Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

jeudi 20 septembre 2007

Demandez... vous recevrez !

La nuit fut pas mal plus courte cette fois-ci ! Il faisait encore noir… peut-être 4h00 du matin… pas vraiment envie de regarder… Trop lente à me réveiller, j’en fus quitte pour ramasser pipi-caca… quand le soleil a finit par pointer, je me suis relevée pour mettre Brutus dehors et quand je suis remontée pour chercher mes vêtements en vue de faire le tour du pâté, il m’a suivi et est remonté au deuxième… en me gratifiant d’un autre caca sur près de la chambre.

Non mais faut vraiment être masochiste et Stéphane n’exagérait pas lorsqu’il m’a averti que c’était vraiment comme un bébé, car pas question de laisser sans surveillance deux minutes. Tout y passe et il tente de se faire les dents sur tout ce qui passe dans son champ de vision : coins de meuble, pattes de chaises, un fil qui traîne, le sac qui dépasse de la poubelle, etc. Il faut c-o-n-s-t-a-m-m-e-n-t le ramener à l’ordre et lui offrir un jouet de remplacement !

Un peu plus tard au déjeuner, Stéphane m’a dit que ce serait plus facile si nous avions une cage pour l’y laisser durant la nuit et l’entraîner à la propreté, ce à quoi j’ai répondu : « pas de problème, je vais t’en avoir une pour ce soir ! » En effet, j’avais remarqué, lors de ma promenade de ce matin, la maison où habite les américains rencontrés hier et il se trouve que justement, dehors sur le bord de la porte, trônaient les 2 belles cages ayant servi au transport par cargo de leur deux toutous. Je ne vois pas pourquoi ils refuseraient de nous en prêter une… Et je n’ai même pas eu besoin de lire le livre « Demandez et vous recevrez ! »

J’avais rendez-vous chez le vétérinaire ce matin pour les deuxièmes vaccins de Brutus et après m’être demandé comment je pourrais bien faire pour me protéger des « accidents » possibles en cours de route, j’ai eu la brillante idée de penser au panier à linge ! Je l’ai donc garni d’un vieux linge, avant d’y installer notre toutou avec ses jouets préférés.

Mon chauffeur de taxi préféré – Andrew – m’a emmené car il savait exactement où se trouvait la clinique et encore une fois, je ne pouvais pas croire que des gens – et des professionnels en plus – puissent travailler dans des conditions semblables. Ce vétérinaire a fait ses études en Alabama aux USA et je me dis qu’il faut vraiment avoir l’âme d’un missionnaire pour revenir travailler dans son pays après avoir connu l’opulence d’un pays industrialisé !

Pas d’ordinateur, toute la paperasse est faite à la main, ça a pris autant de temps payer après la visite, que les 20 minutes que j’ai attendues pour entrer dans la salle. Sur le chemin du retour, je me suis vraiment trouvée fine d’avoir pensé au panier à linge, car Brutus a vomi à quelques reprises, à cause de sa piqûre, du stress et de la longue ballade en auto. Les gars nous avaient effectivement rejoint et nous avons dû faire encore quelques arrêts, dont un à l’épicerie.

En revenant à la maison, nous sommes arrêtés chez nos voisins américains pour leur demander de nous prêter une cage et ils ont accepté avec plaisir. Je ne fus pas fâchée d’apprendre que les gars repartaient pour une réunion qui finirait par un souper… c’est ma « journée du mois » où j’ai les batteries complètement à plat et ça fait deux matins que je me lève avant le soleil !

Après le départ, je suis retournée à pied, juste avant que la nuit tombe, à 18h00 pile, chercher la cage et accompagnée de Brutus, je fus bien contente de le voir jouer et s’amuser sans problème avec les deux chiens américains. C’est bon qu’il socialise…

Je n’ai pratiquement pas mangé et l’électricité a manqué presque une demi-heure, ce qui est monnaie courante par ici. J’aurais bien voulu me coucher tôt mais malheureusement, je dois presque adapter mon horaire à celui du chiot car il ne faut pas le laisser seul sans surveillance 2 minutes ! J’ai attendu que Stéphane arrive et s’occupe de le mettre en cage pour la nuit, car il a plus l’habitude que moi avec ce genre de truc. Comble de luxe, on l’a installé dans l’autre petite chambre climatisée, à l’opposé de notre propre chambre. Inutile de dire qu’il a fait un boucan du diable pendant de longues minutes (peut-être 20), avant de s’endormir pour la nuit…

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