Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 26 novembre 2007

Les affaires au ralenti, en Guyana

Pas de gym ni de piscine ce matin, pour des raisons personnelles… et féminines ! Je me dis que tant qu’à avoir des chaleurs et ne plus vouloir de bébé, j’ai bien hâte d’en avoir fini avec ces tracasseries mensuelles.

J’ai donc passé la journée dans le bureau, prenant quelques minutes de temps en temps pour aller prendre l’air dehors avec Brutus, histoire de lui faire faire un peu d’exercice.

Après que j’eu placé une annonce dans le journal « Récompense pour item perdu », afin de tenter de retrouver la mallette de Stéphane, ce dernier est parti faire ses courses habituelles. Lorsqu’il n’est pas sur le campement, il a toujours des choses à faire en ville comme par exemple aujourd’hui, aller payer l’annonce au journal – là non plus la carte de crédit n’est pas acceptée ! – et chercher un numéro par rapport à la VAT (Value added tax), l’équivalent de notre no. de TPS/TVQ pour les entreprises. Souvent, juste 2 ou 3 courses du genre et la journée vient d’y passer ! C’est ce qui est décourageant pour toute personne essayant de faire des affaires au rythme nord-américain.

A travers la gestion de mes courriels, des recherches sur Internet, incluant la gestion de mes factures et comptes de banque, je continue de faire des suivis sur les soumissions que j’ai déjà fait parvenir. Quelle frustration ! Je tente de rejoindre certaines personnes depuis près d’un mois mais c’est l’enfer.

Premièrement, les lignes séquentielles (à cascade) ne sont pas connues ici. Une entreprise possède donc autant de numéros de téléphones différents que de lignes… et les annonce tous dans les Pages Jaunes ! Si c’est engagé au premier numéro, faut en essayer un autre, et un autre, jusqu’à ce qu’on obtienne finalement une réponse au bout du fil. La plupart du temps, si la personne demandée n’est pas disponible on vous répond seulement : « He’s not here »… C’est presque toujours moi qui doit insister pour laisser un message, tout en étant loin de croire qu’il se rendra à bon port…

La preuve, j’ai obtenu au bout du fil un prospect à qui j’avais laissé au moins 3 messages sur sa boîte vocale. Lorsque je lui en ai fait la remarque, il m’a répondu « Oh, le switchboard ne fonctionne pas bien et la petite lumière ne m’indique pas lorsque j’ai des messages. » Mais bon Dieu vérifie, régulièrement dans ta boîte vocale dans ce cas-là ! J’ai poussé un long soupir de découragement. Mais non, il ne s’est pas excusé une seule fois que j’aie travaillé pour rien et que je m’attendais à un retour d’appels. Finalement, trois de ses directeurs sont absents cette semaine et il veut que je le rappelle lundi à 8h30 afin de céduler une rencontre avec eux.

A ce rythme-là, pas besoin de dire que la journée passe vite et qu’on a l’impression de ne pratiquement pas avoir progressé..¸.

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