Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

dimanche 7 octobre 2007

Journée de piscine

J’ai un peu paressé ce matin… après avoir sorti Brutus dehors à 5h30, je suis revenue me coucher jusqu’à 7h00 ! Stéphane a tenté de se lever… mais est rapidement retourné se coucher ! Moi et Brutus avons déjeuné suite à notre promenade matinale et après avoir nettoyé la cuisine, je suis retournée à mon bureau et mon ordi. Stéphane est venu m’y rejoindre plus tard et à midi, nous étions encore tous les deux entrain de « pitonner ». Le fait est que lorsqu’on n’est pas vraiment chez soi, on n’entreprend pas de grands travaux de rénovation comme je l’ai fait sur ma maison au Québec.

Et malheureusement, tous les magasins sont fermés le dimanche, alors que ce serait la journée idéale pour moi. À bien y penser, je pense que je vais déclarer le dimanche ma journée de ménage et j’en profiterai pour faire mes courses le samedi, car il n’y a vraiment pas grand-chose à faire dans le coin. Pour jouer aux touristes, il faut vraiment sortir de la ville et se rendre dans des « resort » qui sont pour la plupart à quelques heures de trajet.

Alors comme il en avait été question vendredi soir avec Sylvie et Gaétan, j’ai – fortement – suggéré à Stéphane qu’on aille avec eux, passer l’après-midi à la piscine de l’hôtel Le Méridien, seul établissement hôtelier avec une piscine digne de ce nom…

Nous y avons donc rencontré nos amis et en arrivant, ceux-ci étaient en pleine conversation avec l’autre couple de québécois avec qui nous étions allés souper dernièrement, Richard et Élizabeth. Ces deux familles ont en commun qu’ils ont tous deux une fille – l’une de 13 ans et l’autre de 15 ans – fréquentant le même établissement scolaire, ici à Georgetown.

Ainsi avons-nous passé le reste de la journée, les trois couples ensemble et j’en ai profité pour me taper 10 longueurs de plus que la première fois, pour un total de 30. Si je m’abonne au gym, j’aurai donc droit à la piscine et c’est d’ailleurs ce que j’ai l’intention de faire pour mon cardio car on n’a même pas à se demander s’il fera beau ou non… on s’en fout car il fait toujours chaud !

Aujourd’hui j’ai également compris le phénomène des communautés ethniques qui se créent dans les grandes villes ouvertes à l’immigration. Élizabeth parlait de réunir les quelques canadiens qui vivaient dans la ville et d’organiser des soirées thématiques, ou encore de trouver une façon de se faire un « cinéma maison » ou on pourrait partager des films que tous et chacun ont dans leur collection.

J’ai réalisé que lorsqu’on arrive dans une ville étrangère et qu’on perd tous nos repères habituels, l’esprit d’entraide refait surface et la proximité de nos semblables nous fait oublier la distance qui nous sépare de nos racines. Je comprends maintenant le BESOIN de se tenir entre nous et le réconfort qu’on y retrouve.

Vers 18h00, après que Élizabeth et Richard se soient retirés avec leur fille pour souper au restaurant de l’hôtel, je me suis risquée à inviter Sylvie et Gaétan (leur fille à eux avait quitté le matin même pour un voyage d’une semaine avec sa classe) à souper. Je dis « risquée », parce que je suis loin d’avoir la capacité de cuisiner de façon aussi élaborée qu’au Québec. Ce matin avant de partir, j’avais mis à mariner quelques filets de porc et d’ai dû me résigner à les faire cuire au « broil » de ma cuisinière au gaz, car les BBQ ne sont pas très répandus par ici.

On aurait bien aimé manger à l’extérieur, mais l’absence de mobilier de patio – c’est une chose que je dois encore magasiner – nous a confiné à l’intérieur et on supporte la chaleur avec des ventilateurs sur pied. On a quand même sorti les 4 modestes chaises de plastique fournies avec la maison sur le balcon pour passer la soirée, Stéphane allant même « emprunter » la table de télé pour sortir à dehors afin d’y déposer nos verres…

Curieusement, les gens d’ici ne « veillent » pas dehors comme nous au Québec. Pourtant, une bonne brise a rendu la soirée des plus agréables et les maringoins ne sont pas aussi nombreux que par chez nous. Malheureusement, ils ont le triste potentiel de transporter la malaria mais ici en ville, le risque est extrêmement faible, au point que nous avons cessé de prendre le médicament préventif cette terrible maladie, pour le garder seulement lors des séjours dans la brousse, en dehors de la ville.

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