Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

dimanche 16 septembre 2007

Visite au « Zoo » de Georgetown















Aujourd’hui, j’aurais bien aimé que mon chum décroche un peu du boulot, mais c’est pas mal difficile, puisque temporairement, on vit avec son patron ! Je prends donc mon mal en patience, mais j’ai réussi à le convaincre de prendre un peu de temps cet après-midi pour aller nous promener au zoo.

En attendant ce matin, je me suis occupée d’envoyer un courriel à tous mes contacts du groupe amis, famille et personnel, pour les informer de la présence de mon blogue sur le web. Les réponses n’ont pas tardé à rentrer et l’une des remarques les plus fréquentes que j’ai pu lire, se rapportait au courage et la hardiesse dont j’ai dû faire preuve pour décider de vivre pareille aventure.

Curieusement, je ne compte pas le nombre de fois où j’ai lu le mot « Félicitations » ! Mais je me demande de quoi au juste ??? Ce sont donc les autres qui m’ont fait prendre conscience qu'effectivement, je suis privilégiée de vivre certaines expériences hors de l’ordinaire, mais il ne faut pas oublier qu'il y a un prix à payer pour tout... surtout pour sortir de son petit confort sécurisant… mais je suis comme cela : j’ai toujours eu comme devise que je ne mourrai pas en me disant "J'aurais donc dû" !!!

14h00 : finalement mon chum se décide à s’occuper un peu de moi et on se rend au zoo en taxi. En fait, dépendamment de nos origines, ça peut paraître prétentieux de qualifier cet endroit de zoo, si on considère ce rassemblement de quelques cages et quelques enclos qui tiennent à peine debout !

Bon j’exagère à peine, car le derrière des bâtiments est jonché de détritus et mon chum a même refusé de prendre une photo d’un derrière de bâtisse qui tombait en ruine, disant que ça n’en valait même pas la peine ! C’était vraiment triste à voir, mais j’ai quand même réussi à m’extasier devant des créatures que je n’avais parfois même jamais vu en photos (voilà vous les voyez maintenant !) Seul mon amour des animaux et mon sens de l’émerveillement peuvent expliquer que j’aie réussi à passer plus de 90 minutes dans cette allée unique (on fait vraiment un aller-retour !)

Sur les photos, vous voyez entre autre un laba, espèce de rat dont les indigènes se régalent (Stéphane en a mangé dans la brousse), un tapir, un espèce de lémur, ainsi qu'un spécimen de la plus grande race d'aigle au monde. Un seul oiseau peut peser jusqu'à 25 livres!
Le clou de la visite fût ma découverte d’un animal dont j’avais vaguement entendu parler comme étant peut-être à l’origine des légendes de sirènes… le lamantin.

A la sortie du zoo, se trouve un grand étang d’eau boueuse qui héberge je ne sais combien de ces animaux, mais les visiteurs peuvent facilement s’en approcher et les nourrir d’herbage qu’on arrache à même le sol. IMPRESSIONNANT ! Ces espèces de mammifères monstres pouvant peser plus d’une tonne et totalement aquatiques – comme les baleines – sont doux et inoffensifs comme des agneaux. Ils s’approchent des gens et se sortent la tête de l’eau pour leur quêter du gazon frais, qu’ils grappillent avec leur museau aussi flexible qu’une trompe d’éléphant.
Mon chum leur chuchotait que si un jour il devenait riche, il leur fournirait un étang à l’eau claire, bien propre et beaucoup plus grand.

Pour souper, ayant décidé d’essayer un nouveau restaurant, nous avons téléphoné à Daniel à la maison pour savoir s’il désirait qu’on lui ramène quelque chose. C’est là qu’on a appris que par mégarde, moi et Stéphane étions partis avec chacun un trousseau de clefs et qu’à toutes fins pratiques, on l’avait barricadé à l’intérieur, puisque tous les cadenas étaient fermés !
Difficile de ne pas en rire… quand ce n’est pas à nous que ça arrive…

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