Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 5 novembre 2007

Achat des billets d’avion pour la Barbade !

Ça m’a pris tout mon courage et ma discipline pour m’extirper du lit et quitter Stéphane ce matin à 6h00, pour me rendre au gym à 7h15. Quand j’eu terminé, il est venu me chercher vers 10h00 pour faire des courses et entre autre, aller acheter les billets d’avion pour la Barbade ! Depuis le temps que je voulais y retourner (rien de moins que 30 ans!!!), nous y passerons donc 4 journées complètes puisque le vol décolle à 7h00 vendredi matin et nous repartons à 19h35 lundi soir. 1 heure de vol à l’aller, un peu plus long au retour puisque nous faisons escale à Trinidad, 350$/pers.

Après avoir mangé une bouchée, nous avons continué notre magasinage pour de l’équipement de campement pour Stéphane, un tapis pour le bureau (car les tuiles sont tellement toutes croches que j’ai de la difficulté à rouler ma chaise!) ainsi que des ventilateurs de plafond pour la maison, afin de rendre l’heure des repas (et leur préparation) un peu plus supportable.

Je crois que je ne m’habituerai jamais au capharnaüm qui règne dans les magasins d’ici : les produits cohabitent sans aucun rapport entre eux et ce sont ni plus ni moins tous des « Variety Store », sans trop qu’on ne sache à quoi s’attendre. Dans l’un deux, j’ai découvert des sacs-cadeaux pour des bouteilles de vin ou d’alcool, à ma grande surprise, alors j’en ai acheté 10, à 0.50$CA l’unité.

La plupart des magasins ne sont pas climatisés et sont extrêmement engorgés, ce qui rend la chose très pénible. Dans une autre quincaillerie, ils manquaient d’électricité alors ils ont dû faire une facture à la main pour nos achats, ce qui a pris une éternité.

A un moment donné, dans une autre petite boutique, j’ai pris dans mes mains un pilon à patate et 2 paires de pinces pour la cuisine, en cherchant Stéphane du regard pour lui demander s’il en voulait aussi pour le campement. La vendeuse m’a immédiatement interpellée en me demandant si je les prenais et mal lui en pris car j’étais déjà exaspérée des conditions ambiantes… je lui ai donc répondu sur un ton sec et sans équivoque, en anglais bien sûr… « JE NE SAIS PAS ENCORE ! POUVEZ-VOUS ME FICHER LA PAIX 2 MINUTES LE TEMPS QUE J’Y PENSE... JE NE VAIS PAS VOUS LES VOLER VOS MAUDITES PINCES !!! »

Pauvre elle, elle a bien dû avoir envie de me dire de retourner dans mon pays au plus sacrant !

Dans une autre quincaillerie, où j’avais enfin trouvé des ventilateurs à mon goût – et à un prix raisonnable – pendant que Stéphane était allé reconduire son partenaire quelque part, j’ai eu ma plus grosse déception de la journée : ils n’étaient pas compatible avec le courant 220V, alors que tout le système d’éclairage de la maison est monté sur ce voltage et on suppose que c’est pour économiser l’énergie.

Comme si ce n’était pas déjà assez compliqué ici, il faut se soucier du voltage des ampoules qu’on achète et pour tout dire, je suis ressortie du magasin les larmes aux yeux de découragement, car j’espérais bien qu’on puisse les installer ce soir même… Stéphane doit défaire les luminaires du plafond pour regarder l’installation électrique, car il pense qu’il pourra utiliser seulement deux fils sur les trois… ou quelque chose du genre. Oui mais quand ??? Il travaille tout le temps…

Nous sommes retournés à la maison porter quelques achats et faire des téléphones pour repartir plus tard, ce qui m’a permis de m’occuper de nous trouver un endroit où rester en Barbade pour ces 4 jours. L’été dernier ma sœur m’avait informé qu’un ancien collègue de travail de son mari y possédait un condo qu’il louait à des connaissances et m’avait donné ses coordonnées. Je l’ai donc contacté et ça s’est réglé immédiatement, puisqu’il était disponible, encore là à un prix fort intéressant puisque nous sommes hors-saison et pas très loin de l’endroit où je suis déjà allée 5 fois entre l’âge de 17 et 26 ans. J’ai d’ailleurs l’intention de tenter de retracer un ami que je m’y était fait, Bert, qui était même déjà venu au Québec nous visiter moi et ma belle-famille de l’époque.

Puisque ça fait plus de 2 semaines que je propose à Stéphane de se faire couper les cheveux, avant que je ne me mette à les tresser, nous avons pu bénéficier des talents de mon amie Sylvie qui a déjà été barbier et a toujours coupé ceux de son mari. Nous avons donc fini la journée chez elle et y avons soupé avec son mari Gaétan.

Pauvre lui (Gaétan), il n’a pas eu une très bonne journée s’étant fait défoncer son camion, après être passé par la banque retirer une bonne somme d’argent. Le problème ici c’est que la devise ayant très peu de valeur, cela signifie de grosses piles d’argent en coupures de 1,000$ Guyanais – par exemple 1,500 $ CA vous donne 300,000$ GY, donc 300 coupures – ce qui ne se glisse pas trop facilement dans les poches ou dans un portefeuille. Pour couronner le tout, presque aucun commerce ne prend les cartes de crédit !

Si on a des achats importants à faire, il faut donc se promener avec beaucoup d’argent sur soi et on réalise maintenant que des bandes de malfaiteurs se spécialisent dans l’observation et la filature des gens qui quittent la banque. Ayant laissé l’argent bien caché dans le camion pendant qu’il dînait, les voleurs n’ont eu qu’à se servir ! Morale de cette histoire, vaut mieux toujours transporter l’argent avec soi dans une valise et l’avoir bien en vue…

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