jamais cru un jour être obligée de faire ça moi-même, habituée à acheter tout prêt, un « sac de noix hachées ».

Une fois la maison terminée, les femmes de ménage m’ont aidée à couper-hacher tous les ingrédients dont j’avais besoin pour les recettes que j’avais à préparer : ail, oignons, échalotes, carottes, etc. J’avoue que c’est pas mal agréable de cuisiner « comme à la télé », la vaisselle toute faite et en ayant sous la main les ingrédients prêts à utiliser, dans des bols autour de soi.

En fin d’après-midi, j’ai cependant eu la surprise de recevoir l’appel de Stéphane qui est arrivé vers 16h00. Une des raisons de son retour de bonne heure est qu’il devait conduire à l’hôpital son cuisinier principal malade d’une de ces cochonneries de maladies tropicales : malaria, dangue, typhoïde ou quelque chose du genre. A suivre.

Avant d’aller souper au resto – car je ne sais jamais s’il sera là pour souper ou non – il a donc eu le temps de nettoyer son camion avec sa laveuse à pression. Nous avons essayé un nouveau resto, le Dutch Bottle, où j’ai mangé un curry de crevettes. Il m’a fallu ingurgiter au moins un litre d’eau pour réussir à déguster ce plat un peu trop épicé à mon goût… mais les crustacés étaient cuits à la perfection !

Lorsque Stéphane est à la maison, mon moment préféré de la journée, c’est lorsqu’on on se couche pour écouter un DVD, collé l’un sur l’autre dans notre bulle, peu importe où dans le monde se trouve cette bulle. Ces temps-ci, après avoir « dévoré » la saison 3 de « Desperate Housewives », nous sommes entrain d’écouter la Saison 3 de LOST.

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