Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

jeudi 17 janvier 2008

Des vaches s’intéressent à mon chien Brutus

Mes journées sont définitivement bien remplies maintenant. Stéphane lui n’a pas encore réussi à partir pour l’intérieur, à cause de délais imprévisibles dans ses préparatifs. Il s’est encore promené en ville toute la journée, en compagnie de 2 ou 3 de ses gars, qui sont venus le rejoindre pour possiblement partir demain matin.

A 17h00, je suis partie avec Brutus sur le bord de la mer et au retour, nous avons rencontré un petit obstacle : un mini troupeau de 3 vaches qui se sont vivement intéressées à cette petite bête noire à 4 pattes que je promenais au bout d’une laisse. Quand j’ai voulu passer car elles étaient en travers de ma route, l’une d’elles, particulièrement menaçante, s’est dirigée vers nous en penchant la tête.

Honnêtement, je me suis mise à craindre qu’elle-même se sente menacée et nous charge de ses deux cornes qui lui ornaient le front. Je me suis réfugiée avec mon chien derrière un petit muret de ciment et comme je commençais même à penser sortir ma bouteille de « pepper spray », que je traîne toujours sur moi quand je vais marcher, en cas d’urgence.

A ce moment, j’ai aperçu une bande de jeunes hommes pas très loin qui nous observaient avec probablement un brin d’amusement et je me suis adressée à eux en leur demandant comme faire pour se débarrasser de ces bêtes encombrantes. Ils se sont approchés de nous et à coup de gestes et de bruits, ont éloigné les vaches de notre piètre refuge. Lorsque le passage fût libre, je n’ai pas demandé mon reste et j’ai continué ma route au pas de course avec Brutus, jusqu’à ce que je nous sente en sécurité. Je ne sais pas si elles auraient vraiment pu nous faire du mal mais bon, dans le doute on s’abstient et mieux vaut ne pas prendre de chance.

De retour à la maison, j’ai reçu un coup de téléphone de Stéphane qui était encore à Georgetown. Avec son équipe, il a décidé d’emmener ses gars souper au Pégasus, puisque c’est le soir de « Spécial Pizza ». Il me rappelle un peu plus tard pour me dire qu’à bien y penser, je pourrais sauter dans un taxi et venir les rejoindre, car un des employés étaient aussi avec sa femme et pas loin à une autre table, les gens du Québec… J’aurais bien aimé, pas mal plus que manger toute seule à la maison, mais comme je revenais tout juste de ma promenade à la mer, j’étais toute sale – surtout les pieds et le bas des jambes – et je n’avais pas le courage de me précipiter pour me rendre présentable et de toute façon, arriver alors qu’ils auraient probablement fini de manger. Sûr que j’étais déçue… il aurait pu y penser avant !

Aucun commentaire: