Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

samedi 10 novembre 2007

Ça m’apprendra à trop faire confiance !



Un homme heureux de découvrir la Barbade !
Heureuse comme un poisson dans l'eau !
Vue de la plage à Holetown, paroisse St-James, Barbados
Mon heure préférée, celle où le soleil disparaît sous l'horizon...

Au souper, dans un restaurant chinois... en passant,
le collier que je porte sur la photo a été acheté ici... il y a 29 ans!

Heureusement qu’en étant installé au deuxième étage, nous profitions d’une bonne brise nous permettant de bien dormir, malgré l’absence d’air climatisé. Le condo étant seulement situé à quelques 75 pieds de la mer, on pouvait même entendre le bruit des vagues, en portant attention.

Tel que convenu la veille, Burt s’est pointé à 8h00 pile, pour nous conduire dans un magasin où je pourrais essayer de me trouver de l’équipement de plongée en apnée. Durant le trajet vers la capitale Bridgetown, qui dure environ 20 minutes, j’ai tenté sans succès de rejoindre Sylvie à son hôtel en utilisant mon cellulaire, car je ne connaissais pas les procédures de « roaming » sur ce réseau. Toutes les combinaisons possibles d’interurbain ne semblaient pas fonctionner mais ça n’a plus eu vraiment d’importance car en entrant dans ledit magasin, nous sommes tombés… sur nos amis québécois !

La coïncidence était tout simplement hallucinante… ils ne sont pas restés longtemps, n’ayant pas trouvé ce qu’ils cherchaient, mais nous nous sommes entendus pour aller les rejoindre à leur hôtel à 18h00, afin de tous dîner ensemble.

Pour ce qui est de mon équipement de plongée, nous n’avons rien trouvé qui m’allait mais nous sommes rendu compte que j’aurais peut-être dû essayer le point 5-7 du même kit que Stéphane avait acheté hier car ici, le point 8-10 – je chausse normalement du 8 – était simplement trop grand.

Je me sentais mal à l’aise pour Burt, mais je n’étais quand même pas pour m’acheter quelque chose qui ne me convenait pas, alors sur le retour, je lui ai demandé de nous déposer au même centre d’achats qu’hier. Il nous a dit qu’il retournerait probablement se coucher, car il avait très mal à la tête… pas surprenant puisqu’après le souper d’hier, il est retourné dans un bar et a bu de l’alcool jusqu’à 2h00 du matin!

Comme de fait, la grandeur de palmes que nous avions pensé trop petites hier me convenait à la perfection et nous nous sommes empressés de manger une bouchée sur la plage pour aller explorer les récifs qu’on voyait au loin vers le nord.

Moi transportant le sac de plage et Stéphane les équipements de plongée, nous avons marché jusqu’à un endroit où les vagues se butaient sur un mur de pierre, lequel était surmonté d’un passage piétonnier. On retrouve surtout des propriétés privées dans ce secteur un peu isolé et comme nous étudions les lieux en nous demandant où nous laisserions notre sac, nous avons croisé un barbadien qui nous a recommandé de tout simplement le laisser « de l’autre côté de la clôture ».

Il s’agissait donc d’une cour privée, où il ne semblait y avoir personne. L’homme en question nous a dit que c’était sécuritaire et que personne ne fouillerait dans nos affaires. Avec un peu d’hésitation quand même, c’est ce que nous avons fait car jamais en 5 séjours ici aux Barbades, je n’ai entendu parler du moindre vol ou incident fâcheux que ce soit.

Nous sommes entrés dans la mer en jetant régulièrement un coup d’œil à notre sac, mais j’avoue que notre attention étaient surtout portée sur la découverte des poissons tropicaux qui nageaient juste en dessous de nous !

Après plus d’une heure dans l’eau, nous sommes retournés à nos affaires et c’est là que nous avons eu la mauvaise surprise : le sac était tout grand ouvert ! Le voleur – on se doute que c’est l’homme à qui nous avons parlé – a dû faire extrêmement vite car il avait seulement fouillé la petite pochette zippée à l’intérieur, dans laquelle j’ai été stupide de laisser tout l’argent barbadien que j’avais retiré hier au guichet, plus de 100$. Pire encore, il s’était emparé du tout nouveau cellulaire que je m’étais procuré en début de semaine, pour remplacer celui qui était défectueux. Je n’avais pu résister à un modèle assez dispendieux, un Razor de Motorola et faut croire que je ne suis pas la seule à qui il plaît puisque le cellulaire de Stéphane, un appareil bas de gamme de 20$ est resté là, dans la même pochette où se trouvait le mien !

Heureusement, dans sa hâte, il n’avait pas eu le temps de se rendre au portefeuille de Stéphane niché au fond du sac sous les serviettes et autres affaires et la caméra digitale – valant plus de 500$ - était restée à sa place, dans une pochette extérieure, mais camouflée dans un banal sac d’épicerie (pour la protéger du sable et de l’eau).

Je fus donc un peu maussade le reste de l’après-midi, assise sur ma chaise longue, et chaque fois que des gens locaux nous approchaient pour nous offrir quelque chose, je ne manquais pas de les informer que je n’avais pas envie de parler et d’être gentille, en leur expliquant pourquoi. En y repensant plus tard, je nous ai trouvés pas mal stupides d’avoir laissé nos affaires sans surveillance, dans un endroit aussi isolé.

Bert nous avait réservé un taxi – un ami à lui – pour 17h30, afin de nous conduire dans le village de St-Lawrence Gap, où se trouvait l’hôtel de nos amis québécois. A cause des travaux de construction sur la route principale, ça a pris 30 minutes de plus que normalement et c’est pendant le trajet, alors que j’expliquais notre mésaventure au chauffeur et que je parlais de cellulaire, de communication, de notre famille au Québec, que Stéphane m’a soudainement dévisagée en me disant : « tu ne devais pas appeler Vincent aujourd’hui pour sa fête ? »

Du coup le cœur m’a fait trois tours ! A cause les émotions de la journée, j’avais presque oublié que mon bébé célébrait ses 20 ans aujourd’hui. J’étais aussi bouleversée que si j’avais commis un grave crime, passible de la prison à vie ! Ah le cœur d’une mère… Encore une fois, nous avons eu beaucoup de difficulté à composer la bonne combinaison de codes – avec 0 en avant, 0-11, 0+code régional, etc. – en essayant tout ce qui nous passait par la tête… je ne comprends pas pourquoi, mais c’est en composant simplement le 1+514+no. cellulaire que j’ai finalement rejoint Vincent.

Arrivés à l’hôtel de Sylvie et Élizabeth – situé plus au sud de l’île – notre petit groupe de 8 personnes s’est mis en branle à pied, afin de trouver un endroit potable et « pas trop cher », ce qui équivaut un peu à chercher une aiguille dans une botte de foin, spécialement pour les établissement sis directement sur la plage. Nous y avons donc marché un bon bout de temps avant de nous faire prendre par une averse qui nous a obligé à nous réfugier sous une station de « Life Guard ».

Après consultation du menu de plusieurs établissements – pas facile de plaire à tout le monde, dont deux adolescentes – et presque une heure de marche, nous avons finalement opté pour un restaurant chinois. Je dirais simplement que c’était « honnête », sans plus.

Aucun commentaire: