Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

jeudi 31 janvier 2008

Le cheval est mort noyé !

Chaque jeudi, quand les femmes de ménage sont là, je m’arrange pour ne pas avoir de rendez-vous à l’extérieur de la maison. Je fais donc du bureau toute la journée et c’est généralement pendant que je prépare mon dîner qu’elles le nettoient. J’avoue par contre que étant mal à l’aise de manger devant elles, je retourne toujours à mon bureau. A l’occasion, je sors des fruits ou des noix dans l’après-midi et je leur offre une collation… qu’elles ne refusent jamais !

Faudrait que je me renseigne pour savoir si je suis tenue de leur offrir à dîner… moi je pense que non et je m’attendais à ce qu’elles arrivent avec leur lunch, ce qui est arrivé seulement quelques fois.

Avant le souper, je suis aller faire une marche rapide d’une heure à la plage, en laissant Brutus derrière moi à contre-cœur. Il semblait tout excité de me voir me préparer mais je n’ose pas l’amener avec moi tant qu’il ne sera pas vu par le vétérinaire la semaine prochaine.

Au retour de ma promenade, j’ai finalement su ce qui était arrivé au pauvre cheval, par les voisins propriétaires de la maison et du fossé où ça s’est produit. Le cheval était enfin disparu et la dame était entrain de verser du désinfectant dans le fossé. Suite à des travaux de terrassement, il était resté beaucoup de beau sable blanc dans la rue. Les chevaux adorant se rouler là-dedans et apparemment ce faisant, il s’est déplacé sur le dos jusqu’à tomber dans l’étroit fossé et y est resté coincé, les pattes en l’air et tête première… dans l’eau. Autrement dit, il s’est bêtement noyé, dans un petit canal de 2 pieds de large.

Le propriétaire m’a expliqué qu’après plusieurs appels à la ville sans résultat, il a dû se déplacer et aller les harceler à même leur bureau, pour qu’on vienne le débarrasser de cette carcasse puante sur le bord de sa maison. C’est incroyable comme le téléphone ne sert pas à grand-chose dans ce pays… ce n’est qu’en personne qu’on arrive à faire bouger les choses…

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