Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mercredi 20 février 2008

Il pleut presque sans arrêt depuis hier, mais quand je regarde le temps qu’il fait à Montréal et les caprices de la nature – neige à ne plus savoir quoi en faire, verglas presque à chaque semaine – que ses habitants doivent endurer, je serai bien la dernière à m’en plaindre !


J’ai organisé ma journée autour d’une invitation à luncher avec l’un des Rotary Club de Georgetown, par le gérant de banque avec qui j’avais dîné il y a deux semaines. Puisque ça se passait au même endroit où je m’entraîne (le Pegasus), j’ai fait du bureau tôt le matin, je suis partie en milieu d’avant-midi pour faire une session d’exercice. Evidemment, quand il pleut beaucoup, c’est impossible pour moi d’aller marcher et il faut bien que je bouge d’une manière ou d’une autre.

Comme j’avais aussi plein de courses à faire – photocopies, paiements de factures, épicerie, etc. – j’ai pensé sauver du temps en demandant à mon chauffeur de taxi Andrew de faire 2 choses pour moi : aller au bureau de poste pour une enveloppe à envoyer au Québec et faire faire des photocopies de formulaires. D’une manière ou d’une autre, que je sois là ou non, il serait assis dans son véhicule à m’attendre et son temps nous serait facturé. S’il peut le faire aussi bien que moi – et je lui fais maintenant suffisamment confiance pour ce genre de trucs – pourquoi ne pas maximiser mon temps et faire autre chose ?

Ayant déniché un kiosque de fruits et légumes à mon goût, j’ai également préparé un modèle de bon de commande avec toute la liste des produits imaginables, sur laquelle je n’ai qu’à indiquer mes quantités et le moment où je veux pouvoir les utiliser, selon leur degré de maturité (ex. : 3 bananes tout de suite et 4 dans 4 jours). Je peux donc remettre cette liste en début de journée (si je pouvais l’envoyer par courriel je le ferais !), faire mes autres courses et revenir chercher ma commande. J’ai averti le proprio qu’il avait intérêt à soigner sa sélection et ne pas me passer des fruits et légumes trop mûrs s’il voulait me revoir chaque semaine – sans compter ce que Stéphane peut commander « en vrac » pour son campement.

Le lunch lui-même fût très intéressant, y ayant fait la rencontre entre autre d’un gars de marketing venant de Grenade, entrain d’ouvrir un bureau ici même à Georgetown. Il m’a présentée à sa directrice locale et ont semblé intéressé à mes deux offres de service : le CRM pour leur business et pour lui, le Bed & Breakfast, étant donné qu’il fait souvent la navette entre les deux endroits. Je n’ai donc pas manqué de leur envoyer mes infos par courriel au cours de la soirée.

Grâce à mon petit stratagème de faire faire 2 courses par Andrew, j’ai donc pu sauver du temps et je suis revenue à la maison vers 15h30. J’ai tout « dompé » sur le comptoir de la cuisine, rapidement mis ce qu’il fallait au frigo et suis retournée dans le bureau travailler. C’est en me préparant à souper et en continuant d’écouter le show (en fait, l’arrière-scène du show) de Céline Dion que j’ai tout rangé et déballé la commande.

C’est de retour dans le bureau vers 20h00, que m’est venu l’idée d’aller vérifier sur Internet s’il existait un chapitre de BNI (Business Netword International – www.bni.com), dans la région. Il s’agit de la plus importante organisation de système de références entre gens d’affaires et j’ai déjà été invitée à plusieurs différents chapitres de la région de Montréal.

J’ai découvert qu’il existe des chapitres à la Barbade, au Suriname (pays limitrophe)… mais pas en Guyana ! J’ai donc envoyé un courriel au bureau-chef pour m’informer des procédures de démarrage d’un nouveau chapitre. On ne sait jamais, peut-être que ce sera le point tournant qui me fera connaître davantage auprès de la communauté d’affaire guyanaise…

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