Mes trois plus grandes sources d'ennui dans ma vie hors-Qc... Vincent, Sébastien et Isabelle

lundi 1 octobre 2007

Visite de GyExpo, foire annuelle du Guyana

Toujours pas de nouvelles des hommes partis dans la brousse mais ça, ça ne m’inquiète pas trop car comme le dit le proverbe, que ma sage mère déclamait tout le temps: « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ».

En prévision d’un lunch aujourd’hui, j’ai préparé ce matin avant de m’installer à mon bureau, une soupe froide que j’avais en tête depuis quelques jours et pour laquelle je me suis inspirée d’une recette trouvée sur Internet, puisque je n’avais pas exactement les mêmes ingrédients.

En effet, j’avais demandé au propriétaire du restaurant « Sizzling Platter », Mr. Jay, pourquoi il ne servait pas de potage froid, ce qui me semblait tout indiqué pour son chic restaurant sans air climatisé, même si des fenêtres faisant le tour de la pièce assuraient une brise continuelle. Il m’avait répondu que c’était une excellente idée et je lui ai parlé de quelques classiques, dont la soupe de concombres, la gazpacho et ma favorite, une soupe de poires et cresson, étonnante et tellement rafraîchissante.

Je lui avais dit que je préparerais quelque chose et que je lui ferais goûter… Évidemment, j’ai dû composer avec les produits locaux et avec un peu de recherche sur Internet, j’ai concocté une soupe à base d’avocat, de yogourt nature et de lait de noix de coco. J’ai mis le tout au frigo et avant de partir, j’en ai versé dans un petit contenant vide de yogourt.

Mr. Jay, a trouvé ça délicieux à souhait et m’a promis de l’ajouter à son menu, en l’appelant « Chantale’s cold soup of avocado ». Hum, j’ai bien hâte de voir ça…

Dans mon effort pour me refaire un réseau de connaissances localement, j’ai lunché avec le Directeur l’ACDI (Agence Canadienne de développement international et qui m’avait été référé par les gens du Haut-Commissariat. Cet organisme gouvernemental mandate régulièrement des consultants pour des besoins spécifiques, mais il semble que mon domaine – la gestion des relations-clients – soit beaucoup trop avant-gardiste pour le niveau d’affaires où le pays est rendu.

C’est en gros, ce que j’ai retiré de cette rencontre mais selon lui, ce n’est quand même pas une cause perdue, sauf que comme dans n’importe quoi, ce sera le premier contrat qui sera le plus difficile à décrocher.

Par la suite j’ai continué à faire quelques courses, conduite par mon chauffeur de taxi Andrew, avec lequel je suis de plus en plus à l’aise. Il m’a même parlé de son enfance « rock’n roll » et comment il avait repris le droit chemin.

Les gars sont arrivés juste à temps pour souper, le visage rouge comme des homards. Pas assez fins pour se mettre de la crème solaire, sachant d’avance qu’ils se taperaient aujourd’hui pas moins de 6 heures de bateau, non-stop, pour revenir du camp minier.

Sur l’entrefaite, Sylvie a téléphoné pour savoir si on voulait aller avec eux au GyExpo et honnêtement, je fus surprise que Stéphane accepte, avec la journée de voyagement de brousse qu’il avait dans le corps. Daniel lui était trop fatigué, mais je suppose que Stéphane savait que ça me ferait plaisir de sortir un peu de la maison… Gaétan et Sylvie sont donc venus nous chercher à la maison car le lieu de la foire se trouvait à proximité.

Si je ne me trompe pas, cette foire commerciale est l’événement annuel le plus couru du Guyana et c’était aussi difficile de circuler dans les allées que la première journée d’ouverture du Salon de l’Habitation ! J’avais l’impression que tous les habitants du pays s’étaient donnés rendez-vous et moi qui n’apprécie pas du tout les foules, je ne peux pas dire que m’y suis amusée comme un folle. J’ai davantage apprécié la compagnie de nos amis et la soirée « en couples » que les kiosques de mauvais goût et la profusion de quétaineries qu’on y retrouvait.

J’ai quand même recueilli quelques cartes d’affaires intéressantes, notamment pour des plantes tropicales, ainsi que des fabricants de meubles du même genre. A 21h00 par contre, les yeux me piquaient de sommeil et j’avais peine à mettre un pied devant l’autre… faut dire que la chaleur accablante ne m’aidait pas du tout.

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