Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mardi 12 février 2008

Fête à Stéphane

J’ai travaillé dans le bureau toute la journée, entre autre pour mettre de l’ordre dans le dossier des employés.

Aujourd’hui la vraie fête de Stéphane, je lui ai laissé choisir son restaurant (quand même loin d’être difficile comme si on était au Québec !) et il a décidé d’aller au Sizzling Platter. Jai le propriétaire de ce resto indien, est un guyanais d’origine ayant vécu longtemps à Toronto, et faisait partie de nos invités de dimanche dernier.

A la fin du repas, après que j’aie payé la note, il nous a jasé longuement, spécialement du fait qu’il a pris la décision de fermer le dimanche, son restaurant étant surtout occupé par les repas d’affaires durant la semaine. Comme il s’agit d’un endroit bien aéré, tranquille et ayant de la classe, je me suis demandée ce qu’on pourrait faire pour « rentabiliser » cet endroit le dimanche.

Évidemment, la première chose qui me vint en tête fût d’organiser des soupers-rencontres. Malheureusement, si l’idée semble bonne à prime abord parce que rien de tel n’existe ici, il m’expliqua que la mentalité des habitants n’était absolument pas propice à ce genre d’événement. Au Canada par exemple, les « ex », essaient toujours – autant que possible – de garder des relations relativement civilisées après leur séparation mais ici en Guyana, le niveau de mentalité n’étant pas aussi évolué, il m’apprit qu’il n’était pas rare que la rencontre fortuite de deux « ex » dans un endroit public donne lieu à de spectaculaires engueulades, lorsqu’elle ne dégénère tout simplement pas en acte de violence.

Parlant de violence, j’appris également que les femmes d’ici n’avaient pas vraiment besoin d’un organisme de protection contre les femmes battues, parce que très souvent, elles étaient elles-mêmes les auteurs de geste de violence envers leur mari/conjoint/chum !!! Il n’est pas rare semble-t-il, de rencontrer un homme arborant des marques de violence laissées par une femme enragée, probablement avec raison, mais bon, reste que ce sont des actes qui ne sont absolument pas tolérés au Canada.

Bref, mon côté « entremetteuse » a dû aller se rasseoir, même si ça me trotte toujours dans la tête…

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