Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 12 novembre 2007

« Toute bonne chose a une fin »

Tel que convenu, Burt nous a gentiment déposé à 9h00, en plein cœur de Bridgetown, capitale de la Barbade, afin de faire quelques emplettes. Il nous a dit de lui téléphoner sur son cellulaire lorsqu’on serait de retour et qu’il viendrait nous chercher sur la plage. On a trouvé un maillot pour Stéphane mais surtout, en entrant dans une boutique, je suis arrivée face à face avec un mannequin qui portait LE paréo que je cherchais depuis mon arrivée. La teinte de mauve était PARFAITE et du coup, je me suis félicitée d’avoir refusé à 2-3 occasions un autre modèle qui était presque-parfait… mais pas exactement ce que je cherchais…

Pour le retour au condo, on a marché jusqu’au terminal d’autobus et par un trajet direct, nous étions rendu à destination en moins de une demi-heure, pour environ 1.50$ par personne. Avoir su, c’est ce que nous aurions fait pour aller souper avec nos amis samedi soir, du moins pour l’aller, qui nous a coûté 25$ de taxi.

De retour sur la plage à 13h00, nous avions encore le temps de profiter de la mer puisque nous avions réservé notre taxi pour 17h00. Tel que convenu, après l’avoir joint sur son cellulaire, Burt nous a amené voir les tortues, activité pour laquelle on se fait régulièrement solliciter sur la plage. Nous avons commencé par les localiser, taches brunes visibles à travers le bleu de l’océan, car elles doivent régulièrement remonter à la surface pour respirer et à ce moment, avec notre équipement de plongée en apnée, nous avons sauté à l’eau. Il y en avait au moins deux sinon trois, qui se promenaient alentour de nous et en nageant au diapason de l’une d’entre elles, Stéphane a même réussi à la toucher !

Par la suite, nous sommes revenus à son poste de base où nous avons laissé notre sac de plage, encore sous bonne surveillance, et sommes repartis un peu plus au nord où nous avions nagé hier, mais en allant encore plus loin, dans une autre section protégée pour la plongée et l’exploration des récifs.

Cette fois nous avons vus de petits poissons qui ressemblaient à des poissons-scie mais en miniature et qui nageaient à peine 1 pouce ou 2 sous la surface de l’eau. Aussi près de moi qu’ils pouvaient l’être, je n’ai jamais réussi à en toucher un… de vraies torpilles.

Ayant vu un peu plus loin quelques bateaux d’excursion qui chargent le total pour y reconduire les touristes intéressés aux poissons tropicaux, nous nous en sommes approchés sans peine, moi et Stéphane étant de très bons nageurs. Nous nous sommes soudainement retrouvés dans un banc de poissons argentés, entourés par des centaines et des centaines de spécimens… il y en avait partout autour de nous! C’était vraiment extraordinaire et c’est avec regret que je suis retournée sur la terre ferme, car j’aurais pu passer encore des heures dans cet état de symbiose avec l’océan.

C’est en embarquant dans le bateau de Burt pour retourner à notre condo que Stéphane a pris conscience d’un objet inattendu dans sa poche de maillot… son cellulaire qui s’était baigné avec lui, par conséquent complètement noyé ! C’est à croire que la vie nous punissait de ne pas avoir suffisamment décroché, car il avait continué à y répondre et garder contact avec son partenaire, sur l’évolution du campement en Guyana.

J’ai voulu payer Burt pour régler au moins ses dépenses d’essence mais il n’a jamais voulu rien accepter. C’est en promettant de se revoir « bientôt » qu’on s’est laissé en fin d’après-midi.

17h00, notre mini-vacances prend fin… un taxi nous ramène à l’aéroport et j’essaie de saisir toutes les occasions le long du trajet pour fixer dans mon esprit cette vision d’un littoral aux teintes émeraudes et d’un petit coin de paradis qui a gagné mon cœur, depuis le premier jour où j’y ai mis les pieds, 31 ans plus tôt.

Le retour fût un peu plus long qu’à l’aller, à cause d’une escale à Trinidad, où nous devions débarquer de l’avion et rembarquer une heure plus tard. À l’aéroport de la Guyana, comme nous n’avions pas de cellulaire pour rejoindre Andrew dès notre sortie de l’avion, nous nous étions résigné à prendre un taxi local mais une rencontre inattendue a réglé notre problème. À l’extérieur de l’aéroport, Stéphane y a rencontré un homme qu’il connaissait, travaillant pour une autre mine canadienne et qui venait justement cueillir un employé nouvellement arrivé. Il nous gentiment offert de nous ramener à la maison, car il avait suffisamment de place pour nous.

Quant à moi, j’ai dormi tout au long du trajet, qui dure presque 45 minutes. On s’est couché passé minuit, ayant très hâte de retourner chercher notre toutou chez sa gardienne demain matin.

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