Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

dimanche 11 novembre 2007

Un moment de bonheur total !

Nous avons fait la grasse matinée ce matin, en nous amusant à partager notre déjeuner avec les petits oiseaux qui venaient manger dans notre main sur le balcon. Un peu plus tard sur la plage, j’ai jasé avec un « Beach police » de notre mésaventure d’hier et il nous a fortement suggéré d’aller faire un rapport de police, qui était justement en arrière de l’endroit où nous étions installés.

Je n’étais pas convaincu que ça en valait vraiment la peine mais d’un autre côté, si jamais personne ne dit un mot… Nous y fûmes d’abord accueillis par une femme en uniforme, qui s’est mise à nous poser des questions pertinentes soit, mais avec une attitude de « Je m’en fous comme dans l’an quarante car de toute façon, vous les touristes vous êtes des pleins ! » Stéphane n’a pas tardé à hausser le ton et à mentionner à l’agente que si ça ne l’intéressait pas de prendre notre déposition, aussi bien nous le dire tout de suite !

Cette dernière s’est aussitôt débarrasser du problème – c’est-à-dire nous – en appelant le Sergent à la rescousse. Un grand monsieur en uniforme s’est alors approché du comptoir en s’informant du problème… on s’est entendu que nous n’aimions pas l’attitude que nous avions perçue, et il a ensuite sorti un cahier de rapports pour prendre notre déposition.

En ce qui me concerne je n’ai pas l’impression que ça va changer grand-chose, mais bon, si jamais personne ne dit rien, comment les autorités pourront-elles améliorer leur sécurité?

Après ça, comme nous n’avions toujours pas de nouvelles de Burt et qu’il nous avait parlé de d’autres récifs dans son coin et de « nager avec les tortues », j’ai trouvé, parmi les nombreux bateaux qui offrent des « sports nautiques », un « local » qui était prêt à venir nous conduire à la plage du « Sandy Lane », pour 10$

C’est à la plage de ce prestigieux hôtel (prix de départ des chambres, par nuit… 1,000$ US !!!) que mon ami barbadien a installé ses quartiers, ce qui lui a déjà valu de faire faire du ski nautique à des personnalités telles Hugh Grant et Beyoncé.

Je lui ai d’ailleurs déjà mentionné, en lui remettant mes nos de téléphones, que si un jour il prenait un « booking » pur Pierce Brosnan, qu’il m’appelle tout-de-suite et que je sauterais dans le prochain avion pour y être une heure plus tard !!!

Arrivés sur la plage avec notre équipement de plongée, nous avons immédiatement localisé son bateau, mais pas une trace visuelle de sa présence dans les environs.

Nous avons donc décidé de nous installer un peu en retrait de la section des invités de l’hôtel, avec ses chaises longues au matelas épais, toutes recouvertes d’une moelleuse serviette à l’effigie du fameux hôtel, sachant que tôt ou tard, il finirait par se montrer.

En attendant, je me suis approchée d’un petit kiosque de paréos et de vêtements locaux, car depuis l’achat d’un maillot une pièce à Georgetown il y a 2 ou 3 semaines, je suis à la chasse d’un paréo assorti, avec exactement la teinte de mauve que je désire. À cause de l’absence de vraie plage en Guyana, les magasins vendant des maillots de bain sont extrêmement rares – encore moins les accessoires qui les accompagnent – alors qu’ici en Barbade, la tenue vestimentaire de plage domine et la variété offerte rivalise avec celle des oiseaux et des fleurs.

En faisant le tour du kiosque, j’ai alors aperçu du coin de l’œil un homme assis dans une vieille chaise de plage et qui somnolait à qui mieux mieux, pour m’apercevoir, en y regardant de plus près, qu’il s’agissait de Bert ! Il était à quelques pieds de nous depuis le début.

Il n’avait eu que deux clients depuis le début de la journée, ce à quoi on peut s’attendre, compte tenu que nous sommes dans la basse saison et prenait ça relax quoi!

Après qu’il nous ait indiqué où aller nager pour faire de la plongée en apnée, nous lui avons laissé notre sac de plage et avons passé le reste de l’après-midi dans l’eau, à nager avec les poissons tropicaux.

Comme la descente publique pour les embarcations se trouve juste à côté de notre condo, nous sommes revenus avec Burt vers 16h30 et après être allé reporté son bateau à la maison, il est venu nous rejoindre au petit bar de la plage, pour le 5 à 7. À son départ, comme il mentionnait devoir aller à Bridgetown demain matin, il a accepté de nous y conduire également, car Stéphane avait déchiré son autre maillot et je n’avais toujours pas trouvé le fameux paréo-avec-exactement-la-bonne-couleur, que je cherche…

Après une bonne douche, nous nous sommes mis à marcher sur la rue principale, sans trop savoir où irions souper. Nous avons bien consulté le menu de quelques restos en chemin – exactement comme lorsqu’on se promène sur la rue principale à Saint-Sauveur, palmiers en moins – mais pour tout dire, nous n’avions pas envie de dépenser un autre 100$ pour le repas, alors que nous n’avions pas si faim que ça.

Ce faisant, on s’est rendu jusqu’au Chefette, la chaîne de restaurant fast-food de la Barbade où je fus très contente de manger un Rôti au poulet, suivi d’un délicieux cornet à deux boules. Faut dire que les choses les plus simples prennent une toute autre dimension dans un contexte inhabituel et que manger du fast-food sur une table de pique-nique au son des vagues qui se meurent sur le sable… « c’est pas mal plus meilleur »! »! En effet, cette succursale est la seule qui se trouve directement sur le bord de mer et c’est tout ce qui comptait pour moi, qui ne me lasserai jamais d’entendre ce son magique et apaisant. Cliquez sur ce lien et vous comprendrez…

http://www.chefette.com/branches.cfm?Branch=104&StoreID=100

Nous sommes donc revenus par la plage et comme c’était soir de « steel band » à notre petit bar le Surfside, nous avons retrouvé avec bonheur notre chaise longue de la veille, miraculeusement vacante. Nous avons donc terminé notre soirée tous deux étendus à la belle étoile, au son de cette musique de vacances par excellence. Le genre de moment où on aimerait que le temps s’arrête…

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