Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

mercredi 19 septembre 2007

Première journée à la maison pour Brutus

Quelle chance… je crois, car Brutus n’a pas émit un son de la nuit… qui s’est néanmoins terminée à 5h00 du matin. Le temps que j’aille à la toilette… il était allé lui aussi ! Stéphane m’a dit que c’était lui avant moi ! La minute qu’il se réveillait, il fallait que je le sorte, mais même si je veux faire vite, juste nous sortir de cette forteresse c’est trop long… faudra que j’améliore ma technique…

Je lui ai donné à manger et le temps de retourner m’habiller pour aller faire notre promenade – en l’emmenant dans mes bras pour remonter en haut – il avait déjà fait ce qu’il avait à faire et le souper d’hier venait d’y passer ! Ben quoi alors, faudra que je me couche toute habillée, les clés de cadenas dans les mains ?!?!

Je l’ai donc emmené faire le tour du pâté de maisons et déjà, il me suivait comme mon ombre. J’ai eu la surprise de rencontrer un couple d’américains qui promenaient eux aussi leurs 2 chiens et qui viennent de débarquer à Georgetown dimanche dernier. La dame travaille à l’Ambassade américaine et lui… il a suivi sa femme ! Je n’en sais pas plus pour le moment, sinon qu’ils ont déjà travaillé en Inde et que leurs chiens sont venus au monde pratiquement dans la rue devant leur demeure.

Bon bien une connaissance de plus… j’en ai bien besoin car ça me fait sentir moins seule et moins isolée…

Je devais quitter la maison aujourd’hui pour quelques rendez-vous et heureusement, le balcon du deuxième s’est avéré l’endroit idéal pour laisser seul notre petit chiot. Tout en céramique, d’une belle grandeur, au grand vent, fermé d’une porte verrouillée, l’enclos idéal quoi, pour être certain entre autre de ne pas se le faire voler ! Mais pas évident pour lui, car jusqu’à hier, il était entouré de ses frères et sœurs…

Nous avions tous les trois rendez-vous avec le Haut-Commissionaire du Canada mais avant ça, je dînais avec son adjointe, Sophie, avec qui j’avais déjà eu quelques échanges, par courriel et téléphone (les gars sont venus me rejoindre à 14h00). Elle m’a fait découvrir un restaurant qui vient tout juste d’ouvrir et comme il y avait peu de gens, le propriétaire s’est fût aux petits soins pour nous. Guyanais d’origine ayant vécu dans la région d’Ottawa plusieurs années, il m’a assuré qu’il pourrait m’aider à me procurer tout ce que j’avais besoin à meilleur coût et qu’il avait plein de ressources qui pourraient m’être utiles…. Je pensais entre autre à sa vaisselle, moderne, très jolie et de bon goût, qu’il a trouvée ici… et qui serait toute indiquée pour mon Bed & Breakfast.

En fait mon problème est que premièrement, j’ai une sainte horreur de magasiner et secondo, la couleur de ma peau fait augmenter les prix de façon mystérieuse… la solution étant donc de me faire procurer les choses par l’intermédiaire de habitants locaux.

Nous avions également rendez-vous pour souper avec la famille québécoise que nous avions rencontré dans un buffet la semaine dernière. Après notre rencontre de l’après-midi, les gars sont repartis de leur côté et moi je suis revenue à la maison pour une heure, le temps de m’occuper de mon nouveau bébé, le promener et lui donner à manger. Je suis allée les rejoindre au resto pour 18h00, après avoir réinstallé Brutus sur le balcon. Ce sera donc sa niche, tant qu’il ne sera pas assez imposant pour dissuader quiconque aurait envie de le voler.

Le souper au Pegasus (resto de l’hôtel Méridien) fût des plus agréable. Richard est un ingénieur travaillant comme consultant pour Ressources Naturelles Canada et son épouse Élizabeth, infirmière de profession, commence à travailler ici dans 2-3 semaines. Dans nos standards à nous, c’est plutôt du bénévolat – et c’est tout en son honneur – car elle sera payée selon l’échelle salariale de la Guyana, peut-être l’équivalent, sinon plus, de ce qu’une infirmière en chef peut gagner en une journée au Québec !

Même si je crois que les hommes prennent généralement beaucoup plus de temps que les femmes à « connecter » entre eux – ils commencent la plupart du temps par l’aspect professionnel – je ne me gênerai certainement pas pour les inviter à souper… aussitôt que je me sentirai assez à l'aise avec les aliments d'ici (sans parler du peu d'équipement dans la cuisine... même pas d'essoreuse à salade!) pour recevoir à manger comme j'en avais l'habitude au Québec.

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